Articles taggés avec ‘Bernard Thomas’

Arnaud-Dominique n’a pas attrapé la lupinose


samedi 18 février 2023 par JMD

Spoiler alert ! Lancé en janvier 1995, Mon Quotidien est un journal d’actualité s’adressant aux 10-14 ans dans un style simple et pédagogique. C’est pourquoi on peut trouver des explications de vocabulaire à la fin de chaque article. Vendu uniquement par abonnement, le canard juvénile de huit feuilles traite de tous les sujets même si, bien souvent pour attirer l’œil du préadolescent, la Une affichera une tortue déformée par l’ingestion d’un sac plastique, un bébé panda né dans un zoo quelconque ou encore des enfants travaillant dans d’obscures usines d’un pays émergent. La sortie et le succès mondial au mois de janvier 2021 de la série télé Lupin chez Netflix est l’occasion d’interviewer l’historien Arnaud-Dominique Houte, sur la possibilité de l’existence d’un personnage réel ayant inspiré le créateur du gentleman-cambrioleur. Lupinose ? Lire le reste de cet article »

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Lupinose fin de saison… le débat ?


dimanche 13 juin 2021 par JMD

Le jeu de mot n’est pas terrible. Nous n’en avons pas trouvé de plus évocateur à la suite du bel article de Pierrick Starsky paru dans le n° 108 de Siné Mensuel (juin 2021) sur le cambrioleur Jacob. Si l’on excepte quelques petites boulettes sans conséquences, l’honnête papier donne une honnête chronologie de l’honnête homme pour qui le droit de vivre – et non « la liberté de vivre » – ne se mendiait pas, elle se prenait. On sent même chez l’auteur une véritable empathie. Y-a-t’il pour autant lieu de « cesser le débat » sur la lupinose comme en appelle le nota bene à la fin du sympathique papier ? Nous n’en sommes pas vraiment sûrs. Lire le reste de cet article »

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Lignesenstock, l’honnête recension


mardi 27 octobre 2020 par JMD

« C’est, tout simplement, des lignes que j’écris, que je stocke. Avec mes commentaires à moi personnels. Que vous les lisiez ou non, merci d’être passé me voir. » nous dit Jean-Michel pour présenter son blog de critiques littéraires, musicales, théâtrales et cinématographiques. Nous l’avions rencontré lors d’un salon du livre libertaire il y a fort fort longtemps et, depuis, l’infatigable lecteur a enfin ouvert l’honnête biographie commise chez l’Atelier de Création Libertaire. Procrastination devant « un pavé de 530 pages, écrit petit » ? Il y a certainement un peu de cela. Mais prenant son courage et son livre à deux mains, il a épluché le dit pavé pour en jacter deux mots par la suite et, de toute évidence, il a goûté la vision historique que L’honnête cambrioleur tente de transmettre d’Alexandre Jacob. Et si Jean-Michel Lacroûte vous conseille désormais d’en apprécier à votre tour l’honnête lecture garantie sans lupinose, c’est qu’il n’y a plus à hésiter un moment. L’honnête biographie est en commande en ligne directe sur le site de la maison mère ou chez votre libraire indépendant. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : janvier 2021


vendredi 8 mai 2020 par JMD

Tirer la première de couverture à soi

Une lampe torche qui éclaire anachroniquement dans la nuit la main s’emparant d’une liasse de billets ? Assurément c’est un roman policier ! L’homme a la posture de Fantômas, chapeau haut de forme sur la tête, une canne ou un trousseau de clés dans la main ? C’est bien sûr l’autre cambrioleur, celui de papier, que l’on voit. Et quand le couvre-chef devient chapeau melon, nous nous plongeons aussitôt dans cette si « Belle Époque ». Une chaîne ? Celle de l’oppression, celle du forçat dans son cachot ! Une scène de vol, des souris et un parapluie renversé (brochure de l’office du tourisme de Reuilly, 1993). Une incroyable histoire paradoxalement évoquée par le visage paisible de cet honorable vieillard ? Suggérer et donner l’envie de lecture dès le premier regard. Le choix de l’image, celui de son fond sont primordiaux. Consumérisme oblige, l’éditeur pratique le plus souvent un facile stéréotype et joue avec les lieux communs. Le livre doit se vendre et le contenu de l’ouvrage finit par être révélé à la lumière d’une première de couverture que l’on complète par un titre et un sous-titre pour le moins évocateurs. Cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit d’Alexandre Jacob. Lire le reste de cet article »

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Arsène Ruffin – François Lupinpin


samedi 22 septembre 2018 par JMD

C’est à l’occasion d’un débat à la Bourse du travail d’Amiens que Vincent Bernardet, journaliste à Fakir, fait l’impromptue rencontre de Julien Coupat dans les toilettes du bâtiment. Bien évidemment la narration de la drolatique entrevue n’est qu’un prétexte pour conter aux lecteurs du n°86 du « journal fâché avec tout le monde ou presque » (septembre-novembre 2018) les hilarantes réparties d’un des principaux accusés dans l’affaire dite de Tarnac et qui venait, en avril 2018, d’être relaxé par le tribunal correctionnel de Paris après des années d’acharnement politico-judiciaire. L’article, en page 26 de la feuille amiénoise devenue nationale depuis 2009, ne manque pas de faire le parallèle avec un autre inculpé célèbre aux répliques tout aussi cinglantes. Placé dans la rubrique « culture », l’auteur a intitulé son papier : Alexandre Marius Coupat ! Nous aurions pu nous réjouir de la renommée picarde de l’honnête cambrioleur. Mais Fakir a cru bon pour l’occasion de ressortir en page 27 une édifiante chronique de son fondateur publiée en 2006.  Un festival d’amalgames et d’erreurs en tout genre s’annonçait dès les premières lignes de ce long texte sur Le véritable Arsène Lupin. Le futur député de la France Insoumise bâtissait à l’époque sa renommée locale sur le sérieux de ses enquêtes politiques et sociales mais hélas pas sur la qualité de ses recherches historiques. François Ruffin a chopé la lupinose. Lire le reste de cet article »

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Le Travailleur de la Nuit


mercredi 26 avril 2017 par JMD

L’honnête cambrioleur serait-il en passe de devenir un phénomène culturel ? En décembre dernier, le magazine à vocation éponyme, Télérama, dressait des louanges méritées au docu-fiction d’Olivier Durie, diffusée sur la chaîne Histoire dirigée par le si peu progressiste Patrick Buisson. Le film tenait à vrai dire son rang même si, pour accrocher le spectateur, les références au héros littéraire de Maurice Leblanc ne manquaient pas et pouvaient finir par apparaître quelque peu lourdingues et déformatrices. Malgré tout, l’ambition du réalisateur parvenait à ses fins et on pouvait être honnêtement édifié sur la geste jacobienne. Nous savions prochaine et attendions avec impatience la sortie chez Rue de Sèvres du Travailleur de la Nuit, la nouvelle bande-dessinée de Matz et Chemineau. Tout vient à point à qui sait pourtant attendre. Tout vient à point même les ouvrages … à prétention biographique encensés par la critique. On n’a pas été déçu. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Vincent Henry


samedi 16 avril 2016 par JMD

Incontestablement, l’album de Vincent et Gaël Henry, sorti le 6 janvier dernier aux éditions Sarbacane, n’est pas passé inaperçu et la presse a dans sa grande majorité loué le travail des auteurs d’Alexandre Jacob journal d’un anarchiste cambrioleur. La BD, superbement dessinée, drôle, vivante, tout en mouvement, narre une histoire connue des jacoblogueurs. Elle vous emmène dans des contrées proches et lointaines à la fois, dans un monde où on peut être voleur et honnête, militant et théoricien de la cause anarchiste, sans pour autant se réduire à une facile – et toute commerciale – élégance morale, à un humour potache qui aurait fait la fortune d’un héros de papier. Car l’existence même d’Alexandre Jacob est ici soumis « comme un problème à vos intelligences » (déclaration « Pourquoi J’ai cambriolé ? », Germinal, n°11, du 19 au 25 mars 1905) et, surtout – ce qui ne gâche rien, bien au contraire – garanti sans lupinose aucune … ou presque. Vous allez saisir les vols de nuit de Jacob et des Travailleurs de la Nuit sans tomber dans le travers du roman d’aventure, qui fleure si bon l’illusoire extraordinaire mais n’autorise pas la perception de phénomènes historiques nettement plus larges et complexes. Gaël et Vincent Henry sont parvenus à replacer l’honnête cambrioleur dans cette lutte des classes, que d’aucuns auraient aimé voir terminée depuis la chute d’un mur à Berlin en 1989, dans cette Belle Époque qui ne le fut pas et qui envoya tant et tant de « vaincus de guerre sociale » crever outre-Atlantique. Mais de cela, il sera certainement question dans le deuxième volume du journal d’un anarchiste cambrioleur devenu bagnard. En attendant, Vincent Henry a bien voulu répondre à nos dix questions. Lire le reste de cet article »

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Lupin vole une misérable église


mercredi 20 mai 2015 par JMD

Le soleil qui tape dur comme le forgeron sur l’enclume, le chant enivrant des cigales qui frise le trouble obsessionnel compulsif, le verre plein d’un liquide jaunâtre dans une main, et, dans l’autre, deux boules de pétanque … A coup sûr, nous sommes au pays des santons. Une vedette du cru, un personnage célèbre ayant passé quelque temps dans le coin – dans le cru c’est possible aussi -, cela vaut mieux qu’une horde de déguenillés sans dent pour mettre en valeur la plus jolie des cartes postales. Et si Jésus n’est pas vraiment né en Provence – c’est donc le berger qui est tombé dans le pastis – Alexandre Jacob est passé, lui, par Puget-Ville, charmante bourgade de l’arrière-pays varois d’environ 1600 habitant à l’époque. Alexandre Jacob ? Le Cercle Pugétois, semble en ce début d’été 2012 mélanger des informations mal digérées et prise entre autres chez Bernard Thomas ou encore Wikipédia auquel le lupinien article renvoie. Le lecteur n’apprendra donc pas grand-chose, si ce n’est qu’il faut se méfier localement de la recrudescence des vols à Puget Ville ces dernières semaines. Jacob pour illustrer l’insécurité rurale galopante ? Le cambriolage de l’église Saint Sidoine, qui eut lieu après le 10 juin 1899 et peu de temps avant le vol de la bijouterie Lecomte à Toulon et le coup monté avec l’Italien Fossati au casino de Monte Carlo, ne rapporta finalement pas grand-chose. On n’en sait guère plus ; le reste (le costume d’ecclésiastique volé par exemple) n’est qu’invention. Jacob, ici prénommé Marius – les cigales, le pastis, la pétanque – et ayant revêtu les habits de Lupin, cambriole donc une misérable église. C’est peut-être pourquoi l’article frappé de lupinose s’attarde plus sur le vol de la cathédrale de Tours. On retrouve néanmoins le forfait commis à Puget-Ville dans la biographie écrite par Alain Sergent en 1950. Mais l’auteur et l’honnête cambrioleur savaient-ils d’ailleurs que le centre du village répondait au doux nom de Bourg les Crotes ? Lire le reste de cet article »

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Des fleurs pour … Jean-Yves


samedi 9 mai 2015 par JMD

Non, Jean-Yves tu n’es pas le seul à éprouver une certaine empathie envers cet illégaliste qui défraya la chronique judiciaire en 1905 et qui repose au cimetière de Reuilly dans l’Indre. Lorsqu’il cambriolait, il se prénommait Alexandre. Ce n’est qu’à partir des années 1930 que, revenu de l’enfer carcéral guyanais et devenu marchand forain, il se fit appeler Marius. Le détail a son importance. Tu fais bien d’ailleurs de remarquer dans ton blog – le Lignel – que la renommée a été oublieuse à son endroit. La mémoire des vaincus – pour paraphraser Ragon – cède hélas souvent la place à une bienveillante et facile légende. Ou plutôt, la légende s’arrange le plus souvent avec la réalité historique. Dans cet isolat géographique berrichon, tu trouveras même un musée consacré à Alexandre Jacob. Un musée ? C’est un peu exagéré … une salle avec des photocopies et des chapeaux, melons et hauts de forme, évoquant bien évidemment la Belle Epoque … et le mythe lupinien ! Le chroniqueur judiciaire que tu es aurait pu toutefois trouver d’autres références que celle produite par un chroniqueur mondain, journaliste au Canard Enchaîné, dont on sait ici les dérives historiographiques et le jeu pas très clair organisé entre le réel et l’imaginaire. Mais tu as raison de souligner que Jacob fut beaucoup plus fort encore que le bel Arsène. Beaucoup plus politisé aussi. Un anarchiste dont un de tes confrères de La Provence a mentionné il y a peu l’anniversaire de la mort … un bien joli papier estival, pas si bien documenté que cela, marqué du sceau de la lupinose et dont nous allons nous  faire très très prochainement une recension. A Reuilly la tombe d’Alexandre Marius Jacob était fleurie … comme tous les ans d’ailleurs à cette date. Espérons que ce ne fût pas un bouquet de lupins. Lire le reste de cet article »

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Vols à Brumetz


samedi 8 novembre 2014 par JMD

Il existe très peu de sources sur les deux vols commis à Brumetz, petit village de l’Aisne d’environ 200 habitants situé à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Soisson. Le coup est organisé par Félix Bour pour son entrée dans la bande des Travailleurs de la Nuit et s’inscrit dans une série de cambriolages entamée au début du mois de novembre 1902 avec l’église Saint Jacques de Compiègne. De cet édifice, Alexandre Jacob et Léon Ferré avaient rapporté 80 francs et quelques ex-voto en argent. A Brumetz, la démarche est différente. Félix Bour et Alcide Ader accompagnent les deux premiers voleurs. Lire le reste de cet article »

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Gavroche en toute bonne foi ?


dimanche 19 octobre 2014 par JMD

Le courrier des lecteurs de la revue Gavroche fait mention dans le n°138 des critiques formulées par Jean-François Amary et nous-mêmes à l’occasion de la publication dans le numéro précédent du papier de François Roux sur « le révolté à vie » Jacob. Force est de constater que les lettres ont eu droit à un traitement largement restrictif mais aussi que la réponse de l’auteur est pour le moins révélatrice d’une légère, très légère mauvaise foi. C’est pourquoi nous rajoutons à ce papier la lettre originale envoyée.

Gavroche

N°138, novembre – décembre 2004

Courrier des lecteurs, p.23

La lecture de l’article paru dans notre dernier numéro « Marius Jacob: le révolté à vie (1879-1954) » a amené deux lecteurs à réagir. Lire le reste de cet article »

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Marius Jacob: le révolté à vie


samedi 18 octobre 2014 par JMD

Nous avions réagi à l’époque lorsque l’article de François Roux sur « le révolté à vie » était paru dans la revue Gavroche en septembre-octobre  2004 ; l’auteur du papier s’inspirant largement des biographies commises par M.M. Thomas et Caruchet. De fait, l’image retranscrite ne pouvait que véhiculer de l’aventure et de l’extraordinaire ! Notre lettre, ainsi que celle de Jean-François Amary avait été en partie reproduite dans le numéro suivant de cette excellente revue. Excellente sauf dans cette narration toute lupinienne de la vie d’un honnête homme. Nous publions cet article dix ans plus tard et y rajoutons quelques notes (après les passages en rouge). Le jacoblogueur pourra ainsi prendre la mesure du processus de recomposition d’une réalité. il était pourtant aisé de ne pas se tromper et de ne pas tomber dans cet amalgame facile. Lire le reste de cet article »

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Héros de télé !


samedi 13 septembre 2014 par JMD

action et prise sur le tasLa presse écrite a largement contribué à véhiculer une image déformée d’Alexandre Jacob. Elle n’est pas le seul support médiatique à s’être emparé d’un personnage qui a peu à peu investi le champ culturel. En 1983, le scénariste Etienne Serval écrit à Robert Passas, ami de l’honnête cambrioleur, pour lui faire part d’un projet de téléfilm. Il a obtenu ses coordonnées par le biais de May Picqueray. Mais la chaîne de télévision TF1 rejette un sujet estimé « merveilleux … mais trop cher »[1]. Du héros d’un roman vrai, nous passons facilement au personnage de fiction, au héros d’un vrai roman. Car la vie d’Alexandre Jacob autorise la multiplication des scénarios, des histoires à rebondissements ; permet de tourner dans de multiples décors ; accroît de manière conséquente le nombre de personnages secondaires. Lire le reste de cet article »

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Espagne 1936


samedi 7 juin 2014 par JMD

Le calme apparent de la vie d’Alexandre Jacob ne doit pas masquer le maintien des principes et des idéaux qui, en 1905, l’envoient purger une peine de travaux forcés à perpétuité en Guyane. L’image de l’homme reclus, écrasé par le poids des souffrances subies, ne tient pas non plus au regard de son activité professionnelle et de son intégration berrichonne. Elle se brise encore plus volontiers lorsqu’en 1936 le « vieux » Marius disparaît des marchés et des foires du Val de Loire qu’il arpente en temps ordinaire. Marius est en Espagne. Lire le reste de cet article »

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Tirer la première de couverture à soi


samedi 21 décembre 2013 par JMD

Une lampe torche qui éclaire anachroniquement dans la nuit la main s’emparant d’une liasse de billet ? Assurément c’est un roman policier ! L’homme la posture de Fantomas, chapeau haut de forme sur la tête, une canne ou un trousseau de clés dans la main ? C’est bien sûr l’autre cambrioleur, celui de papier, que l’on voit. Et quand le couvre-chef devient chapeau melon, nous nous plongeons de facto dans cette si Belle Epoque. Une chaîne ? Celle de l’oppression, celle du forçat dans son cachot ! Une scène de vol, des souris et un parapluie renversé. Qui peut encore se douter de l’incroyable histoire face au visage paisible de cet honorable vieillard ? Suggérer et donner l’envie de lecture dès le premier regard. Le choix de l’image, celui de son fond sont primordiaux. Consumérisme oblige, l’éditeur pratique le plus souvent un facile stéréotype et joue avec les lieux communs. Le livre doit se vendre et le contenu de l’ouvrage finit par être révélé à la lumière d’une première de couverture que l’on complète par un titre et un sous-titre pour le moins évocateur. Cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit Alexandre Jacob. Lire le reste de cet article »

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