Articles taggés avec ‘Saint Quentin’

Vol à Chauny


samedi 1 octobre 2016 par JMD

Chauny est une ville charmante, riante et prospère. Environ 10500 Chaunois vivent autour de la verrerie et de la chimie. Mais la cité de l’Aisne se trouve sur la ligne de chemin de fer Paris-Maubeuge, à quelques 130 km de la capitale et à une trentaine de km de Laon, Soissons ou Saint Quentin. Les voyageurs qui s’y arrêtent peuvent admirer juste à leur descente de train les belles et riches demeurent du boulevard Gambetta. Chauny a bien évidemment été visitée par les Travailleurs de la Nuit. Un seul cambriolage, celui orchestré sur la maison de Mme Grand le 16 janvier 1903, est examiné lors du procès d’Amiens deux ans plus tard. Lire le reste de cet article »

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Ténia pris qui croyait pendre


samedi 10 septembre 2016 par JMD

Que pouvons-nous retenir de cet article de la Revue de médecine légale, paru en 1903 et glané au hasard de nos pérégrinations sur le tentaculaire site internet de la Bibliothèque Nationale de France ? Le mensuel d’une trentaine de page est édité par la Société de Médecine Légale et Criminologie, fondée en 1867 par Henri Legrand du Saulle et présidée cette année-là par le célèbre médecin pasteurien Paul Brouardel. La revue comporte toujours à la fin de chaque numéro un partie Notes ou Miscellanies, pour clôturer de manière plus légère la lecture d’articles de fond plus fouillés. Les billets viennent présenter un fait divers remarquable et présentant un intérêt certain pour la médecine légale. Le numéro de juillet 1903 s’attarde ainsi sur le ver solitaire de Felix Bour. Ténia pris qui croyait pendre ? Lire le reste de cet article »

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Vol à Saint Quentin


samedi 11 juin 2016 par JMD

Le vol commis par Joseph Ferrand à Saint Quentin au début de l’année 1901 peut paraître intéressant à plusieurs titres. Nous ne savons pas qui accompagnait le cambrioleur anarchiste. Quatre ans plus tard, lors de la 4e audience du procès d’Amiens, l’examen de cette effraction met en avant un mode opératoire particulièrement efficace. Il y a ainsi une volonté affirmée de masquer le forfait commis en bloquant de l’intérieur la porte d’entrée de la maison de Madame Noë. Le pactole n’est pas au rendez-vous dans cette arche provinciale malgré la présence d’un appétissant coffre-fort et la brigade des Travailleurs de la Nuit a dû alors se diriger sur une autre ville à visiter. Amiens n’est qu’à 85 km à l’ouest de la sous-préfecture de l’Aisne ; Laon à peine à 45. La bande Jacob n’a-t-elle enfin œuvré qu’une seule fois dans cette ville prospère connaissant une véritable explosion urbaine ? Cela nous semble d’autant moins probable que la Picardie fut un terrain privilégié pour les opérations de déplacement de capitaux commis par les illégalistes et ce à moins de 200 km de la capitale. Lire le reste de cet article »

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