Articles taggés avec ‘prison Chave’

Le mousse et les requins


samedi 7 novembre 2015 par JMD

Mais qu’allait-il faire dans cette galère ? Voir le monde qui n’est pas beau ? Suivre le chemin tracé par son alcoolique et boulanger de père ? Toujours est-il que nous ne savons pas grand-chose de la période de navigation du jeune Jacob. Une majorité des bâtiments sur lesquels il a travaillé appartiennent à la compagnie des Messageries maritimes. Rappelons également que Joseph Jacob a également œuvré pour cette compagnie. Nous n’avons pu découvrir les dossiers des Jacob, père et fils. Cela s’explique aisément. Les archives privées de cette compagnie ont été détruites, brûlées dans les années 1980, soit peu de temps après la fusion (le 23 février 1977) entre les Messageries Maritimes et la Compagnie Générale Transatlantique. Nous ne saurions même presque rien  si Alexandre Jacob, à la fin de sa vie, ne s’était pas confié à Alain Sergent son premier biographe. Quelques informations transparaissent encore dans la correspondance que l’honnête cambrioleur a pu entretenir avec sa mère depuis le bagne, avec Jean Maitron en 1948 ou encore avec les époux Passas entre 1951 et 1954. L’adolescence d’Alexandre Jacob donne ainsi  lieu à de multiples interrogations, vite résolues par une imagination débordante. L’effet, autorisé et alimenté par l’absence de source, permet d’entrevoir une jeunesse extraordinaire et accrédite l’hypothèse d’une révolte en gestation. Sur terre comme sur mer, l’enfant puis l’adolescent Jacob prendrait la mesure de la question sociale. Il y a peu Eric, webmestre du site l’Ephéméride anarchiste, a retrouvé dans un numéro du Libertaire pour l’année 1896 un article fort intéressant et riche ici d’enseignement. L’engrenage autoritaire est signé … Alexandre Jacob. Un document totalement indédit. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Jean Contrucci


samedi 13 octobre 2012 par JMD

Jean Contrucci est journaliste. Il écrit aussi des romans policiers pour tous, même ceux vivant au-dessus du 45e parallèle, qui, comme chacun sait, passe par Valence. Mais nous ne vous révèlerons ni Le secret du docteur Danglars, ni même la solution de L’Enigme de la Blancarde, et encore moins le nom du coupable du Double crime de la rue Bleue. Les intrigues sorties de son imagination vous plongeront avec délectation dans les Nouveaux mystères de Marseille. L’auteur insuffle un air frais, venu du Sud, au roman populaire. Cette série, faite de dix histoires qui dépassent largement le cadre du polar régional, se clôt en 2011 avec Le Somnambule de la villa aux loups. Elle vous permettra de faire connaissance avec une galerie de personnages, tous aussi singuliers les uns que les autres et évoluant dans la cité phocéenne à la fin du XIXe siècle. C’est la ville de l’honnête cambrioleur qui prend forme. C’est aussi celle de Raoul Signoret, chroniqueur judiciaire au Petit Provençal, et de son oncle Eugène Baruteau, chef des flics du cru. Je suis de Marseille et je m’en vante, dit l’honnête cambrioleur par bravade en 1905. On comprend mieux pourquoi avec Jean Contrucci qui a bien voulu se soumettre aux dix questions du Jacoblog. Dix petites questions sur le roman policier, sur le Marseille du XIXe siècle et, bien sûr, sur cet illégaliste anarchiste qu’il affectionne et qui serait une espèce de voleur volé par un autre écrivain, celui-là nettement plus septentrional. Lire le reste de cet article »

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