Articles taggés avec ‘Marseille’

L’homme libre


samedi 19 février 2022 par JMD

« Tout jeune, le virus de justice m’a été inoculé, cela m’a valu bien des désagréments. Aujourd’hui encore, au déclin de la vie, la moindre injustice me heurte et réveille en moi le Don Quichotte de mes jeunes printemps. » 1954

Il était Georges, Attila quand il pillait les églises de France et d’ailleurs ou encore Barrabas dans les camps de travaux forcés guyanais. L’anarchiste de la Belle Époque a fini d’expier ses crimes depuis le 30 décembre 1927. Presque un quart de siècle à payer ses horribles atteintes à la propriété. Prématurément vieilli au régime de la géhenne, il aurait perdu ses repères ? Rien n’est moins faux. Alexandre Marius Jacob, « cambrioleur en retraite », honnête marchand forain au curriculum vitae particulièrement chargé,  a quarante-huit ans. Le bagne ne l’a pas brisé. Il est l’homme libre et a encore des Bastilles à faire tomber, des choses à dire et un amour à assumer. Prison, Josette, anarchie. Lire le reste de cet article »

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Claude Camous raconte…


dimanche 7 février 2021 par JMD

… à peu près n’importe quoi le 25 octobre 2016 à la salle Marius Dubois du Comité du vieux Marseille. « C’est le plus grand des voleurs ; oui mais c’est Marseillais » nous dit l’affiche jaune criard pour appâter l’adhérent de l’association. L’historien conteur, qui se targue d’avoir eu l’honneur l’année précédente d’être invité à l’émission Secrets d’Histoire de Stéphane Bern pour parler de Désirée Clary, maitresse de Napoléon et femme de Jean-Baptiste Bernadotte, va donc édifier un parterre local pour le moins grisonnant sur l’incroyable histoire de … « Marius Jacob le vrai Arsène Lupin ». Nous pouvons aisément imaginer où le fabuliste a puisé ses sources pour mettre du rythme  dans « une vie faite d’heurs et de malheurs ». Et c’est un véritable festival d’humour, de suspens, de lupinose et d’erreurs en tout genre, des Messageries maritimes à Reuilly en passant par Attila et Pierre Loti. Nous n’avons pas osé toutes les relever. La cosse peut-être. Il faut dire que la vidéo dure une plombe ! Le bonimenteur introduit sa causerie sur Alexandre Jacob – bien sûr personne ne lui a dit que Marius n’était que le deuxième prénom – en évoquant le succès de la série télévisé où « Georges Descrières incarnait avec brio le gentleman cambrioleur, ce héros populaire du roman de Maurice Leblanc ». Et, même dit avec un accent fort prononcé, on a du mal à se retenir de ne pas sourire après 15 secondes de visionnage de la vidéo mise en ligne sur You Tube le 9 mai 2019. Attention, Claude Camous raconte et nous on a des recherches jacobiennes à poursuivre… ou aquaponey. Bon film. On peut lui décerner une palme, une canne, un monocle et un chapeau haut de forme ! On repassera quand le discours sera authentique. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : mars 2020


mardi 28 avril 2020 par JMD

Le vol du mont-de-piété de Marseille…

…nourrit forcément un imaginaire qui peut rendre l’individu attachant du fait de la truculence de l’acte délictueux commis par l’audacieux personnage. Et pour cause, commis le 31 mars 1899, il est mis à jour le lendemain, 1er avril.

L’incroyable histoire pose pour autant un réel problème de sources. Quelques notes de police, conservées aux Archives contemporaines de Fontainebleau attestent néanmoins de la véracité des dires de Jacob à Danan en 1935, à Maitron en 1948, puis à Alain Sergent en 1950 : quatre hommes habillés en policiers, une perquisition en bonne et due forme au mont-de-piété de la rue du Petit-Saint-Jean, les objets du commissionnaire Gil réquisitionnés et le dit Gil emmené au palais de justice pour y être entendu… Les voleurs loin quand on découvre, le lendemain, qu’ils ne furent point de la rousse et le sieur Gil qui passe pour le dindon de la farce. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : février 2020


lundi 27 avril 2020 par JMD

Anarchiste !

