Articles taggés avec ‘Bois Saint Denis’

Calendrier Jacob : novembre 2020


mercredi 6 mai 2020 par JMD

Salut Josette

Église de Châtillon-Saint-Jean, Drôme, lundi 21 janvier 2019. Il est 16 heures. René se lève, caresse tendrement le cercueil. Il s’approche du micro que lui tend le curé de la paroisse. Les yeux gonflés de son amour brisé, René parle et c’est juste beau. Il lit lentement, sa voix se casse par endroit. Il s’arrête, souffle un peu, puis reprend. Ce n’est pas un panégyrique, ce n’est pas une oraison funèbre. C’est un dernier salut, un si beau salut. Onze ans se sont écoulés depuis leur première rencontre. Onze années d’un bonheur parfait bouffées, laminées par ce méchant crabe qui ne lui a laissé que si peu d’alternative. Josette Duc est morte et son René, son beau René, « son prince charmant en or massif » l’a accompagnée jusqu’au bout de la vie. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Calendrier Jacob : octobre 2020


mardi 5 mai 2020 par JMD

L’homme brisé ?

« Assagi » ? Rien n’est moins faux. Le bagne ne l’a pas cassé et, même s’il semble avoir abandonné ses prétentions illégalistes, nous pouvons retrouver Alexandre Jacob à Paris aux côtés de Léo Malet dans une organisation pacifiste, ou encore chez Jeanne et Eugène Humbert contractant un mariage blanc avec une antifasciste italienne réfugiée en France. La participation active au livre du docteur Rousseau en 1930, la tenue d’une conférence avec Antoine Mesclon un an plus tôt, des articles et des témoignages pour faire libérer Paul Roussenq et Paul Vial de l’enfer guyanais, montrent qu’il n’a de cesse de dénoncer l’horreur carcérale. « À bas les prisons, toutes les prisons ! » lance-t-il encore en conclusion de sa « Lettre ouverte à Georges Arnaud » en avril 1954 dans Défense de l’homme, le mensuel de Louis Lecoin. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Cuvée Marius… Lupin


samedi 21 mars 2020 par JMD

Nous n’aurons pas l’outrecuidance de nous poser en amateur œnologue éclairé et averti. Nous ne vous parlerons donc pas de sa cuisse et de sa robe, de sa couleur et de sa force ou même, pourquoi pas, de sa durée en bouche. Le blanc de Reuilly est bigrement bon, foutrement bon, incontestablement bon. AOC depuis le 9 septembre 1937. Un peu moins de deux ans plus tard, l’honnête forain vendant sa bonneterie sous l’enseigne Marius dans les foires et marchés des environs s’installait avec sa femme Pauline et sa mère Marie dans une petite maison du hameau de Bois Saint Denis. Un honnête forain. Ce n’est que bien plus tard que les indigènes du cru – sic – apprirent qu’il fut aussi cambrioleur, bagnard et anarchiste. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (7 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Il y a soixante-quatre ans, le sourire aux lèvres


mardi 28 août 2018 par JMD

Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Lupinose reuilloise et vieilles dentelles


samedi 10 décembre 2016 par JMD

Amateurs de vieilles pierres et de ces lieux qui ont fait l’histoire, les journées du patrimoine sont faîtes pour vous. Mais si, pour cette année 2016, la petite bibliothèque ronde de Clamart ne vous tente pas, si la visite du musée national de l’éducation à Rouen ne vous enchante guère non plus, tout comme celle de l’hôtel Groslot à Orléans d’ailleurs, si vous avez déjà testé les bons vieux classiques tels que le palais de l’Elysée, le Grand Théâtre de Bordeaux ou l’hypermarché de votre ville ; il est des endroits reculés, où il ne se passerait rien a priori, presque perdus s’il n’y avait une route communale, un chemin vicinal qui y menait, où Clio a imprimé sa marque. C’est vrai qu’ils sont plaisants, tous ces petits villages, tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux dits, ces cités avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages … A Reuilly, dans l’Indre, à quelques encablures de Vierzon et d’Issoudun, on a de la ressource, de l’honnête ressource, du vin et un hyperactif VRP du tourisme local pour promouvoir la gloire du cru (presque un AOC). Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Aphorismes d’un été jacobien


dimanche 28 août 2016 par JMD

Les plus grandes douleurs ne peuvent pas durer plus que la vie : c’est dire leur inutilité
Lettre à Marie Jacob, île du Salut, 20 octobre 1914

