Les Jacques


11 janvier 2015 par JMD

Les Jacques

Poésie de Jean Richepin, publiée sans non d’auteur dans la série « à cinq centimes » de F. Brunel, Paris, imp. Brunel, [1893].

In Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.79

I

Ding ! ding ! don ! … ding ! don !

Les Jacques ! Les Jacques !

Voici les rouges Pâques !

De trop jeûner nous sommes las.

Prenons nos faux pour coutelas.

Tocsin, tocsin sonne le glas !

Voici les rouges Pâques ! Lire le reste de cet article »

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La Bataille


10 janvier 2015 par JMD

La Bataille

Paroles de Gérault-Richard, musique de Marcel Legay [1885]. Nous reproduisons ici le texte sans nom d’auteur publié par F. Brunel dans sa série de chansons « à cinq centimes », sans musique, imp. Brunel, [1893].

In Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.78

I

Allons, enfants des fusillés,

Mettez dans leurs fusils rouillés

De la mitraille.

Guerre aux exploiteurs, nos tyrans !

Allons, debout ! serrez vos rangs

Pour la bataille. }bis Lire le reste de cet article »

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Y’a rien de changé


9 janvier 2015 par JMD

Y’a rien de changé

Paroles et musique de François Brunel, Paris, imp. Brunel, [1889].

In Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.77-78

I

Sur le grand centenaire,

On fait de longs discours ;

On dit que l’prolétaire

Est heureux pour toujours,

On parle des droits d’ l’homme,

D’la liberté

La misèr’ nous assomme :

Y’a rien d’changé ! }bis Lire le reste de cet article »

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Faut plus d’gouvernement


8 janvier 2015 par JMD

Faut plus d’gouvernement

Cette chanson a été reproduite à des multiples reprises toujours sans nom d’auteur. Il est fort probable toutefois que le texte et les paroles soient à attribuer à François Brunel. L’édition que nous reproduisons ici est celle de 1889, Paris, imp. Grave.

In Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.76-77

I

À chaque coin de rue,

Le travailleur surpris,

Sur l’affiche se rue

Des candidats d’Paris ;

Il voit beaucoup d’promesse

Écrit’s sur le papier,

Mais l’peuple n’vit pas d’messes,

Alors ça l’fait… crier : Lire le reste de cet article »

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Le Père Peinard au populo


7 janvier 2015 par JMD

Le Père Peinard au populo

Paroles et musique de François Brunel, Paris, imp. Brunel, [1889].

In Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.75-76

J’ai soupé d’leur politique ;

Les politiciens

Nous font une république

Bonne à foutre aux chiens.

Peuple, n’sois donc plus si flemme,

Au lien d’êtr’ votard,

Faut fair’ tes affair’s toi même :

Te dit l’pèr’ Peinard. (bis) Lire le reste de cet article »

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Iconoclasie


6 janvier 2015 par JMD

Iconoclasie

Paroles d’Auguste Percheron. Publiée sans nom d’auteur

in Chants et Poésies révolutionnaires, Paris, Journal l’Avant-garde cosmopolite, [1887], p. 15.

In Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.74-75

Les chemins que nous ont montrés,

Des compagnons, âmes ardentes,

Sont pour nous lignes ascendantes

Où nous nous sentons attirés

Tout : Statues, emblèmes, mirages,

Est tombé sous leurs lourds bâtons. Lire le reste de cet article »

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La Carmagnole sociale


5 janvier 2015 par JMD

La Carmagnole sociale

Auteur anonyme. Plusieurs versions et variantes existent de cette Carmagnole.

Nous reproduisons ici la version proposée par les éditions de la Révolte des affamés.

Organe communiste-anarchiste de Saint-Pierre-les-Calais, en 1886.

In Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.74

Que demande un républicain ? (bis)

La liberté du genre humain. (bis)

Le pic dans les cachots,

La torch’ dans les châteaux

Et la paix aux chaumières,

Vive le son, (bis)

Et la paix aux chaumières,

Vive le son

Du canon. Lire le reste de cet article »

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À bas la Politique !!!…


4 janvier 2015 par JMD

À bas la Politique !!!…

Chanson Révolutionnaire ou Le Travail contre le Capital

Auteur anonyme, air : l’Étoile à queue, Paris, [La Jeunesse anarchiste du XVe], [1886 ?].

In Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.73

REFRAIN :

Aux Candidats sus

Aux Politiciens

Nous ne voulons plus }bis

Être leurs soutiens Lire le reste de cet article »

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L’Or


3 janvier 2015 par JMD

L’Or. Poésie révolutionnaire

Auteur anonyme, Paris, Publication du groupe anarchiste

«La Vengeance » du Ve arrondissement, [1886 ?].

in Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.72

Quand dans le monde entier je ne vois que misères,

Qu’hypocrisies, ruses, vices, terribles guerres,

Je m’interroge et dis : Faut-il convenir,

Sommes-nous des parias condamnés à souffrir,

Nous faudra-il sans cesse travailler pour les autres,

Subir tous leurs caprices et taire tous les nôtres. Lire le reste de cet article »

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Peuple debout !


2 janvier 2015 par JMD

Peuple debout !

Auteur anonyme, Paris, [La Jeunesse anarchiste du XVe], [1886 ?].

in Gaetano Manbfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.71

1er Couplet

L’Égalité paraît à l’horizon

Propriété, tribune despotique,

Vieux préjugés, au nom de la raison,

Disparaissez avec vos clans iniques,

La justice à son tour,

Veut régner sur le Monde,

Prêtres, Bourgeois, Vautours,

Gare, elle fait sa ronde. Lire le reste de cet article »

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La Marianne


1 janvier 2015 par JMD

La Marianne

Paroles d’Olivier Souêtre, musique de Léon Trafiers. Publiée sans non d’auteur par F. Brunel dans sa série de chansons « à cinq centimes » sans musique, Paris, impr. Brunel, [1893].

in Gaetano Manfredonia, Libres ! Toujours …, Atelier de Création Libertaire, 2011, p.70

REFRAIN

Va, va, Marianne,

Pour en finir avec les ennemis,

Sonne, sonne la diane

Aux endormis ! (bis) Lire le reste de cet article »

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Jacoboquizz : nous n’avons pas peur des ruines


28 décembre 2014 par JMD

Un livre. Un honnête bouquin. Un chantier. Des maisons dans le fond et c’est tout. L’honnête cambrioleur est passé par ici. Mais où ? Quand ? Qui a pu être visité par les Travailleurs de la Nuit ? Nous cherchions l’endroit et nous y avons trouvé des ruines.  Quel est ce lieu ? A toi, ami (-e) Jacoblogueur (-euse), de nous le dire en commentaire. Bien évidemment, il n’y a rien à gagner. Juste le plaisir de jouer. Juste un souvenir, celui d’un honnête homme faisant de la reprise individuelle à des fins collectives. Anarchiste révolutionnaire, il a fait ici un bout de révolution. Vienne l’Anarchie ! … et la réponse aussi. Très bientôt. En attendant, le Jacoblog vous souhaite une bonne et heureuse année 2015 en rouge et noir. Vive les enfants de Cayenne !

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Dernier convoi


27 décembre 2014 par JMD

Le décret-loi d’Edouard Daladier du 17 juin 1938 est clair. Seule la transportation est abolie. Le 22 novembre de cette année, 610 relégués, parqués à Saint Martin de Ré, quittent la France. L’ambiance est électrique, l’Administration Pénitentiaire est sur les nerfs. L’évènement attire les familles des hommes punis mais aussi de nombreux journalistes venus de Paris ou encore des Etats Unis. Ils posent des questions, s’entretiennent avec des pères, des mères, des femmes de condamnés ; interrogent des surveillants. Ils cherchent à en savoir plus sur l’émeute qui a éclaté depuis le 19. Charles Péan, dans Conquêtes en terre de bagne, se souvient du départ de ce dernier convoi. Du fait de la guerre qui éclate peu de temps après, il n’y en aura  plus d’autres. L’officier de l’Armée du Salut évoque une véritable « folie furieuse »[1] s’emparant des relégués détenus dans la citadelle de Vauban. On la retrouve encore dans le livre de Pierre Desclaux. Le journaliste, auteur en 1946 de Dix ans avec les bandits, travaille à l’époque pour Police Magazine et c’est peu dire que sa vision de l’évènement tranche particulièrement non seulement avec celle de Péan mais surtout avec celle de ses confrères dont il « déplore les exagérations » et qui, depuis les écrits de Londres, n’hésitent pas à critiquer vertement la vieille barbarie pénitentiaire. Loin de s’apitoyer, il considère finalement que ce ne sont alors que des criminels que l’on envoie expier loin de la métropole. Lire le reste de cet article »

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Mois mois mois mois mois mois


21 décembre 2014 par JMD

Et moi, et moi, et moi, chantait l’autre en 1966. Si l’homme est doté d’un nombril, la taille de celui-ci est-elle proportionnelle à la sur-dimension de l’ego ? Pour beaucoup d’entre nous, il est à craindre que les rigueurs hivernales ne le réduisent pas à la microscopique taille du boson de higgs. Ainsi va le moi, le moi, le moi, le moi, le moi, le moi … réfractaire climatique. Mais, à n’en point douter, celui de l’honnête cambrioleur passerait presque inaperçu tant, tout au long de son honnête existence, il a su faire preuve d’une pragmatique et professionnelle discrétion, ne se mettant en valeur que pour les besoins d’une cause ou pour la nécessité d’un combat. L’émoi est alors grand lorsque l’on découvre que l’homme sort du cadre réducteur du voleur, extraordinaire ou vulgaire – c’est variable selon les époques et les appétits mercantiles; lorsque l’on s’aperçoit qu’il peut incarner autre chose qu’un classique travailleur de force ; lorsque l’on remarque qu’il revêt les anonymes habits d’un marchand forain  vendant du tissu sur les foires et marchés du Val de Loire. De là vient aussi notre volonté d’éclaircir la vision d’un personnage qui a toute sa place dans l’histoire du mouvement libertaire, dans l’histoire du fait divers, dans celle de la prison à la française considérée par lui comme une « vieille barbarie » plutôt qu’un haut degré de civilisation. Une question historiographique ? Six mois à thème pour tenter d’affiner le portrait, d’éclaircir le contexte. Demandez-le programme, c’est bientôt Noël ! Demandez le programme, 2015 va bientôt arriver. Vous pouvez le chanter aussi. Lire le reste de cet article »

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Image de l’apache dans la France de la Belle Epoque


20 décembre 2014 par JMD

Gavroche

N°163, juillet-septembre 2010

L’image de l’apache dans la caricature de la Belle Epoque et de la Grande Guerre

Apaches, le mot est à la mode parisienne pendant la « Belle Époque ». Pas seulement pour qualifier les malfrats des faubourgs. La caricature s’empare du terme et en affuble dirigeants et peuples qui se comportent en sauvages.

En France, on s’intéresse à la conquête de l’Amérique. Ce n’est pas par hasard si en 1832, Alexandre Dumas intitule un de ses romans Les Mohicans de Paris dont l’action débute à l’angle des rues Saint-Denis et Blondel. Il s’inspire du titre de Fenimore Cooper Le dernier des Mohicans publié en 1826. Alfred Delvau s’y réfère aussi lorsqu’en 1860, il publie Les dessous de Paris. Dans Apaches, voyous et gonzes poilus, Claude Dubois précise qu’en parlant de la pègre de la Maubert, Delvau écrit que ce sont les « Peaux-Rouges du Paris moderne, qui sont comme les scories de la grande capi­tale en ébullition de progrès… ». Après l’ultime guerre contre Geronimo entre 1883 et 1886, c’est en 1889 que le Wild West Show de Buffalo Bill s’installe près de la porte Maillot à Paris. C’est à partir de 1895 que le mot apache commence à fleurir à la Courtille pour désigner les voyous et autres malfrats des faubourgs. Lire le reste de cet article »

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