Articles taggés avec ‘Picardie’

Arsène Ruffin – François Lupinpin


samedi 22 septembre 2018 par JMD

C’est à l’occasion d’un débat à la Bourse du travail d’Amiens que Vincent Bernardet, journaliste à Fakir, fait l’impromptue rencontre de Julien Coupat dans les toilettes du bâtiment. Bien évidemment la narration de la drolatique entrevue n’est qu’un prétexte pour conter aux lecteurs du n°86 du « journal fâché avec tout le monde ou presque » (septembre-novembre 2018) les hilarantes réparties d’un des principaux accusés dans l’affaire dite de Tarnac et qui venait, en avril 2018, d’être relaxé par le tribunal correctionnel de Paris après des années d’acharnement politico-judiciaire. L’article, en page 26 de la feuille amiénoise devenue nationale depuis 2009, ne manque pas de faire le parallèle avec un autre inculpé célèbre aux répliques tout aussi cinglantes. Placé dans la rubrique « culture », l’auteur a intitulé son papier : Alexandre Marius Coupat ! Nous aurions pu nous réjouir de la renommée picarde de l’honnête cambrioleur. Mais Fakir a cru bon pour l’occasion de ressortir en page 27 une édifiante chronique de son fondateur publiée en 2006.  Un festival d’amalgames et d’erreurs en tout genre s’annonçait dès les premières lignes de ce long texte sur Le véritable Arsène Lupin. Le futur député de la France Insoumise bâtissait à l’époque sa renommée locale sur le sérieux de ses enquêtes politiques et sociales mais hélas pas sur la qualité de ses recherches historiques. François Ruffin a chopé la lupinose. Lire le reste de cet article »

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Vol à Laval


samedi 5 novembre 2016 par JMD

Il n’y a pas de petits vols. Celui commis par Jacob et Ferrand à Laval en septembre 1901 mérite notre attention pour au moins deux raisons. Certes, il ne rapporte qu’environ trois cents francs en bijoux. Mais il confirme l’existence d’une ou plusieurs tournées vers l’ouest de la France alors que l’on pourrait croire la décentralisation des opérations de déplacements de capitaux orchestrée par les Travailleurs de la Nuit focalisée sur le Nord et la Picardie. Laval se trouve, à une dizaine de kilomètres près, à égale distance d’Angers, du Mans et de Rennes. C’est une porte vers la Bretagne, les pays de la Loire et la Normandie. La préfecture de la Mayenne constitue donc une cible potentielle. Mais ce cambriolage permet encore d’envisager l’attitude provocatrice et dédaigneuse d’Alexandre Jacob lors de son examen aux assises d’Amiens lors de la deuxième audience du procès dit des « bandits d’Abbeville » le 9 mars 1905. Un geste de la main et Jacob de montrer ainsi que c’est lui qui mène les débats au palais d’injustice. Lire le reste de cet article »

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Vol à Chauny


samedi 1 octobre 2016 par JMD

Chauny est une ville charmante, riante et prospère. Environ 10500 Chaunois vivent autour de la verrerie et de la chimie. Mais la cité de l’Aisne se trouve sur la ligne de chemin de fer Paris-Maubeuge, à quelques 130 km de la capitale et à une trentaine de km de Laon, Soissons ou Saint Quentin. Les voyageurs qui s’y arrêtent peuvent admirer juste à leur descente de train les belles et riches demeurent du boulevard Gambetta. Chauny a bien évidemment été visitée par les Travailleurs de la Nuit. Un seul cambriolage, celui orchestré sur la maison de Mme Grand le 16 janvier 1903, est examiné lors du procès d’Amiens deux ans plus tard. Lire le reste de cet article »

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Vol à Saint Quentin


samedi 11 juin 2016 par JMD

Le vol commis par Joseph Ferrand à Saint Quentin au début de l’année 1901 peut paraître intéressant à plusieurs titres. Nous ne savons pas qui accompagnait le cambrioleur anarchiste. Quatre ans plus tard, lors de la 4e audience du procès d’Amiens, l’examen de cette effraction met en avant un mode opératoire particulièrement efficace. Il y a ainsi une volonté affirmée de masquer le forfait commis en bloquant de l’intérieur la porte d’entrée de la maison de Madame Noë. Le pactole n’est pas au rendez-vous dans cette arche provinciale malgré la présence d’un appétissant coffre-fort et la brigade des Travailleurs de la Nuit a dû alors se diriger sur une autre ville à visiter. Amiens n’est qu’à 85 km à l’ouest de la sous-préfecture de l’Aisne ; Laon à peine à 45. La bande Jacob n’a-t-elle enfin œuvré qu’une seule fois dans cette ville prospère connaissant une véritable explosion urbaine ? Cela nous semble d’autant moins probable que la Picardie fut un terrain privilégié pour les opérations de déplacement de capitaux commis par les illégalistes et ce à moins de 200 km de la capitale. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à Léo … Lapointe


