Articles taggés avec ‘Marie Jacob’

Calendrier Jacob : septembre 2020


lundi 4 mai 2020 par JMD

Libérez mon fils !

1925. Depuis le reportage d’Albert Londres, deux ans plus tôt, l’époque est à une critique généralisée du bagne. Plus de dix-neuf ans que Jacob moisit en Guyane. Plus de dix-neuf ans que Marie Jacob remue ciel et terre pour revoir un jour son fils. Par tous les moyens. Même les plus illégaux.

Marie continue le combat entamé dès son acquittement au procès de Laon le 1er octobre 1905. Elle envoie des livres, du papier, des plumes, des médicaments, du linge et de la nourriture… Des boîtes de sardines avec un revolver en pièces détachées à l’intérieur aussi, comme en 1910 ! Elle écrit, beaucoup. Au ministre des Colonies, au gouverneur de la Guyane, au président. Pas une, mais des dizaines de lettres. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : juillet 2020


samedi 2 mai 2020 par JMD

Dix-neuf ans aux îles du Salut

Interné B depuis la tentative avortée de mariage blanc orchestré en métropole par Charles Malato en 1908 et qui aurait pu donner lieu à une évasion à partir du continent sud-américain, Alexandre Jacob ne peut espérer recouvrer la liberté, ni même sortir un jour des îles.

Il ne voit pratiquement qu’elles (l’île Royale et, de 1909 à 1912, les cachots de la réclusion sur l’île Saint-Joseph), effectuant 7 passages à Saint-Laurent-du-Maroni, entre 1910 et 1919, où se tient le tribunal maritime spécial chargé de punir les crimes perpétrés par les forçats. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : janvier 2020


dimanche 26 avril 2020 par JMD

Une enfance marseillaise

« J’ai vu le monde et il n’était pas beau ». Pour apocryphe qu’elle puisse être, la phrase que le voleur anarchiste prononcerait lors du procès d’Amiens le 8 mars 1905 n’en évoque pas moins l’idée d’une enfance particulièrement formatrice pour un esprit rebelle et rétif à l’autorité : les années de navigation sur les vapeurs des Messageries maritimes (après le certif obtenu en 1891) auraient ainsi façonné Alexandre Jacob, né le 29 septembre 1879 au n° 29 de la rue Navarin à Marseille. Il est le fils de Joseph Léon Jacob et de Marie Berthou. Lire le reste de cet article »

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Extermination à la française : la souscription


mardi 24 décembre 2019 par JMD

Le 13 janvier 1906, Alexandre Marius Jacob (1879-1954), condamné dix mois plus tôt aux travaux forcés à perpétuité par la Cour d’assises d’Amiens, débarque aux îles du Salut, Guyane. Il est Barrabas, matricule 34777. La correspondance qu’il entretient avec Marie, sa mère, pendant vingt ans, dit le sort réservé à ceux qu’il appelle les « vaincus de guerre sociale », petits ou grands criminels en tout genre que l’on élimine depuis 1854 en les envoyant à plus de 7 000 km de la métropole. Espérance de vie du bagnard à son arrivée dans la colonie pénitentiaire d’Amérique du Sud ? Moins de 5 ans ! Au total près de 75 000 fagots mangés par les requins ou balancés dans les fosses communes de l’oubli amazonien. Très peu en sont revenus. Jacob fut de ceux-là. Un témoignage de premier ordre, une source fondamentale sur une Extermination à la française qui ne dit pas son nom. Lire le reste de cet article »

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Libérez Jacob !


mercredi 1 août 2018 par JMD

Marie Jacob n’a jamais baissé les bras. Elle « a la foi en gomme (…) ; à terre d’un bond, elle rebondit d’un autre, toujours vivace » comme le lui écrit son bagnard de fils le 4 juin 1923 alors qu’elle tentait une démarche auprès du Grand Orient de France, établi au 16 de la rue Cadet dans le 9e arrondissement de Paris. Le « prisonnier de guerre sociale » doute pourtant au début des années 1920 de l’efficace dynamisme de sa mère aimante. Il se leurre. Secondée par André Aron, avocat et ami du sénateur-maire de Cahors Anatole de Monzie issu de la Gauche Démocrate, la vieille couturière parvient à toucher et à convaincre autour d’elle. Si l’époque est à la critique généralisée du bagne depuis les articles d’Albert Londres, la victoire électorale du cartel des gauches en 1924 ouvre une heureuse et nouvelle perspective en autorisant le relais d’une campagne de presse dans les milieux gouvernementaux. En 1925, la ténacité de Marie Jacob finit par émouvoir deux journalistes : Francis Million du Peuple et Louis Roubaud du Quotidien. L’horizon chimérique de la libération du matricule 34777 commence à s’éclaircir. Lire le reste de cet article »

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Le Travailleur de la Nuit


mercredi 26 avril 2017 par JMD

L’honnête cambrioleur serait-il en passe de devenir un phénomène culturel ? En décembre dernier, le magazine à vocation éponyme, Télérama, dressait des louanges méritées au docu-fiction d’Olivier Durie, diffusée sur la chaîne Histoire dirigée par le si peu progressiste Patrick Buisson. Le film tenait à vrai dire son rang même si, pour accrocher le spectateur, les références au héros littéraire de Maurice Leblanc ne manquaient pas et pouvaient finir par apparaître quelque peu lourdingues et déformatrices. Malgré tout, l’ambition du réalisateur parvenait à ses fins et on pouvait être honnêtement édifié sur la geste jacobienne. Nous savions prochaine et attendions avec impatience la sortie chez Rue de Sèvres du Travailleur de la Nuit, la nouvelle bande-dessinée de Matz et Chemineau. Tout vient à point à qui sait pourtant attendre. Tout vient à point même les ouvrages … à prétention biographique encensés par la critique. On n’a pas été déçu. Lire le reste de cet article »

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Premier semestre 1915 aux îles du Salut : luttes


samedi 18 février 2017 par JMD

La Belle : aquarelle de bagnardUn semestre de luttes ? Les sept lettres que le matricule 34777 envoie à sa mère entre le 14 janvier et le 28 juin 1915 sont marquées du sceau de la réaction et c’est un combat qu’il engage d’abord contre lui-même. Insatiable lecteur, ses goûts au sortir de la réclusion semblent s’affiner. Les demandes de livres se multiplient comme s’il recherchait dans la lecture une réponse à la crise de dépression qui l’étreint depuis 1913. Lire Nietzsche notamment et survivre au bagne ? Jacob conçoit sa résistance morale avec « ce professeur d’énergie » ; il se persuade ainsi qu’il n’y a pas de douleur mais une idée de la douleur. Jacob reprend donc à son compte les principes du philosophe allemand et pense comme lui, le 19 avril, que « ce qui ne tue pas rend fort ». Le 28 juin, il qualifie même « le chantre de Zarathoustra » de « divin éducateur ». Prisant les concepts nietzschéens, Alexandre Jacob retrouve peu à peu une vigueur d’esprit. Il développe même toute une philosophie de la résistance basée sur l’action et le refus de l’introspection, du repli sur soi. Lire le reste de cet article »

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Deuxième semestre 1913 aux îles du Salut : malade comme un … bagnard


samedi 21 janvier 2017 par JMD

Si aux îles du Salut, balayées par les vents, le forçat Jacob peut jouir d’un espace relativement plus sain, il n’échappe en revanche ni aux tracas ordinaires que sont rhumes, fièvres et névralgies, ni aux maux issus de la claustration, de la vie carcérale et de la promiscuité. Le scorbut l’a atteint maintes fois dans les cachots de la réclusion à Saint Joseph et le premier semestre de l’année 1913 l’a trouvé « complétement schopenhaurisé ». Le second ne s’annonce pas mieux. Six mois d’hospitalisation, des douleurs insupportables au point que le fagot pense mettre fin à ses jours si le supplice recommence. Jacob souffre d’une ostéite au sternum, cette « carie des os » dont serait mort le pharaon Ramses II en -1213. Ne reste alors plus qu’à curer les parties infectées et attendre une lente, une trop lente cicatrisation. Lire le reste de cet article »

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Premier semestre 1913 aux îles du Salut : blues


samedi 17 décembre 2016 par JMD

Cela fait six mois, un peu plus même, que le matricule 34777 est sorti vivant des cachots de l’île Saint Joseph. Les trois tentatives d’évasion au cours du second semestre 1912 révèlent presque intacte sa volonté de résistance. Pour autant, ces trois échecs ainsi que les conséquences physiques de presque quatre années de claustration, mettent son moral à rude épreuve. « Je suis complètement schopenhaurisé » déclare-t-il le 11 mars 1913. Une période d’harassement et de faiblesse mentale commence. Lire le reste de cet article »

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Deuxième semestre 1912 aux îles du Salut : mais alors apparait la Belle


samedi 12 novembre 2016 par JMD

Nous pourrions croire Alexandre Jacob moins entreprenant une fois sa peine de réclusion purgée. Quarante-quatre mois d’encellulement ont de quoi épuiser l’homme qui, il y a peu, ne pesait plus que 39 kg avec ses chaussettes ! Nous pourrions le croire déprimé par la claustration, vaincu, brisé malgré une santé physique en nette amélioration. La multiplication des codes dans sa correspondance révèle qu’il n’en est rien. Les péripéties de la famille imaginaire de Barrabas montrent tout le contraire. Auguste le frère de Marie va se faire opérer ; il réclame à sa sœur trois ouvrages de la bibliothèque d’Elisabeth dont un sur la coutellerie ; mais, par la suite et du fait des vilénies d’Octave, Myra (contrepet de Marie) ne doit rien lui envoyer. Tous les forçats rêvent d’évasion ; le matricule 34777 tente d’embrasser la Belle par trois fois. Mais par trois fois, la gourgandine se dérobe. Lire le reste de cet article »

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Premier semestre 1912 sur l’île Saint Joseph : sortir du trou


samedi 15 octobre 2016 par JMD

La santé de Marie, la sienne qui s’améliore malgré un début de prolapsus rectal et une printanière grippe, des annonces de réceptions de colis et de salvatrices missives, des demandes d’envoi de linge, de livres ou encore de produits pharmaceutiques, la correspondance du bagnard 34777 révèle pour le 1er trimestre 1912 que la vie s’écoule lentement, très lentement dans les sinistres locaux de la réclusion de l’île Saint Joseph. Jacob espère vainement pouvoir encore passer devant le TMS alors que le 12 novembre de l’année précédente il était définitivement disculpé de l’accusation de dénonciation calomnieuse dans l’affaire du meurtre du forçat Vinci par le surveillant Bonal. Un voyage à Saint Laurent du Maroni lui aurait permis de prendre l’air et de briser l’ennui de l’enfermement. « C’est si monotone la vie sur ce rocher qu’un peu de changement d’horizon ne nuit pas. ».  Alors Jacob lit et rend compte de ses lectures à sa génitrice. Il se rappelle encore quelques souvenirs de cambriolages et de navigation. Mais la sortie du trou est proche et il n’a de cesse d’organiser sa résistance. La famille imaginaire de Barrabas entre en scène et la multiplication de passages codés signale au lecteur que Jacob active des réseaux de transmission du courrier clandestin, envisage des projets d’évasion malgré la censure de l’Administration Pénitentiaire et la surveillance que peut exercer la police parisienne sur sa mère et ses amis. Ainsi apprenons-nous l’extrême jalousie de la femme de Julien, les vilénies d’Octave, peut-être renseigné par Paulin et de mèche avec Elise, le « manque de flair » d’Augustin confiant ce pauvre Félicien à un « saligaud ». Est-ce Jacques ? Est-ce Lorand ? Nous n’en savons rien. Toujours est-il que le 17 juin 1912 le bagnard retrouve « l’air libre » des îles du Salut après avoir purgé 44 mois de réclusion cellulaire. Une nouvelle phase commence pour Jacob. Lire le reste de cet article »

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Boum la bijouterie


samedi 8 octobre 2016 par JMD

Jacques est un commerçant honnête. Ses affaires semblent prospérer. Mais le 7 juillet 1922 la devanture de sa bijouterie sise au 8 de la rue Fontaine à Paris est malencontreusement défoncée par un attelage de chevaux. Jacques n’a pas récupéré tout le contenu de sa boutique portant l’enseigne Floréal. Les voleurs occasionnels sont « activement » recherchés par le commissaire Legrand et ses hommes. Ils ont dû sourire quand ils ont reçu la charge d’enquêter sur cette affaire. Jacques Sautarel ne leur est en effet pas inconnu. Lire le reste de cet article »

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Amiens 8 mars 1905


samedi 5 mars 2016 par JMD

Dans les Souvenirs d’un révolté, Alexandre Jacob sait que le temps de la reprise a pris fin dès lors qu’il est interné à la prison d’Abbeville : « Tous mes projets de lutte, mes prochaines expéditions s’évanouissaient en fumée : c’est donc fini ? Tu ne verras plus rien de cela ? ». Mais, de l’anonymat du voleur, Alexandre Jacob passe à la célébrité judiciaire. Le temps des procès fait de lui une vedette des cours d’assises et confirme son militantisme libertaire. La presse n’a d’ailleurs pas manqué de relater la confrontation entre l’honnête cambrioleur et ses juges. Elle est présente en masse le 8 mars 1905 à Amiens pour l’ouverture du spectacle judiciaire. Lire le reste de cet article »

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39 kilogrammes avec les chaussettes !


samedi 28 novembre 2015 par JMD

Instinct de survie ? Si l’affaire Capeletti et le meurtre du forçat Vinci par le surveillant Bonal impriment encore leur marque à la correspondance du matricule 34777 pour l’année 1911, force est de constater que pour le premier semestre de cette année les passages devant le Tribunal Maritime Spécial et donc les envois à Saint Laurent du Maroni ne figurent pas au centre de ses préoccupations. L’enfermé, le réclusionnaire Jacob est au plus mal. Il multiplie les problèmes de santé et les envois médicamenteux de Marie, sa mère, ne parviennent pas à le soulager du scorbut, des diarrhées sanguinolentes ou encore des névralgies faciales. Effet délétère du milieu mais aussi conséquence d’une ration alimentaire insuffisante et de très basse qualité ou encore détournement des paquets reçus par les agents de la Tentiaire, l’homme puni affiche de fait une affolante et squelettique maigreur : ces derniers jours, j’avais perdu du poids mais au pesage d’aujourd’hui – constate-t-il avec une superbe ironie le 2 février – j’ai regagné deux kilos. Il est vrai que j’avais mes chaussettes … Je pèse 39 kilogrammes. J’en pesai 65 il y a un an ! Mais il est écrit que le système éliminatoire ne peut avoir raison du forçat récalcitrant … et de son active génitrice qui multiplie les démarches administratives et les appels à l’aide pour soutenir son rejeton enchristé. Jacob tient bon malgré tout et envisage même une énième Belle. Ses lettres le révèlent. Si Julien, malgré une brouille apparente avec Joseph et un début de dépression, côtoie Auguste,  c’est bien que Barrabas, par l’entremise de Tante ou de Bonne Voisine, entend fausser compagnie à Elisabeth au grand dam d’Octave. Lire le reste de cet article »

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Le mousse et les requins


samedi 7 novembre 2015 par JMD

Mais qu’allait-il faire dans cette galère ? Voir le monde qui n’est pas beau ? Suivre le chemin tracé par son alcoolique et boulanger de père ? Toujours est-il que nous ne savons pas grand-chose de la période de navigation du jeune Jacob. Une majorité des bâtiments sur lesquels il a travaillé appartiennent à la compagnie des Messageries maritimes. Rappelons également que Joseph Jacob a également œuvré pour cette compagnie. Nous n’avons pu découvrir les dossiers des Jacob, père et fils. Cela s’explique aisément. Les archives privées de cette compagnie ont été détruites, brûlées dans les années 1980, soit peu de temps après la fusion (le 23 février 1977) entre les Messageries Maritimes et la Compagnie Générale Transatlantique. Nous ne saurions même presque rien  si Alexandre Jacob, à la fin de sa vie, ne s’était pas confié à Alain Sergent son premier biographe. Quelques informations transparaissent encore dans la correspondance que l’honnête cambrioleur a pu entretenir avec sa mère depuis le bagne, avec Jean Maitron en 1948 ou encore avec les époux Passas entre 1951 et 1954. L’adolescence d’Alexandre Jacob donne ainsi  lieu à de multiples interrogations, vite résolues par une imagination débordante. L’effet, autorisé et alimenté par l’absence de source, permet d’entrevoir une jeunesse extraordinaire et accrédite l’hypothèse d’une révolte en gestation. Sur terre comme sur mer, l’enfant puis l’adolescent Jacob prendrait la mesure de la question sociale. Il y a peu Eric, webmestre du site l’Ephéméride anarchiste, a retrouvé dans un numéro du Libertaire pour l’année 1896 un article fort intéressant et riche ici d’enseignement. L’engrenage autoritaire est signé … Alexandre Jacob. Un document totalement indédit. Lire le reste de cet article »

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