Aujourd’hui, dimanche 28 août 2016, Jacob Alexandre Marius se donnait la mort dans sa maison du hameau de Bois Saint Denis à Reuilly (Indre) il y a soixante-deux ans

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Mort d’un honnête homme


jeudi 28 août 2014 par JMD

C’est après le repas offert aux enfants du hameau de Bois Saint Denis que le vieil anarchiste Jacob organise son suicide, le 28 août 1954. Il le raconte par anticipation à Josette Passas, sa dernière compagne : Je viens d’essayer la qualité du charbon. J’en ai un sac de dix litres qui ne vaut pas cher. J’en ai acheté un de vingt litres qui est meilleur. Je ferai un mélange qui, je l’espère, donnera un de bons résultats. Je ne risque pas d’être dérangé. Je ferme tout partout et, quand les gosses viendront à neuf heures du matin, il y a longtemps que tout sera bouclé. (J’ai laissé à la voisine) le numéro de Bernard. Elle lui téléphonera et lui alertera les autres. Je lui ai acheté ce matin quatre litres de vin pour qu’il prenne le verre … à ma santé. De retour de la Poste de Reuilly, l’honnête homme que fut Alexandre Marius Jacob met son projet à exécution. Morphine et monoxyde de carbone. Il a réussi sa dernière Belle. Sans fleur ni couronne … mais avec la bouteille de rosé pour les amis. C’était il y a soixante ans et le droit de vivre ne doit toujours pas se mendier ; il doit se prendre. Salut l’ami. Le Jacoblog poursuit ta route. Demandez le programme ! Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Commémort l’été 2014


samedi 5 juillet 2014 par JMD

première tombe d\'Alexandre JacobPanem et circensis estivaux. Eté 1914. Eté 1944. Eté 2014. L’été est meurtrier. Les serviettes de plages s’en souviennent-elles ? Les beaux et démocratiques principes de façade seront à n’en point douter très vite remisés au rayon des vieilleries surannées à refourguer les jours de vide-greniers. Commémoration consumériste : la guerre c’est mal ; travailler c’est bien ; et voler c’est pas beau. La guerre c’est mal, sauf dans un stade ou 22 australopithèques mongoloïdes courent après une baballe. Travailler c’est bien surtout quand il faut suer pour l’aumône d’un salaire. Sois heureux d’en avoir un ! Et voler, c’est toujours pas beau. On connait la chanson. Alors, plutôt que de pleurer sur ces pauv’ Tommies venus s’éclater sur les plages normandes face aux rafales des fridolines mitraillettes, plutôt que de s’émouvoir du viandard sacrifice de nos braves poilus dans leurs tranchées pour le Dieu Patrie ; plutôt que de mugir comme ces féroces soldats parce que les hommes des cavernes modernes courent toujours après la baballe qui va dans le filet de nos défaites sociales ; pédalent toujours en faisant le tour de nos désillusions égalitaristes hexagonales ; le Jacoblog se souvient qu’il y a bientôt soixante ans un honnête cambrioleur, revenu de l’enfer carcéral guyanais, réussissait sa dernière Belle par injection de morphine. 28 août 1954, dans un pays où il ne se passait rien, où il ne se passe toujours rien … même dans le musée qui lui est consacré. Deux mois de chansons pour Alexandre Marius Jacob. Pour honorer son droit de vivre qui ne se mendie pas. Ecouter et voir l’honnête homme. Le chanter aussi jusqu’au 28 août. Deux mois de chansons. Des classiques. Des connues. Des moins connues. 49 en tout. Sur le vol, sur l’anarchie, sur le bagne et sur plein d’autres choses encore. Des petites perles sans oublier les morceaux électro de l’incroyable Projet Jacob du copain Rank. Salut l’ami, pendant deux mois c’est ton anniversaire. Vive les enfants de Cayenne ! Vienne l’anarchie ! « Et comme on a les mêmes choses sur le cœur, un jour on pourrait chanter en chœur » (Manifeste, François Béranger, 1973) ? Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Marius et Pierre Valentin