Jacob, malade, abandonne sa vocation maritime et finit d’être convaincu par le prosélytisme du fils d’un voisin. Nous sommes vers 1893, soit en pleine période des attentats qui frappent la France. L’effervescence séduit un jeune garçon qui, fort de son expérience au long cours, peut ainsi concrétiser ses colères et théoriser ses observations : « J’allais aux soirées familiales, aux conférences avec l’âme d’un croyant » écrit-il à Jean Maitron en 1948. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : janvier 2020


dimanche 26 avril 2020 par JMD

Une enfance marseillaise

« J’ai vu le monde et il n’était pas beau ». Pour apocryphe qu’elle puisse être, la phrase que le voleur anarchiste prononcerait lors du procès d’Amiens le 8 mars 1905 n’en évoque pas moins l’idée d’une enfance particulièrement formatrice pour un esprit rebelle et rétif à l’autorité : les années de navigation sur les vapeurs des Messageries maritimes (après le certif obtenu en 1891) auraient ainsi façonné Alexandre Jacob, né le 29 septembre 1879 au n° 29 de la rue Navarin à Marseille. Il est le fils de Joseph Léon Jacob et de Marie Berthou. Lire le reste de cet article »

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Le Calendrier Jacob 2020 du CIRA Marseille


samedi 25 avril 2020 par JMD

Depuis une dizaine d’années, les copains du Centre international de recherches sur l’anarchisme de Marseille sortent un calendrier à thème pour financer leurs activités de collecte, de classement et d’archivage de tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec le mouvement libertaire. Il y eut Les anarchistes et le théâtre en 2017, L’anarchisme autour du monde en 2018, des dessins d’artistes anarchistes en 2019… Celui de l’année 2020 est entièrement consacré à l’honnête cambrioleur. Tiré à 350 puis à 50 exemplaires, il a très vite été épuisé. C’est pourquoi nous vous le proposons ici en téléchargement et en treize articles. Douze mois plus un pour vous édifier sur l’illégalisme, le bagne ou encore les procès de Jacob. Douze mois plus un pour organiser votre temps sans lupinose. Douze mois plus un enfin pour un droit de vivre qui ne se mendie pas mais qui se prend ! Lire le reste de cet article »

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Jacob le calendrier 2020 du CIRA Marseille


mercredi 9 octobre 2019 par JMD

Le CIRA (Centre International de Recherches sur l’Anarchisme) de Marseille édite comme les années précédentes un calendrier illustré pour financer ses activités. C’est là, notamment que l’on peut trouver et lire directement – pour ceux qui ont de bons yeux – la correspondance d’Alexandre Jacob.
Pour l’année 2020, il est justement et entièrement consacré à l’honnête cambrioleur. Le document, abondamment illustré, risque fort de devenir collector !
Le prix de l’exemplaire est de 5 euros, 20 euros pour 5 exemplaires.
Les frais de port sont de 3 euros pour un exemplaire ou de 4,50 euros pour 5 exemplaires. Le chèque à envoyer au CIRA de Marseille (bon de commande en cliquant sur le lien ci-dessous) ne sera encaissé qu’après l’envoi du calendrier. Et, comme c’est pour la bonne cause, il n’y a vraiment pas de quoi hésiter :

Calendrier 2020 souscription

 

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Jacob le Libertaire


vendredi 31 août 2018 par JMD

« Je fus donc initié à l’anarchie très jeune, entre treize et quatorze ans. Mais jusqu’à ma condamnation, rien ne prédisposait à l’illégalisme ». Alexandre Jacob ne devient pas anarchiste à une date précise comme il l’écrit à Jean Maitron en 1948 dans ses Souvenirs rassis d’un demi-siècle. C’est en effet à cette époque que, malade, il abandonne sa vocation maritime et finit d’être convaincu par le prosélytisme du fils d’un voisin des Jacob que la justice a placé entre les mains de Joseph, devenu boulanger après avoir lâché lui aussi la navigation. Nous sommes vers 1893, soit en pleine période des attentats qui frappent la France. L’effervescence politique qui en résulte a de quoi attirer, charmer, séduire un jeune garçon qui, fort de son expérience au long cours, peut ainsi concrétiser ses colères et théoriser ses observations : « J’allais aux soirées familiales, aux conférences avec l’âme d’un croyant » écrit-il encore à l’historien du mouvement libertaire. De public, Alexandre Jacob devient vite militant, fréquentant toutes sortes de réunions et intégrant le groupe de la Jeunesse Internationale à Marseille. Le Libertaire publie même les articles du jeune homme de 17 ans en 1896. Si, dans l’article « Engrenage autoritaire » paru dans le n°32 de la feuille parisienne, ce dernier narre son expérience de mousse, il élargit dans les trois papiers qui suivent son champ de démonstration et, à n’en point douter, développe une réelle disposition à la dialectique. La lutte des classes selon Alexandre Jacob a des relents individualistes. Le tsar de toutes les Russies, Flaissières le maire de toute la cité phocéenne et les syndicats du cru passent ainsi en 1896 à la moulinette. Un an plus tard, l’honnête gamin écrit encore avec ses camarades dans l’Agitateur, le journal que leur groupe vient de faire reparaître. Rien d’étonnant de la sorte à le voir repéré et manipulé cette même année par la police qui quatre ans après les vote des lois dites « scélérates » pratique encore la chasse aux anarchistes. Le 3 août 1897, Alexandre Jacob est arrêté pour fabrication d’explosifs. Lire le reste de cet article »

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Quel scénario pour le Mont de Piété de Marseille ?


dimanche 3 juin 2018 par JMD

Le vol du Mont de Piété de Marseille reste sans nul doute le premier coup d’éclat de l’honnête cambrioleur Jacob. A ce titre, il donne le ton à la geste de l’anarchiste et nourrit forcément un imaginaire qui peut rendre l’individu attachant du fait de la bonhommie, de la truculence, au final de la sympathique reproductibilité de l’acte délictueux commis par l’audacieux personnage. Pour autant l’incroyable histoire pose un réel problème de sources comme peut le laisser à penser un récent article paru sur le site internet Retronews de la Bibliothèque Nationale de France. Si le papier de Michele Pedinielli ne brille pas par son analyse, puisant allégrement chez Wikipedia et Bernard Thomas, les titres de presse utilisés soulèvent en revanche nombre de questions et en premier lieu celle d’un scénario original qui pourrait être remis en cause. Lire le reste de cet article »

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Le Travailleur de la Nuit


mercredi 26 avril 2017 par JMD

L’honnête cambrioleur serait-il en passe de devenir un phénomène culturel ? En décembre dernier, le magazine à vocation éponyme, Télérama, dressait des louanges méritées au docu-fiction d’Olivier Durie, diffusée sur la chaîne Histoire dirigée par le si peu progressiste Patrick Buisson. Le film tenait à vrai dire son rang même si, pour accrocher le spectateur, les références au héros littéraire de Maurice Leblanc ne manquaient pas et pouvaient finir par apparaître quelque peu lourdingues et déformatrices. Malgré tout, l’ambition du réalisateur parvenait à ses fins et on pouvait être honnêtement édifié sur la geste jacobienne. Nous savions prochaine et attendions avec impatience la sortie chez Rue de Sèvres du Travailleur de la Nuit, la nouvelle bande-dessinée de Matz et Chemineau. Tout vient à point à qui sait pourtant attendre. Tout vient à point même les ouvrages … à prétention biographique encensés par la critique. On n’a pas été déçu. Lire le reste de cet article »

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Premier semestre 1915 aux îles du Salut : luttes


samedi 18 février 2017 par JMD

La Belle : aquarelle de bagnardUn semestre de luttes ? Les sept lettres que le matricule 34777 envoie à sa mère entre le 14 janvier et le 28 juin 1915 sont marquées du sceau de la réaction et c’est un combat qu’il engage d’abord contre lui-même. Insatiable lecteur, ses goûts au sortir de la réclusion semblent s’affiner. Les demandes de livres se multiplient comme s’il recherchait dans la lecture une réponse à la crise de dépression qui l’étreint depuis 1913. Lire Nietzsche notamment et survivre au bagne ? Jacob conçoit sa résistance morale avec « ce professeur d’énergie » ; il se persuade ainsi qu’il n’y a pas de douleur mais une idée de la douleur. Jacob reprend donc à son compte les principes du philosophe allemand et pense comme lui, le 19 avril, que « ce qui ne tue pas rend fort ». Le 28 juin, il qualifie même « le chantre de Zarathoustra » de « divin éducateur ». Prisant les concepts nietzschéens, Alexandre Jacob retrouve peu à peu une vigueur d’esprit. Il développe même toute une philosophie de la résistance basée sur l’action et le refus de l’introspection, du repli sur soi. Lire le reste de cet article »

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Charles la poucave


samedi 19 mars 2016 par JMD

Le 12 novembre 1902, Armand Chelle, commissaire aux délégations judiciaires de Cayenne se rend à la prison de la ville pour y entendre le forçat matricule 31011 qu’il a arrêté deux jours plus tôt. Celui-ci a tenté de s’évader. Loin de s’enfermer dans un mur de silence et d’opposition à l’Administration Pénitentiaire, le fagot s’avère plutôt loquace au grand étonnement du policier qui réitère ses visites les 17, 21 et 22 de ce mois et une dernière fois le 9 décembre. De toute évidence, l’idée d’un envoi au camp de la Montagne d’Argent effraie le bagnard au plus haut point. Ouvert dès 1852, le chantier forestier, situé sur la commune d’Ouanary, est évacué douze ans plus tard, les hommes punis y tombent comme des mouches : plus de 60% de mortalité enregistrée par exemple pour la seule année 1856 ! Réoccupé partiellement en 1886, on y envoie désormais les incorrigibles, les réfractaires, ceux qui ont tenté d’embrasser la Belle. Alors, le matricule 31011 se met immédiatement à table ; il justifie son « absence illégale » par les mauvais traitements que lui ont infligé ses codétenus mais surtout, révèle par sa délictueuse expérience l’existence d’une Internationale Anarchiste de la Cambriole. Il énonce des faits, il signale des lieux, il donne des noms. Il est coutumier du fait. Quatre mois plus tard, le 22 avril 1903 au petit matin, l’agent Pruvost est tué à Pont Rémy, dans la Somme, par Félix Bour alors qu’il tenté d’arrêter avec son collègue Anquier trois cambrioleurs signalés la veille au soir à Abbeville. Le même jour Alexandre Jacob est arrêté à Airaisne non loin de là. L’instruction en vue du procès de la bande dite « sinistre » commence et, pour le juge Hatté, les révélations guyanaises du forçat 31011 ne manquent pas d’intérêt. Lire le reste de cet article »

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Amiens 8 mars 1905


samedi 5 mars 2016 par JMD

Dans les Souvenirs d’un révolté, Alexandre Jacob sait que le temps de la reprise a pris fin dès lors qu’il est interné à la prison d’Abbeville : « Tous mes projets de lutte, mes prochaines expéditions s’évanouissaient en fumée : c’est donc fini ? Tu ne verras plus rien de cela ? ». Mais, de l’anonymat du voleur, Alexandre Jacob passe à la célébrité judiciaire. Le temps des procès fait de lui une vedette des cours d’assises et confirme son militantisme libertaire. La presse n’a d’ailleurs pas manqué de relater la confrontation entre l’honnête cambrioleur et ses juges. Elle est présente en masse le 8 mars 1905 à Amiens pour l’ouverture du spectacle judiciaire. Lire le reste de cet article »

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Le fada ne fascine pas


samedi 23 mai 2015 par JMD

L’été, au Sud comme au Nord,  à l’Est comme à l’Ouest, rien de nouveau. La rubrique des canidés ratatinés semble désespérément vide, aussi vide que le verre de pastis de M. Pif-Paf après deux heures d’apéros. C’est normal ; c’est l’été et bien que le stupide animal continue  aller chercher la baballe  au milieu de la route – et Paf le chien ! – il fait chaud, ce sont les vacances, et il faudrait voir à ne pas trop surcharger l’humeur chafouine du lecteur surtout s’il déplie le canard et s’alerte des chiens écrasés à l’heure de l’estival apéro. Il faut alors égayer d’autant plus son acrimonie consumériste que les dites vacances passées à faire trempouille et à vider les verres remplis de ce liquide jaunâtre et anisé tirent à leur fin. Rien de tel alors qu’une bonne histoire de voyou qui finit bien, c’est-à-dire par la mort ou le bagne à vie. Et quand le voyou est du païs, c’est encore mieux peuchère ! Pas le dispendieux journal  qui, hélas, n’est pas donné ! Et quand le voyou local a intégré la sphère de l’imaginaire collectif, sous les traits d’un ingénieux et intrépide voleur au grand cœur, on peut alors atteindre les sommets du nirvana lupinien. La Provence, en ce 29 août 214 et sous la plume de Rémy Baldy, avec tout le sérieux qui caractérise cette éminente feuille du Midi, va nous édifier sur l’incroyable vie d’Alexan… de Marius Jacob – le prénom est mis entre guillemets – à l’occasion du jour anniversaire de son suicide, qui a eu lieu un jour plus tôt  et qui est ici envisagé comme l’apothéose d’une vie extraordinaire et fascinante. Fascinante ? Le voyou fascine, soit. La preuve, sa tombe à Reuilly est toujours fleuri  comme l’a remarqué un angevin confrère ! Arsène Lupin a existé. La preuve : la plaque tombale à Reuilly l’affirme. La preuve : le contrôleur général de la police Diaz l’a dit sur les ondes de RTL au mois de février dernier ! La preuve enfin : Jacques Cololombat l’a écrit dans une biographie que l’on pourrait croire référence !  On ne dira rien en revanche de nos commentaires censurés sur le site du journal méridional éclairant pourtant la geste et l’historiographie jacobienne. Le voyou fascine ? Pas le fada de La Provence qui a écrit cet article en tout cas. Lire le reste de cet article »

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Marseille pour les nuls, lupinose pour les cons


dimanche 3 mai 2015 par JMD

Vous êtes un gros nul et toute l’histoire de Marseille, des origines jusqu’à nos jours, va s’étaler sous vos yeux ébahis. C’est avec tout le sérieux d’un monde aux capacités encéphaliques finalement assez réduites, et inversement proportionnelles aux appétits consuméristes du lecteur ou du coup éditorial recherché, que vous allez partir à la découverte de la cité phocéenne, devenue à l’occasion en 2013 capitale européenne de la culture. C’est alors une ville, aux 111 quartiers renommés et où la vie pourrait être plus belle, que vous allez arpenter grâce ce charmant opuscule. De l’OM à l’aïoli, des calanques à la Canebière, vous découvrirez, au fil de vos pérégrinations et de votre trépidante, de votre ébouriffante, de votre stupéfiante lecture, une multitude d’anecdotes anisées, rigolotes et croustillantes. La bouillabaisse ? De Marseille ! La première carte postale ? De Marseille ! Arsène Lupin ? De Marseille pardi ! La preuve dans la concordance des temps parait-il. A ceci près que Lupin débute ses exploits littéraires en 1905 et non en 1907 dans les colonnes du magazine Je Sais Tout ! Et le petit bonhomme aux yeux exorbités, logo de la célèbre collection, nous dit qu’avec les nuls on craint dégun … sauf peut-être la lupinose car elle rend con, et c’est même à cela qu’on la reconnait. Avé l’accent, nom d’un honnête cambrioleur ! Lire le reste de cet article »

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