samedi 12 septembre 2015 par JMD

Alexandre Jacob est devenu depuis longtemps un personnage de fiction. Il intègre parfois avec brio le monde du polar. Nous avons eu l’occasion dans les colonnes du Jacoblog de faire parler Didier Daenincks, Jean Contrucci ou encore Patrick Pécherot. On peut retrouver encore l’honnête cambrioleur sous la plume de Rolland Auda ou de Gilles Del Pappas. En 2014, Pôle Nord Éditions publie Le Planqué des huttes de Léo Lapointe, saga familiale picarde centrée sur la Première Guerre mondiale dans cette région. Le roman, extraordinairement bien documenté, aussi bien sur le mouvement anarchiste que sur la boucherie de 1914-1918, commence par la traque de Jacob après le « drame de Pont-Rémy » le 22 avril 1903. Le commissaire Giraud, qui a procédé à son arrestation, y devient un personnage récurrent, une sorte de Javert local harcelant constamment la famille Coulon-Boulogne … et la grande faucheuse emporta tout, même les Chinois parqués comme des chiens dans le petit village de Noyelles pour les besoins de l’armée anglaise. Léo Lapointe, jacobophile et auteur remarqué en 2005 par le fantastique Vagabond de la baie de Somme dont on ne peut que vous conseiller la lecture, nous livre alors avec le Planqué des huttes un récit poignant, haut en couleur, une comédie dramatique dont on ne sort pas indemne et il a bien voulu répondre à nos dix questions. Lire le reste de cet article »

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Mon Waterloo à moi


samedi 11 janvier 2014 par JMD

Il est des coins de France, le plus souvent ruraux, où le temps semble s’être arrêté et cela peut s’avérer fort utile lorsqu’une source écrite donne des indications précises de lieux. De passage en Picardie, nous avons voulu vérifier les derniers moments de liberté de l’honnête cambrioleur. De la place Saint Pierre, à Abbeville, jusqu’à l’entrée d’Airaisnes, en passant par la gare de Pont Rémy, Alexandre Jacob est passé par ici. Munis des Souvenirs d’un révolté, nous sommes repassés par là. Lire le reste de cet article »

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La dernière tournée


dimanche 28 avril 2013 par JMD

Une honnête tournée. De la place Saint Pierre à Abbeville jusqu’à l’entrée d’Airaisnes, en passant par la gare de Pont-Rémy où l’agent Pruvost a trépassé le 22 avril 1903, Alexandre Jacob est passé par ici et, dès demain, notre envoyé spécial repassera par là, sans oublier de faire halte à Limeux, Wiry au Mont, Allery et Dreuil, histoire de refaire le dernier parcours d’un homme libre, de repérer des traces (du drame de Pont Rémy, de l’auberge de Dreuil, etc.) et de voir sur le terrain le Waterloo d’un honnête cambrioleur. Nous ne manquerons pas bien sûr de mettre en ligne les clichés de ce périple picard dans les colonnes du Jacoblog.

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Tintin au pays du voleur


samedi 24 mars 2012 par JMD

Nous savons nuisible la lupinose parce qu’elle déforme l’image de l’illégaliste Jacob, devenant un aventurier hors norme, le faisant inspirateur du gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc. Qu’en est-il de la Tintinite que nous avons récemment découvert, grâce aux bons soins de Marianne et Laurent, dans le journal d’expression libertaire de la région Nord-Picardie, L’Aminoir ? La feuille, sortie à environ un millier d’exemplaires des imprimeries Vere à Lille, boulevard Victor Hugo, ne connait que 4 numéros de mars 1980 à janvier 1981. Elle renait au printemps 1982 (1 numéro) et à l’hiver 1983 (1 numéro). Dès le n°2, de mai – juin 1980, les 22 abonnés peuvent découvrir les 3 premières planches d’une bande-dessinée narrant la vie édifiante de l’honnête cambrioleur. Alexandre Jacob,  prénommé ici Marius, revêt les traits du célèbre héros de BD imaginé par Hergé. Mais nous ne saurons pas la fin des aventures de Tintin au pays du voleur. La 4e planche paraît dans le 4e et dernier numéro, celui de janvier 1981, de L’Aminoir. Lire le reste de cet article »

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Mercredi 22 mars 1905


dimanche 22 mars 2009 par JMD

Joyeux anniversaire ?Cent quatre ans. 22 mars 1905. 22 mars 2009. Sombre anniversaire. Le verdict du procès d’Amiens vient de tomber. Indulgence d’un jury qui n’aurait pas suivi les recommandations du ministère public ? Indulgence d’un jury qui accorde des circonstances atténuantes ?

Pas sûr. Lire le reste de cet article »

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