samedi 14 juin 2014 par JMD

Pierre Valentin Berthier, 2004Lorsque L’Insomniaque publie en 1995 les Ecrits d’Alexandre Jacob, la maison d’édition inclut la courte correspondance que l’honnête cambrioleur a entretenue avec Pierre Valentin Berthier de 1952 à 1953. Les dix-sept lettres qui suivent sont alors précédées des Souvenirs presque éteints, texte dans lequel ce dernier raconte son amitié avec Jacob. On y apprend entre autres les démêlés du vieux marchand forain avec la résistance d’abord, puis avec une justice qui le soupçonne de marché noir aux alentours de la Libération. Berthier, par son témoignage souligne la probité, la droiture et la loyauté de son ami mort, dont il avoue s’être toujours refusé à accompagner le suicide même s’il en avait accepté l’idée. L’ancien libraire et correcteur qu’il fut, justifie d’abord le faible volume du courrier de Jacob qu’il peut ici transmettre. Car si Jacob lui a si peu écrit  c’est parce que son ami a longtemps habité à côté de chez lui. Dès lors, la correspondance ne commence qu’avec le départ du copain pour Paris en 1951 et, pour réduite qu’elle soit, elle ne permet pas moins de retrouver un homme alerte et vif, caustique et réfléchi, un esprit libre. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

La purée était trop molle


mardi 3 juin 2014 par JMD

A l’Ouest, rien de nouveau et, l’été, loin de la mer, c’est encore pire. Ciel lourd, atmosphère chargé. La Champagne pouilleuse a des allures de désert des Tartares en pays berrichon. Le colonel scrute l’horizon. Pas un nuage de poussière. Pas une voiture non immatriculée 36. Pas un touriste. La sonnette de la porte d’entrée de l’office du tourisme de Reuilly n’a toujours pas retenti depuis l’ouverture matinale … et c’est l’heure de l’apéro ! Alors, pour faire venir le chaland qui passe et qui devrait s’arrêter, on a sorti la grosse purée et les deux litres de rosé qui dormaient sur la paneterie de la gloire locale qui s’est donné la mort à Bois Saint Denis il y  a cinquante-neuf ans de cela. Il menait dans le village une seconde vie bien tranquille. Il n’y avait, selon le guide, plus rien de révolutionnaire chez lui si ce n’est ce passage sur le trottoir, pour éviter la gendarmerie du coin juste en face ! On a sorti la grosse purée et l’allusion au papier d’Alexis Danan paru dans Franc-Tireur le 03 août 1954 pour l’anniversaire du « dernier jour d’un justicier »[1]. Mais, selon Nicolas Zajac, qui assista au repas offert par le vieil anarchiste, comme une cène avant son suicide, aux enfants du hameau reuillois, et qui témoigne en deuxième partie dans la Nouvelle République en date  28 août 2013, la purée était trop molle. La lupinose est, elle, toujours aussi peu digeste et si peu consistante. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Louis est mort


samedi 25 janvier 2014 par JMD

Nous avons en décembre dernier établi une tentative de biographie de Louis Briselance, marchand de laine puis gérant du magasin Polyplastic à Châteauroux et surtout ami de l’honnête cambrioleur Jacob. L’homme décédé en mai1963 est enterré le 24 de ce mois. Pierre Valentin Berthier, dans le n°176 de la revue de Louis Lecoin, Défense de l’Homme, en date du mois de juin suivant, dresse sa nécrologie. Le portrait établi vient confirmer l’anarchisme du forain et les théories abondancistes qu’il affectionnait mais que ne partageait pas Jacob. Mais le texte de Berthier, s’il nous révèle encore l’athéisme de Briselance, nous renseigne surtout sur la fin de vie de l’ancien voleur anarchiste à l’époque « en résidence libre et amicale chez M. Guy Denizeau, Indre-et-Loire »[1]. L’homme de lettre, ancien journaliste et correcteur, nous donne à lire une lettre de Briselance en date du 13 mai 1954. Le papier évoque les velléités de suicide du cambrioleur en retraite qui désirait mourir en bonne santé. A cette époque, le vieux Marius écrit passionnément à Josette Passas et a prévu de se donner la mort après sa venue au mois d’août à Bois Saint Denis. Il n »a pas supporté son séjour chez les Denizeau qui lisaient son courrier et avait voulu rentrer chez lui. Ceux-là mais aussi Berthier et Briselance l’aident à surmonter ses difficultés financières. Mais Briselance signale aussi un bien mystérieux « fait passé » qui affecterait grandement son moral présent. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (12 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Libre et propriétaire


dimanche 30 décembre 2012 par JMD

Claude et Marius 6

Sixième et dernier article consacré à Alexandre Jacob dans les colonnes de la Nouvelle République du Centre Ouest, pour vanter l’exposition Sur les traces de Marius Jacob qui se tient à Reuilly durant ce mois de juin 1993. Le papier, que nous avions déjà mis en ligne le 03 juin 2008, présente un homme libre. Outre les erreurs de dates (Jacob libéré de Fresnes en 1925 puis, quelques lignes plus bas, en 1928 !!!), nous pouvons nous arrêter sur l’anecdote de l’achat de la maison qui permet à Claude Nerrand, ancien militaire, devenu président de l’office du tourisme local de sous-tendre la faiblesse de l’anarchisme de Jacob : Le voilà propriétaire !. Effet de style certainement. Mais aussi méconnaissance totale d’un mouvement et d’une idée politique dont il entend se gausser. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Chef de bande


samedi 27 octobre 2012 par JMD

Claude et Marius 3

Le troisième article de la série consacrée à Alexandre Jacob parait le 12 juin 1993 dans la Nouvelle République du Centre Ouest. L’usage étant établi, Claude Nerrand, président de l’office du tourisme de Reuilly, utilise une anecdote locale pour introduire son sujet et, surtout, pour édifier son lectorat berrichon sur les cambriolages perpétrés par le chef de ces ouvriers de la révolution. Pas de vols « jacobiens » à Bois Saint Denis à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Juste quelques jeunes maquisards venus perquisitionner un vieux marchand forain. Ainsi commence la geste des Travailleurs de la Nuit selon saint Nerrand qui n’hésite pas à forcer le trait de la réalité, quitte à tomber dans l’apocryphe propos pour mieux faire l’inventaire de quelques-uns des coups fumeux d’une bande faisant de la reprise individuelle. Toute les belle histoires ayant une fin et celle-ci ne l’étant pas, il est dit que la morale doit rester sauve. Jacob est arrêté non loin d’Abbeville le 22 avril 1903, puis conduit en prison sous les cris d’une foule haineuse criant A l’eau !. La marée devait être haute, ce jour-là, en baie de Somme distante seulement d’une petite vingtaine de kilomètres. A Reuilly, où l’on peut goûter un délicieux rouge classé AOC, on a sûrement les pieds au sec. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Faut-il sauver le musée Jacob ?


dimanche 7 octobre 2012 par JMD

Reuilly ? Le gout d’un terroir à quinze kilomètres au sud de Vierzon … et pas vraiment l‘affluence à l’office du tourisme local. Pourtant la charmante et sympathique hôtesse, qui attend le chaland à la manière de nos braves soldats scrutant  désespérément en 1940 à l’intérieur des fortifications de la Ligne Maginot le retour de Pologne de l’armée ennemie, a vite fait de vous alpaguer, trop heureuse de pouvoir justifier son salaire de saisonnière, si par aventure, ou par inadvertance, alors que vous cherchiez une station essence, un supermarché, un Maquedo ou un lieu de civilisation en pleine cagnard estival, vous franchissez l’antre touristique renommée. Bien sûr, votre éducation vous interdit de fuir en courant les jambes à votre cou. La jolie demoiselle élevée à la tarte à la patate, au boudin et au blanc du coin (classé AOC depuis 1937 tout de même !) vous indiquera alors les salles attenantes transformées en musée des arts et traditions populaires et en musée du vin. Mais, comme la bougresse a senti que vous ne goutez guère les sabots, les outils et les lits d’antan et que vous préférez, de loin, voir le pinard dans votre verre plutôt que dans un musée, elle vous vantera le nouveau consacré à la gloire locale qui, toutefois, n’est pas du cru. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 4,56 sur 5)
Loading...

Alexandre Jacob a son musée


mardi 25 septembre 2012 par JMD

C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages, tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités. A Reuilly dans l’Indre, lorsqu’il ne se passe rien, même s’il paraitrait que ce serait pour cette honorable raison qu’un voleur à la retraite vint s’installer, de bonnes âmes font en sorte de créer l’évènement. Mais l’évènement sent le réchauffé. Café bouillu, café foutu. La presse a relaté l’exposition Jacob en 1993. Elle a narré l’ouverture de l’impasse Jacob en 2004. Comme une suite logique, elle ne pouvait manquer celle du musée consacré à la gloire locale … qui n’est pourtant pas du cru. Car celui qu’on a parfois pris pour un héros était un bandit anarchiste ! Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur