Articles taggés avec ‘cambrioleur’

Le Petit Berricon


samedi 14 janvier 2017 par JMD

Émanation en 1988 du Petit Solognot, le plus anciens des gratuits d’info, Le Petit Berrichon renait de ses cendres en 2010. Ce bimensuel d’une vingtaine de pages tire depuis à environ 40000 exemplaires distribué dans plus de 150 communes du Berry. A l’instar de son petit prédécesseur et petit confrère, il fourmille de petits renseignements et de petites annonces sur la petite vie locale de cette si grande terre d’inspiration. C’est d’ailleurs, parfois … souvent là que le petit bât blesse et que l’on a grand mal à digérer son petit boudin, ses petites couilles d’âne et sa petite tourte à la patate. Une terre d’inspiration ? Assurément ! … et de lupinose aussi. Lire le reste de cet article »

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Lupinose reuilloise et vieilles dentelles


samedi 10 décembre 2016 par JMD

Amateurs de vieilles pierres et de ces lieux qui ont fait l’histoire, les journées du patrimoine sont faîtes pour vous. Mais si, pour cette année 2016, la petite bibliothèque ronde de Clamart ne vous tente pas, si la visite du musée national de l’éducation à Rouen ne vous enchante guère non plus, tout comme celle de l’hôtel Groslot à Orléans d’ailleurs, si vous avez déjà testé les bons vieux classiques tels que le palais de l’Elysée, le Grand Théâtre de Bordeaux ou l’hypermarché de votre ville ; il est des endroits reculés, où il ne se passerait rien a priori, presque perdus s’il n’y avait une route communale, un chemin vicinal qui y menait, où Clio a imprimé sa marque. C’est vrai qu’ils sont plaisants, tous ces petits villages, tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux dits, ces cités avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages … A Reuilly, dans l’Indre, à quelques encablures de Vierzon et d’Issoudun, on a de la ressource, de l’honnête ressource, du vin et un hyperactif VRP du tourisme local pour promouvoir la gloire du cru (presque un AOC). Lire le reste de cet article »

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Honnête Temps


samedi 4 juin 2016 par JMD

Rares, extrêmement rares sont les feuilles qui ne tombent pas dans le panneau. Rares, extrêmement rares sont les papiers ne versant pas dans le fallacieux amalgame et affirmant haut et fort, comme une vérité journalistique absolue, comme un axiome, un dogme, pour le lecteur à édifier que Maurice Leblanc s’est inspiré d’Alexandre Jacob pour créer son gentleman cambrioleur. Faire table rase d’une réalité objective, la nier avec force de mauvaise foi le cas échéant quand elle devient trop évidente, lui opposer comme argument imparable la chronologie, la lupinose participe de la reconstruction historiographique des deux personnages. Elle est devenue si endémique que nous ne pouvions que saluer les lignes signées Eléonore Sulser et parues le 15 août 2009 dans le Temps. L’article évoque la création en 1905 d’un héros de papier dont la renommée fut telle qu’elle finit par irriter son créateur. Vous pouvez chercher ; vous pouvez vous y reprendre à deux, à trois, à dix fois, à aucun moment vous n’y trouverez une quelconque allusion à l’illégaliste anarchiste jugé à Amiens du 8 au 22 mars 1905. L’argument chronologique s’efface devant la modernité de l’écriture d’un dandy assumant une œuvre de commande. Nous savions l’helvète honnêteté malléable en fonction du volume bancaire, nous constatons qu’elle se niche innocemment dans les colonnes du quotidien suisse édité à Lausanne. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Vincent Henry


samedi 16 avril 2016 par JMD

Incontestablement, l’album de Vincent et Gaël Henry, sorti le 6 janvier dernier aux éditions Sarbacane, n’est pas passé inaperçu et la presse a dans sa grande majorité loué le travail des auteurs d’Alexandre Jacob journal d’un anarchiste cambrioleur. La BD, superbement dessinée, drôle, vivante, tout en mouvement, narre une histoire connue des jacoblogueurs. Elle vous emmène dans des contrées proches et lointaines à la fois, dans un monde où on peut être voleur et honnête, militant et théoricien de la cause anarchiste, sans pour autant se réduire à une facile – et toute commerciale – élégance morale, à un humour potache qui aurait fait la fortune d’un héros de papier. Car l’existence même d’Alexandre Jacob est ici soumis « comme un problème à vos intelligences » (déclaration « Pourquoi J’ai cambriolé ? », Germinal, n°11, du 19 au 25 mars 1905) et, surtout – ce qui ne gâche rien, bien au contraire – garanti sans lupinose aucune … ou presque. Vous allez saisir les vols de nuit de Jacob et des Travailleurs de la Nuit sans tomber dans le travers du roman d’aventure, qui fleure si bon l’illusoire extraordinaire mais n’autorise pas la perception de phénomènes historiques nettement plus larges et complexes. Gaël et Vincent Henry sont parvenus à replacer l’honnête cambrioleur dans cette lutte des classes, que d’aucuns auraient aimé voir terminée depuis la chute d’un mur à Berlin en 1989, dans cette Belle Époque qui ne le fut pas et qui envoya tant et tant de « vaincus de guerre sociale » crever outre-Atlantique. Mais de cela, il sera certainement question dans le deuxième volume du journal d’un anarchiste cambrioleur devenu bagnard. En attendant, Vincent Henry a bien voulu répondre à nos dix questions. Lire le reste de cet article »

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Amiens 8 mars 1905


samedi 5 mars 2016 par JMD

Dans les Souvenirs d’un révolté, Alexandre Jacob sait que le temps de la reprise a pris fin dès lors qu’il est interné à la prison d’Abbeville : « Tous mes projets de lutte, mes prochaines expéditions s’évanouissaient en fumée : c’est donc fini ? Tu ne verras plus rien de cela ? ». Mais, de l’anonymat du voleur, Alexandre Jacob passe à la célébrité judiciaire. Le temps des procès fait de lui une vedette des cours d’assises et confirme son militantisme libertaire. La presse n’a d’ailleurs pas manqué de relater la confrontation entre l’honnête cambrioleur et ses juges. Elle est présente en masse le 8 mars 1905 à Amiens pour l’ouverture du spectacle judiciaire. Lire le reste de cet article »

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Une académie de cambrioleurs


samedi 14 mars 2015 par JMD

Le 17 août 2014, le blog de l’Amicale des Amateurs de Nids A Poussière (l’ADANAP) qui met en lignes revues, vieux papiers, journaux, ouvrages anciens ou récents, qui s’empilent un peu partout, présentait un article fort intéressant issu du numéro 336 de La Vie Illustrée en date du 24 mars 1905. La revue est donc publiée deux jours après la clôture du procès des bandits d’Abbeville. Nous nous la sommes procurée. Le titre du papier, signé Jean Syrval, donne en soi la mesure de ce que l’on peut y trouver : une académie de cambrioleur. Lire le reste de cet article »

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Moche Lupinose


vendredi 6 juin 2014 par JMD

Joël lit des livres et fréquente les salons du polar ; il rencontre plein d’auteurs dont certains ont « vraiment travaillé » leur dernier bouquin.  Joël  a même aimé Attila et la magie blanche de Gilles Del Pappas. Il nous en parle dans son blog avec une certaine ferveur … et plein de fautes d’orthographe  L’ouvrage adoré de Joël, involontairement pour adolescent en mal de quête du Saint Graal, présente un bien étrange et pourtant bien réel personnage. L’auteur d’ailleurs prend soin en préface de se prévenir d’une très improbable accusation de lupinose galopante et d’envoyer aux orties « les experts de tous poils lisant ces aventures à d’autres fins que de s’en régaler simplement ». Nous avions, à l’époque, suivi le conseil … et Joël a fait de même. Lui a aimé. Pas nous. C’est moche. Ça sent tant la lupinose que l’on comprend, en refermant la chose avec des pages, ladite et vindicative préface. Joël a vu l’homme qui a imaginé Jacob mangeant sur un transatlantique à la même table qu’un certain Maurice Leblanc. Mais le livre est aussi long qu’un voyage entre le Vieux et le Nouveau Monde. Joël n’a pas eu le mal de mer en lisant le houleux périple. Nous ne l’avons pas vraiment digéré. C’est drôlement moche. C’est une moche lupinose. Lire le reste de cet article »

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Étrange lupinose


samedi 31 mai 2014 par JMD

La blogosphère est un espace particulier permettant de révéler un nombre incroyable de frustrations et d’esprits refoulés, tordus, légèrement ou totalement sociopathes. Le web désinhibe le foldingue. Le siphonné du carafon, le conspi, le survivaliste, l’ésothérique, le déglingos du bulbe pour peu qu’il jouisse de quelques lueurs de lucidité peut s’investir maître universel du monde du savoir en tout genre. Terreau parfait pour une bonne dose d’inepties jacobiennes et de galopante lupinose. Un aileron de requin, des pubs pour des sites de voyance, d’achat de minéraux, d’hagiographie d’hommes d’Eglise, de présentation façon science popo de nos bouffes-galette nationaux, de plein de choses encore … nous voilà prévenus avec les très très bizarre et néanmoins très hilarant histoires-étranges.com dont l’animateur semble avoir quelques accointances malgaches. La page d’accueil de cette  fenêtre virtuelle sur le fait divers nous invite, après citation de Jean-Claude Van Damme pour rendre le propos plus léger, « à découvrir quelques personnages et faits du genre qui ont marqué l’actualité passée ou récente ». On se doute quand même un tout petit peu de ce que l’on va pouvoir trouver en cliquant sur l’onglet « Marius Jacob » de la rubrique « Escrocs ». On se doute mais nous ne sommes pas avertis du choc. Car, on tient ici une pépite du genre burlesque historiographique marinée à la sauce lupinienne dans un français  quelque fois approximatif et digérant difficilement les articles de Wikipédia et  les ouvrages à caractère biographique de messieurs Thomas et Caruchet. Même chez Marvel on ne ferait pas mieux.  Le bandit alternatif, l’escroc à principes peut alors entrer en scène. Lire le reste de cet article »

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Ernest Saurel


samedi 24 mai 2014 par JMD

Jacobil en avant les histoiresAlexandre Jacob ne se cache pas à Sète par hasard après son évasion de l’asile Montperrin d’Aix en Provence dans la nuit du 18 au 19 avril 1900. La ville bénéficie en effet d’une solide tradition d’activisme libertaire. Ernest Elisée Saurel n’est pas non plus un anarchiste inconnu. Le commissaire central de Sète voit d’ailleurs en lui le 21 août 1898 « un des plus militants » de la ville. Saurel y est d’ailleurs né vers 1862. Il exerce la profession de tailleur d’habits et loge chez sa maîtresse, Aliette Amiel, rue Concorde. L’amitié qui le lie à Caserio ferait même de lui un compagnon localement de premier ordre. Lire le reste de cet article »

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Le Procès Jacob


samedi 15 décembre 2012 par JMD

Germinal, n°11, 19-25 mars 1905Conçu comme un journal de propagande à l’occasion et à l’approche du procès des Travailleurs de la Nuit (voir article : Le journal du peuple et d’Alexandre), Germinal ne cesse de présenter Jacob et ses co-accusés comme des vengeurs sociaux. Ce sont aussi des victimes de l’ordre bourgeois et du capital. La feuille libertaire amiénoise ne manque pas non plus, à l’instar de la presse nationale et régionale, de rendre compte longuement des débats, souvent houleux, dans la salle d’audience du palais d’injustice de la cité picarde. L’article relatant le procès Jacob s’étale sur deux pages dans le numéro 11 en date du 19 au 25 mars 1905. Il est signé A.B. et reflète bien l’esprit individualiste de l’équipe du journal qui n’a pas eu le droit d’entrer dans le tribunal pour assister au spectacle. Le papier reprend alors les informations (dialogue, déclarations, réparties, etc.) données par Le petit parisien ou Le petit journal mais il en tire des conclusions spécifiquement anarchistes. De fait, les discussions ne peuvent tourner qu’à l’avantage de l’honnête cambrioleur même si ce dernier est expulsé au début de  la 6e audience, le mardi 14 mars, après une manœuvre estimée inique du président Wehekind. Le prévenu ne pourra donc placer sa fameuse déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ?. Mais Germinal, qui la publie en Une, n’hésite pas à souligner que la prestation du criminel Jacob ainsi que la propagande active que l’équipe du journal mène en dehors du tribunal finissent par porter leurs fruits. L’arsenal policier, chargé d’assurer la sécurité dans une ville en état de siège, ne parviendrait pas, en effet, à contenir une foule désormais acquise aux illégalistes. Remarquons l’évidente contradiction avec l’article Au peuple souverain de Jules Ouin dans le même numéro qui, justement, s’en prenait à une foule moutonnière désespérément soumise et réclamant son lot de sang. Les sources policières montrent alors, elles aussi, le retournement de situation … et les cris de A mort ! sont désormais vite étouffés par eux de Vive Jacob ! ou Vive l’anarchie !. Des incidents finissent même par éclater au passage des fourgons cellulaires ramenant les inculpés à la prison de Bicêtre le lundi 13 mars. Germinal peut ainsi être content de l’actif travail de propagande accompli. Mais, bien sûr, le journal anarchiste ne se fait aucun doute quant au verdict à venir. Lire le reste de cet article »

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Barbare lupinose


mercredi 9 mai 2012 par JMD

La blogosphère est un terrain propice à la lupinose. Une étendue incommensurable pour une pandémie d’une profondeur abyssale. Nous savions nos amis nippons friands du gentleman cambrioleur imaginé par Maurice Leblanc. Le manga Détective Conan parait au pays du soleil levant en 1994 ; il devient vite un dessin animé dont raffolent à l’époque les jeunes têtes blondes devant leurs écrans de télévision. Le détective Conan tire son nom du créateur de Sherlock Holmes. Le héros, jeune adolescent (Shinishi Kudô) se transformant en petit enfant (Conan Edogawa), résout au fil des épisodes nombres d’intrigues policières. Son créateur, Gosho Aoyama, se serait inspiré, nous dit le site internet consacré au fameux privé japonais, de l’écrivain normand pour créer le personnage de Ran Mouri et ainsi lui rendre hommage. Seulement, on apprend dans cette fenêtre du web que le père d’Arsène Lupin aurait fortement été influencé par un extrémiste gauchiste, expert en cambriolage ! La barbare lupinose s’internationalise. Sayonara. Lire le reste de cet article »

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Bernard is dead, lupinose is alive


mardi 8 mai 2012 par JMD

Bernard ThomasBernard Thomas, journaliste, critique littéraire, romancier, est mort le 12 janvier dernier. Immédiatement, la presse (Figaro, Canard Enchaîné) a salué l’homme et l’écrivain, a souligné la puissance de sa verve et de sa causticité, a mis en avant l’auteur breton qui a exhumé de l’oubli historique l’Arsène Lupin marseillais. Seulement, les deux papiers parus dans le Nouvel Observateur le lendemain du trépas de cette plume multi-cartes que fut Bernard Thomas, outre le fait de verser dans une prose hagiographique somme toute normale puisque les morts sont d’autant plus de braves types que c’étaient des copains, ont vite fait de plonger sans aucun regard critique dans un fallacieux amalgame où l’on en oublierait presque l’anarchisme du principal intéressé. Lire le reste de cet article »

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Tout faux tout flamme


dimanche 6 mai 2012 par JMD

C’est bien connu et c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale. Le 28 novembre 2011, à 8h50, sur la station de radio référent en matière de culture, et après avoir reçu l’actuel secrétaire général d’un obscur parti bleu – brun, un certain Jean-François Coppé, le chroniqueur littéraire François Angelier semble s’amuser du parallèle avec son texte présentant la réédition des Travailleurs de la Nuit chez L’Insomniaque. Evoquer un génial voleur après l’entretien avec l’ancien ministre du budget de Chirac de 2004 à 2007, cela revêt effectivement tous les semblants de la causticité. Seulement, en voulant exhiber sa science et sa verve, François Angelier nous donne en sept petites minutes un véritable festival international de lupinose où à la prétention vient s’ajouter une réelle bienveillance pour l’anachronisme. Jacob, né en 1869, est arrêté en 1901, puis condamné à 20 ans de travaux forcés ! A France Inculture, on s’embarrasse encore moins de précision : Alexandre Jacob cambriolait, Marius Jacob vendait des articles de bonneterie sur les marchés et foires du Berry. Une variante sans importance fort probablement. Décidément, moins on en a, plus on l’étale et moins on remarque que l’honnête cambrioleur n’est pas Arsène Lupin ! Lire le reste de cet article »

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Vrai Lupin et faux semblant à Libé


vendredi 4 mai 2012 par JMD

Un gros dessin, un tout petit texte et cela suffit. Le titre de l’article lui-même, écrit en très gros pour ceux qui aurait du mal à comprendre, permet au jacoblogueur initié de saisir la très forte affliction qui touche son auteur Fabrice Drouzy : Arsène Lupin, le vrai. Vite lu, vite consommé, vite digéré. Peut-être s’agit-il d’une conception originale propre aux pages culturelles de Libération. L’article est paru le 25 février dernier et rend compte de la parution de l’ouvrage à caractère biographique signé par Jacques Colombat, cinéaste de son état et qui aurait mieux fait de le rester. On en reparlera en septembre. Mais à Libé, la vie de Marius Jacob qui inspira la fiction de Maurice Leblanc permet aussi de gloser sur le ridicule rapport historique de l’anarchiste à la violence. Lire le reste de cet article »

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Où sont les criminels ?


samedi 7 janvier 2012 par JMD

L’ardeur prosélyte des compagnons de Germinal s’intensifie à l’approche de l’ouverture des assises d’Amiens. Le journal libertaire apporte dès le départ un soutien sans faille à Jacob et ses camarades (n°4, du 03 au 16 janvier 1905), accusés injustement de meurtre et d’atteintes à la propriété. Le procès à venir est alors l’occasion de développer, hors du palais de justice, tout un arsenal rhétorique pour cautionner l’illégalisme des honnêtes cambrioleurs et surtout pour attaquer l’ordre bourgeois et ses garants. Dans une logique d’opposition manichéenne, les Travailleurs de la Nuit deviennent ainsi des victimes d’une société qui criminalise le refus de la pauvreté. A l’aide d’une actualité, censée révéler la finesse de son analyse, A. Dumont – un pseudonyme ? – inverse les rôles et demande en toute logique où sont les criminels ? Lire le reste de cet article »

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