Articles taggés avec ‘Brie’

Vols à Coulommiers


samedi 14 mai 2016 par JMD

Le 22 janvier 1903, la police parisienne appréhende Joseph Ferrand et François Vaillant dans un garni de la rue Geoffroy L’Asnier (4e arrondissement). La perquisition amène la saisie d’objets provenant de la maison du capitaine Marty, cambriolé dans la nuit du 7 au 8 de ce mois à Nevers. Ferrand tente de dissimuler son identité. Il affirme se nommer Dunin puis déclare être Félix Bour et finit par révéler son véritable patronyme. Les deux hommes sont condamnés par les assises de la Nièvre le 8 août. Transféré à Laon pour y subir un nouveau procès, Ferrand se confie à un de ses co-détenus Collevaert. Il sait la libération proche de ce dernier et lui aurait confié des billets à l’intention de compagnons parisiens afin de préparer une hasardeuse évasion. Une fois libéré, Collevaert s’empresse de tout répéter … à la police. Et parmi les révélations, on n’apprend que la veille de leur arrestation Ferrand et Vaillant, accompagnés de Blondel, travaillaient honnêtement en Brie. Les deux larcins, entrepris à Coulommiers, sont examinés lors de la 4e audience du procès d’Amiens en 1905. Ils n’ont permis de faire main basse que sur des bijoux. Pas de quoi se payer un fromage ! Lire le reste de cet article »

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Vols à Copé-City


samedi 12 mars 2016 par JMD

Meaux n’a pas toujours été un haut lieu de la consommation (donc du racket) de pains au chocolat – ou chocolatine, c’est selon. Administrée depuis 1995 (avec un intermède de 2001 à 2005) par une des plus belles têtes à claques de la sphère médiatico-politique française, la petite commune de Seine et Marne se trouve à une quarantaine de kilomètre de Paris dont elle est reliée par train depuis 1849. La ligne de chemin de fer mène tout droit vers le Nord et la Picardie. La sous-préfecture est ainsi une cible privilégiée pour les Travailleurs de la Nuit qui y officient par trois fois en 1901 et 1902. Le butin semble conséquent pour Jacob, accompagné de Ferrand et de Ferré : un revolver, de l’argent, des actions, du linge et divers objets que l’on retrouvera dans les monts de piété de la capitale. Mais l’histoire ne dit pas si l’honnête cambrioleur, qui revendique hautement « la responsabilité de [ses] actes qui ne sont pas des crimes » lors du procès d’Amiens en 1905, est revenu de terre de Brie avec un paquet de chocolatines – ou de pains au chocolat, c’est selon – pour une non moins honnête et réparatrice collation. Lire le reste de cet article »

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  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur