Articles taggés avec ‘Aron’

Calendrier Jacob : septembre 2020


lundi 4 mai 2020 par JMD

Libérez mon fils !

1925. Depuis le reportage d’Albert Londres, deux ans plus tôt, l’époque est à une critique généralisée du bagne. Plus de dix-neuf ans que Jacob moisit en Guyane. Plus de dix-neuf ans que Marie Jacob remue ciel et terre pour revoir un jour son fils. Par tous les moyens. Même les plus illégaux.

Marie continue le combat entamé dès son acquittement au procès de Laon le 1er octobre 1905. Elle envoie des livres, du papier, des plumes, des médicaments, du linge et de la nourriture… Des boîtes de sardines avec un revolver en pièces détachées à l’intérieur aussi, comme en 1910 ! Elle écrit, beaucoup. Au ministre des Colonies, au gouverneur de la Guyane, au président. Pas une, mais des dizaines de lettres. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Libérez Jacob !


mercredi 1 août 2018 par JMD

Marie Jacob n’a jamais baissé les bras. Elle « a la foi en gomme (…) ; à terre d’un bond, elle rebondit d’un autre, toujours vivace » comme le lui écrit son bagnard de fils le 4 juin 1923 alors qu’elle tentait une démarche auprès du Grand Orient de France, établi au 16 de la rue Cadet dans le 9e arrondissement de Paris. Le « prisonnier de guerre sociale » doute pourtant au début des années 1920 de l’efficace dynamisme de sa mère aimante. Il se leurre. Secondée par André Aron, avocat et ami du sénateur-maire de Cahors Anatole de Monzie issu de la Gauche Démocrate, la vieille couturière parvient à toucher et à convaincre autour d’elle. Si l’époque est à la critique généralisée du bagne depuis les articles d’Albert Londres, la victoire électorale du cartel des gauches en 1924 ouvre une heureuse et nouvelle perspective en autorisant le relais d’une campagne de presse dans les milieux gouvernementaux. En 1925, la ténacité de Marie Jacob finit par émouvoir deux journalistes : Francis Million du Peuple et Louis Roubaud du Quotidien. L’horizon chimérique de la libération du matricule 34777 commence à s’éclaircir. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

34777 codes


samedi 5 avril 2014 par JMD

La correspondance du bagne est épluchée par l’administration pénitentiaire qui n’hésite pas à confisquer les missives dès que celles-ci lui semblent suspectes ; celles de Jacob contiennent donc de nombreux passages codés. Jacob se sert souvent de ce subterfuge pour décrire les difficultés de circulation du courrier illicite. Quelquefois il annonce des tentatives d’évasion, d’autres fois il exhorte sa mère à la plus grande prudence vis-à-vis de telle ou telle connaissance. Une grande partie des noms codés, dont les éditions L’Insomniaque font un inventaire presque complet en 1995 puis en 2004 dans les Ecrits du matricule 34777, représentent soit Jacob lui-même, soit sa mère, soit des intermédiaires, amis ou ennemis, soit des projets. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Une mère


samedi 20 avril 2013 par JMD

Marie Jacob

Née à La Crau (Var) le 08 juillet 1860,

Morte à Reuilly (Indre) le 18 juin 1941

Marie Elisabeth Berthou, une fille de la Provence pour Alain Sergent[1]. La mère d’Alexandre Jacob est finalement assez peu connue, confinée généralement dans une espèce de second rôle alors que son existence est si inséparable de celle de l’illégaliste que l’une ne peut réellement pas se comprendre sans l’autre. Mère courage aussi ; sans elle, le matricule 34777 aurait fini sa vie au bagne. Elle est un pivot, elle est un soutien indéfectible ; elle est une mère et, au-delà du lien oedipien qui unit les deux êtres, c’est une vie extraordinaire et une personnalité originale qui s’offrent à nous. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Une Mère


samedi 18 juin 2011 par JMD

Caricature de Marie Jacob au moment du procès d\'AmiensAu début de l’année 1925, Francis Million du Peuple et Louis Roubaud du Quotidien orchestrent pendant un peu plus d’un mois une intense campagne de presse en faveur de la libération du forçat matricule 34777. S’appuyant sur de nombreux témoignages, dont en particulier ceux du Docteur Rousseau, de l’ancien gestionnaire des îles du Salut Alric et surtout du fameux Albert Londres, les deux journalistes insistent dans leurs papiers sur l’expiation du criminel Jacob dont ils ne nient pas les malfaisantes atteintes à la propriété. Ils mettent d’abord et surtout en avant la douleur, l’œdipienne et fiévreuse attente, l’incroyable ténacité de la génitrice. Louis Roubaud peut ainsi rapporter le propos aimant du fils : Une mère, vois-tu, c’est l’humanité. Marie Jacob n’a en effet jamais cessé d’envisager le possible retour de son bagnard de fils et s’est toujours battu pour arriver à ses fins. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur