Articles taggés avec ‘Joseph Jacob’

Calendrier Jacob : janvier 2020


dimanche 26 avril 2020 par JMD

Une enfance marseillaise

« J’ai vu le monde et il n’était pas beau ». Pour apocryphe qu’elle puisse être, la phrase que le voleur anarchiste prononcerait lors du procès d’Amiens le 8 mars 1905 n’en évoque pas moins l’idée d’une enfance particulièrement formatrice pour un esprit rebelle et rétif à l’autorité : les années de navigation sur les vapeurs des Messageries maritimes (après le certif obtenu en 1891) auraient ainsi façonné Alexandre Jacob, né le 29 septembre 1879 au n° 29 de la rue Navarin à Marseille. Il est le fils de Joseph Léon Jacob et de Marie Berthou. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Le mousse et les requins


samedi 7 novembre 2015 par JMD

Mais qu’allait-il faire dans cette galère ? Voir le monde qui n’est pas beau ? Suivre le chemin tracé par son alcoolique et boulanger de père ? Toujours est-il que nous ne savons pas grand-chose de la période de navigation du jeune Jacob. Une majorité des bâtiments sur lesquels il a travaillé appartiennent à la compagnie des Messageries maritimes. Rappelons également que Joseph Jacob a également œuvré pour cette compagnie. Nous n’avons pu découvrir les dossiers des Jacob, père et fils. Cela s’explique aisément. Les archives privées de cette compagnie ont été détruites, brûlées dans les années 1980, soit peu de temps après la fusion (le 23 février 1977) entre les Messageries Maritimes et la Compagnie Générale Transatlantique. Nous ne saurions même presque rien  si Alexandre Jacob, à la fin de sa vie, ne s’était pas confié à Alain Sergent son premier biographe. Quelques informations transparaissent encore dans la correspondance que l’honnête cambrioleur a pu entretenir avec sa mère depuis le bagne, avec Jean Maitron en 1948 ou encore avec les époux Passas entre 1951 et 1954. L’adolescence d’Alexandre Jacob donne ainsi  lieu à de multiples interrogations, vite résolues par une imagination débordante. L’effet, autorisé et alimenté par l’absence de source, permet d’entrevoir une jeunesse extraordinaire et accrédite l’hypothèse d’une révolte en gestation. Sur terre comme sur mer, l’enfant puis l’adolescent Jacob prendrait la mesure de la question sociale. Il y a peu Eric, webmestre du site l’Ephéméride anarchiste, a retrouvé dans un numéro du Libertaire pour l’année 1896 un article fort intéressant et riche ici d’enseignement. L’engrenage autoritaire est signé … Alexandre Jacob. Un document totalement indédit. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (5 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Une mère


samedi 20 avril 2013 par JMD

Marie Jacob

Née à La Crau (Var) le 08 juillet 1860,

Morte à Reuilly (Indre) le 18 juin 1941

Marie Elisabeth Berthou, une fille de la Provence pour Alain Sergent[1]. La mère d’Alexandre Jacob est finalement assez peu connue, confinée généralement dans une espèce de second rôle alors que son existence est si inséparable de celle de l’illégaliste que l’une ne peut réellement pas se comprendre sans l’autre. Mère courage aussi ; sans elle, le matricule 34777 aurait fini sa vie au bagne. Elle est un pivot, elle est un soutien indéfectible ; elle est une mère et, au-delà du lien oedipien qui unit les deux êtres, c’est une vie extraordinaire et une personnalité originale qui s’offrent à nous. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Va petit mousse… (1e partie)


dimanche 12 juin 2011 par JMD

Jacob mousse, fonds Jacob, CIRA MarseilleAndré Mahé

L’homme qui servit de modèle à Arsène Lupin : l’indomptable Marius Jacob

In L’épopée de la révolte

Le roman vrai d’un siècle d’anarchie 1862 – 1962

Denoël, 1963 Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Le mont de piété


samedi 22 janvier 2011 par JMD

Commis le 31 mars 1899, le vol du Mont de Piété de Marseille est mis à jour le lendemain, 1er avril, ce qui, selon le mot d’Alexis Danan dans le magazine Voilà en 1935, fit rire la cité phocéenne « jusqu’aux larmes, et toute la France avec elle ».  Repris maintes fois dans des biographies romancées de l’illégaliste, dans des bandes dessinées, les sources manquent pourtant sur ce truculent larcin. Quelques notes de police, dont celle du commissaire spécial de Marseille en date du 10 juin 1899, nous autorise à identifier avec sureté (sic) les quatre personnes ayant commis le forfait. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (7 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Fou fuyant


samedi 4 avril 2009 par JMD

EvasionTout en jouant les aliénés, Alexandre Jacob s’apprête à prendre la poudre d’escampette. Le 19 avril 1900 au matin, la direction de l’asile Mont Perrin constate que la cellule n°1 est désespérément vide. Panique à Aix en Provence. Le rapport circonstancié que le médecin–chef de l’établissement psychiatrique établit le 20 de ce mois permet de reconstituer l’évasion de l’anarchiste. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (5 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Marseille, 31 mars 1899


samedi 15 novembre 2008 par JMD

Mont de PiétéLe vol du Mont de Piété fait rire « Marseille jusqu’aux larmes, et toute la France avec elle » nous dit Alexis Danan en 1935 dans le magazine Voilà. Et pour cause, commis le 31 mars 1899, il est mis à jour le lendemain, 1er avril. Repris dans le détail par Alain Sergent, on le retrouve largement romancé dans les biographies de Jacob commises par William Caruchet (Marius Jacob l’anarchiste cambrioleur, p.21-25) et Bernard Thomas (Les vies d’Alexandre Jacob, p.104-107) qui précise même : « Ce style est celui qu’adoptera Arsène Lupin ». On le retrouve dans la bande dessinée 26 rue de la Martinière, tome 4 de la série Pêcheurs d’étoiles de Lacaf et Moriquand. On peut enfin l’ouïr dans le premier des deux cd accompagnant la première édition des Ecrits de l’illégaliste chez L’Insomniaque. Pourtant les sources manquent sur ce truculent larcin. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (8 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Souvenirs d’enfance


dimanche 20 avril 2008 par JMD

Marseille par Lacaf et MoriquandLa jeunesse d’Alexandre Jacob ne fut certainement pas celle retranscrites par M.M. Thomas et Caruchet. Il convient d’écarter les images d’Epinal faisant du petit marseillais un stéréotype du lumpenprolétariat phocéen marqué notamment par l’alcoolisme du père (Joseph). C’est d’ailleurs ce qu’écrit le vieux marchand forain à Jean Maitron en 1948 dans les Souvenirs rassis d’un demi siècle : « Ma prime enfance fut heureuse ». C’est encore ce qui transparaît dans la correspondance que Jacob entretient en 1953 et 1954 avec Josette Passas. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur