Articles taggés avec ‘Jacob’

Le transporté


dimanche 27 novembre 2011 par JMD

Nous avons mis en ligne cette chanson, interpétée par Daniel Denécheau et Patrick Denain, une première fois le samedi 18 octobre 2008. Nous ne connaissons pas son auteur. Certains ont pu l’attribuer au bagnard Miet. Elle est écrite vers 1912 et est publiée en 1924 par les soins d’Antoine Mesclon. Mais elle ne semble pas avoir connu un certain succès, les bagnards préfèrant de toute évidence entonner le Chant de l’Orapu. Les éditions L’Insomniaque l’incluent une première fois, en 2000, dans le cd accompagnant le livre Au pied du mur, anthologie de textes sur la prison, puis, en 2004 dans le cd de la réédition des Ecrits de Jacob. Lire le reste de cet article »

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Le procès d’Amiens 2004


samedi 26 novembre 2011 par JMD

Détail de la carte postale présentant le transfert de la \Avec la réédition des Écrits de Jacob en 2004, L’Insomniaque a fait le choix de réduire considérablement le nombre de saynètes au profit des chansons que l’on peut entendre dans le cd qui accompagne le précieux et édifiant volume. En retenant le procès d’Amiens, le rôle central que joue cet évènement dans la vie de l’honnête cambrioleur est ainsi en avant. Cette comédie judiciaire révèle à une opinion, nourrie par la grande presse nationale au sentiment d’insécurité, une extraordinaire organisation illégaliste que les tribunaux bourgeois assortis de leurs jurys populaires ont vite fait de transformer en association de malfaiteurs. Ce que sont effectivement les Travailleurs de la Nuit. Jacob, de facto désigné comme chef (ce qui est un comble pour les anarchistes), peut alors entrer en scène et faire le spectacle. Un morceau d’environ 30 mn.

Le procès d\’Amiens 2004

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Dix questions à … Rolland Hénault


vendredi 11 novembre 2011 par JMD

Prolifique et drôle, une plume acérée et néanmoins trempée dans l’humanité de l’anarchisme, Rolland Hénault n’en finit pas, dans ses livres, de montrer les errements d’une société si peu ouverte sur le rapport à l’autre. L’écrivain et parolier cultive une force tranquille, réjouissante et vivifiante. Il ne mâche pas ses mots et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous lui donnons à nouveau la parole dans les colonnes du Jacoblog. Une cause simple à cela. Rolland connait le Berry comme sa poche et peut vous conter à l’infini une réalité, sa réalité, faite de paysans retors à l’autorité instituée, de gens du cru au tempérament bien trempé, et de Reuilly rouge ou blanc qui, bien loin de vous brûler le gosier, rend la vie nettement plus supportable. Rolland a bien voulu alors se plier au jeu des dix questions. Ses réponses sur ce pays où il ne se passerait soi-disant rien et sur une de ces célébrités, qui n’est pas le gentleman cambrioleur que vous savez et dont nous n’aurons de cesse de souligner la pertinence, l’universalité et la contemporanéité du propos, nous apparaissent éclairantes à plus d’un titre. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Olivier Bour


samedi 15 octobre 2011 par JMD

Olivier est un bon copain. Accessoirement, il philosophe auprès de la jeunesse lycéenne de Meurthe et Moselle. L’idée d’interviewer ce creuseur d’encéphale n’était, à ce titre, point déplaisante. Olivier court aussi. Il fait du karaté et du tennis … mais du sportif accompli nous n’avons cure. En revanche, l’homonyme de Félix Bour, cause, converse, discourt, baragouine, jacte, discute, bavasse, papote, jacasse et dialogue et fait la causette de fort belle manière. Et, ce qui ne gâche rien au propos de cet ancien éleveur de poules, il ne citera pas, à la manière de certains, Jean-Baptiste Botul pour impressionner son auditoire et ne professera pas un quelconque et consumériste anarchisme pour ouvrir une non moins quelconque université populaire. C’est enfin de la matière à réflexion et à débat qu’Olivier a bien voulu ici nous donner en répondant à nos dix questions autour d’un honnête cambrioleur. Lire le reste de cet article »

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Hécatombe


dimanche 2 octobre 2011 par JMD

En ce début d’année 1954, l’honnête cambrioleur en retraite Jacob se trouve en résidence libre et amicale chez M. Guy Denizeau, Indre-et-Loire. Pour égayer quelque peu la vie de ce vieil et honnête homme et certainement pour des raisons d’ordre professionnel, l’ami forain l’emmène à Paris. Là, dans la capitale qu’il n’a pas revue depuis son exil berrichon en 1934-1935, il constate, non sans amertume, les effets culturels et sociaux des Trente Glorieuses. Le Veau d’or est plus puissant que jamais à Paname, écrit-il à son ami Robert Passas. Il ne boude pas en revanche son plaisir à rendre visite à son ami Berthier et semble même réjoui, malgré un prix excessif, d’assister aux Trois Baudets à un concert de Georges Brassens. Nous pouvons en effet imaginer aisément Alexandre Jacob applaudir à l’écoute du Gorille ou d’Hécatombe. Lire le reste de cet article »

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Les traîne-misère


dimanche 25 septembre 2011 par JMD

Le retour des Communards en France ne pouvait que coïncider avec une reprise du mouvement social. Les Traîne-misère avait pourtant été écrits en exil à Londres par l’auteur du fameux Temps des Cerises. Quelques années plus tard, en 1883, Jean-Baptiste Clément demande à son ami Marcel Legay (1851-1915) de mettre en musique ce texte devenu alors d’une brûlante actualité. Lire le reste de cet article »

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Introduction CD 2004


samedi 24 septembre 2011 par JMD

La réédition augmentée des Écrits de Jacob est assortie, en 2004, d’un nouveau cd. Nous pouvons alors entendre au début de celui-ci la voix gouailleuse, façon Titi parisien, d’Olivier Cueto faire la présentation des morceaux musicaux à venir. Il justifie aussi la présence des témoignages de Pierre Valentin Berthier et de Robert Passas ; témoignages qui, comme le procès d’Amiens, se trouvaient déjà  dans les disques de 1995. Nombre de saynètes, jouées en 1995, ont ainsi disparu : Le mont de piété, une réunion de la bande, Jacob et Méric, le commandant Michel, une évasion, la recette de la cervelle, une rencontre avec Dieudonné, le Dr Rousseau et une mère. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à… L’Insomniaque


samedi 17 septembre 2011 par JMD

Tel un beau pléonasme, L’Insomniaque pourrait se lever tôt et émarger à l’esclavage salarié, à la suite cette Belle France, qu’avait si bien décrite Darien en son temps et qui, aujourd’hui, travaille plus pour gagner plus. Mais le travail tue ou rend libre. C’est selon. L’Insomniaque entend bien briser, à la manière des luddistes du début du XIXe siècle, les chaînes de l’oppression sociale et culturelle qui fait de l’individu lambda un paponnesque consommateur. Un but évident : ne pas se taire et répondre à l’injure permanente faite au droit de vivre. Depuis 1993, ses livres distillent un chouette savoir, un savant bonheur, une lumineuse et intelligente subversion. Des artisans de la lettre, un point d’honneur à ne produire que des bouquins pas chers et de qualité, et surtout une intense jubilation à tenir entre ses mains, en 1995, l’indispensable ouvrage, réédité neuf ans plus tard. C’est peu dire que la sortie des Ecrits d’Alexandre Marius Jacob, sa réédition et les trois déclinaisons de la collection A Couteaux Tirés permettent d’entrevoir autre chose qu’un singulier voleur distillant, sans parcimonie aucune, des coups plus fameux les uns que les autres. La nouvelle sortie, ce mois de septembre, des Travailleurs de la Nuit, petit opus réunissant la déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ? et les Souvenirs d’un révolté dans la collection Petites Insomnies, était l’occasion, pour le Jacoblog, de poser dix petites questions aux Insos de Montreuil. Lire le reste de cet article »

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Anars bagnards 10


samedi 6 août 2011 par JMD

Où il est développé l’idée que, de la débrouille à la punition en passant par la plainte, la morale anarchiste influe fortement la vie du fagot libertaire. Solidarité dans la survie où l’on retrouve aussi l’honnête cambrioleur Jacob. 10e épisode.

Deuxième partie : Codétenus : le cas des droits communs

Comme nous l’avons déjà montré, la partition entre « droits communs » et « politiques » n’est pas si simple pour la période et l’échantillon qui nous préoccupent. En effet, les anarchistes sont considérés par la justice lors de leur condamnation comme des prévenus de droit commun. Mais, nous l’avons exposé, ils n’étaient pas traités comme tels lors de leurs séjour au bagne. Les mesures particulières de surveillance et de traitement, auxquelles ils sont soumis montrent une discrimination certaine. Celle-ci, basée sur l’idéologie anarchiste, augmente la cohésion de notre groupe et renforce leur comportement de « résistance »[1]. Lire le reste de cet article »

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Un accusé hors-série (fin)


mardi 14 juin 2011 par JMD

André Mahé

L’homme qui servit de modèle à Arsène Lupin : l’indomptable Marius Jacob

In L’épopée de la révolte

Le roman vrai d’un siècle d’anarchie 1862 – 1962

Denoël, 1963 Lire le reste de cet article »

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Des méthodes scientifiques (suite)


lundi 13 juin 2011 par JMD

Outils de cambrioleursAndré Mahé

L’homme qui servit de modèle à Arsène Lupin : l’indomptable Marius Jacob

In L’épopée de la révolte

Le roman vrai d’un siècle d’anarchie 1862 – 1962

Denoël, 1963 Lire le reste de cet article »

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Jacob : la BA d’Olivier Durie


dimanche 5 juin 2011 par JMD

Une Bande Annonce. Une BA … ou un teaser. Franglais ou culture mondialiste, on s’en fout carrément. La BA sert de toute façon et de toute évidence à capter l’attention et à donner envie de voir le produit fini. Celle-là réussit parfaitement son coup même si on s’est gaussé un peu, un petit peu de l’inversion patronymique qu’on l’on trouvera sur le site mère. You Tube est la matrice and you are watching Big Sister.

Olivier Durie réalise un docu-fiction, un truc très à la mode, sur l’honnête cambrioleur. Les films Grain de sable ont produit la chose qui, si la BA est conforme, pourrait s’avérer fort intéressante. Pourtant, nous avons commencé par un bon éclat de rire : un vieux à moustache et en marinière. Une fin de vie et des flash back en perspective. Le papy s’affaire à son bureau. Pour la dernière fois peut-être, histoire de faire défiler le film (sic) de sa vie ?

Gros plan sur une pile de journaux. Il y a Germinal. La feuille anarchiste a été trafiquée pour que l’on puisse y voir un beau Jacob caricaturé. Et l’honnête homme se met à déclamer devant des jurés ébahis, atterrés et scandalisés que Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend ! Là, la paupière s’ouvre en plus grand ; l’intérêt est d’autant plus capté que nous notons l’originalité de l’idée. Jacob en dessin animé : fallait y penser.

Puis on assiste à quelques minutes de démonstration théorique et pratique de l’illégalisme anarchiste. Là est l’originalité réelle. Les vrais fausses images d’époque montrant des manifs et des bourgeoises se promenant sur les boulevards, les scènes où Jacob et ses complices cambriolent, fracturent une porte, un volet, celles où les voleurs courent devant un danger supposé, la contrebasse à la main ne font finalement que rythmer le récit. Mais elles suggèrent que la Belle Époque ne l’était pas vraiment.  Le récit semble surtout éviter l’insupportable cliché de l’aventurier où l’idée politique ne sert que de prétexte a postériori, de paravent ou de mauvais décor d’arrière scène. Prometteur. Alléchant. On attend d’avoir la suite. On aimerait bien la voir très vite. Bon film ? Bonne BA en tout cas. Prochainement sur les écrans. Enfin les bons.

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Voleurs et volés


samedi 4 juin 2011 par JMD

Germinal, n°11, 19-25 mars 1905Peu de plumes nationales sont venues prêter main forte aux camarades picards soutenant l’action des Travailleurs de la Nuit jugés du 08 au 22 mars 1905 au palais de justice d’Amiens.  Avec Le plus voleur des deux, Albert Libertad donnait, dans le n°11 de Germinal, une vision duale d’un procès où la justice sociale n’a pas vraiment le droit de cité. L’article Voleurs et volés, dans le même numéro de cette feuille anarchiste, reprend lui-aussi le principe d’une opposition entre la majorité asservie et la minorité possédante se rebellant sous les traits de l’illégaliste Jacob. Mais la confrontation, au regard de l’actualité internationale, et en particulier des évènements révolutionnaires russes, ne peut être que violente  … et porteuse d’espoir. Le ton se fait même messianique, l’auteur, un dénommé Souvarine, prophétisant en conclusion « une aurore nouvelle (…) où il n’y aura plus ni juges, ni volés, ni voleurs ». Lire le reste de cet article »

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Une évasion


dimanche 22 mai 2011 par JMD

Le livret de présentation du deuxième cd des Écrits de Jacob signale les souvenirs du forçat Mesclon et l’ouvrage du Dr Rousseau comme source pour le morceau L’Évasion. Olivier Cueto, un des Insomniaques, s’est aussi déplacé aux Archives de l’Outre Mer pour y compulser les rapports du bagne. Les minutes du Tribunal Maritime Spécial de Saint Laurent du Maroni viennent en effet confirmer le propos développé dans les ouvrages utilisés. Mais le titre de la saynète ne dévoile, en mettant en avant l’échec de la tentative désespérée de Belle de Joseph Ferrand le 11 octobre 1911,  qu’une partie d’un drame à rebondissements multiples. Le meurtre du forçat Capeletti par Alexandre Jacob et son complice de cambriolages le 25 décembre 1909 aurait pu envoyer les deux hommes à l’échafaud. Lire le reste de cet article »

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Lupinose 51 au Monde


mardi 3 mai 2011 par JMD

L’été est propice aux articles plus légers dans la presse nationale. Le Monde, le très sérieux Monde, l’austère Monde n’échappe pas à la règle. Le 05 août 2010, le torchon fondé par Hubert Beuve-Méry invite le courageux lecteur qui ose s’aventurer jusqu’au plus profond de ses pages intérieures à s’aventurer dans Marseille au rythme de la petite et grande histoire. Par le biais de son correspondant local, le quotidien promotionne la truculente et toute méridionale verve de Jean-Pierre Cassely, guide ou conteur ou les deux à la fois. L’homme semble connaître sa ville sur le bout des doigts ou plutôt jusqu’à la pointe de ses escarpins. Lire le reste de cet article »

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