Articles taggés avec ‘bibliothèque’

Mes tombeaux 12


samedi 2 juillet 2022 par JMD

Les Allobroges

7ème année, n° 1285,

mercredi 11 février 1948, p. 2.

Mes tombeaux

souvenirs du bagne

par Paul Roussenq, L’Inco d’Albert Londres

XI

De CAYENNE à SAINT-LAURENT les surveillants servaient d’intermédiaires aux débrouillards

LES FORÇATS CHEZ EUX

Généralement, les transportés devaient fournir journellement huit heures de travail.

Le reste du temps, ils le passaient dans leurs cases.

La case, c’était le « home » des bagnards ; ils étaient là chez eux – sans contestation possible. Les surveillants n’y pénétraient jamais qu’en l’absence des occupants, par exemple pour opérer une fouille, ou bien lorsqu’un fait grave s’y produisait. De même que jadis les églises étaient des lieux d’asile inviolables, ainsi en était-il, par analogie, des locaux d’habitation affectés aux condamnés. Lire le reste de cet article »

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Un médecin au bagne chapitre 10


samedi 31 décembre 2016 par JMD

Fort de son expérience, le docteur Louis Rousseau a décrit un système éliminatoire sur neuf chapitres. Il s’interroge de fait dans les pages suivantes sur les causes cette barbarie carcérale qu’il a pu constater en Guyane. Les chapitres 10 et 11 peuvent sonner comme une conclusion à l’étude entreprise en dressant une comparaison avec les pratiques pénitentiaires métropolitaines et étrangères. L’école, la lecture, le travail permettent-ils de régénérer le condamné dans les geôles françaises ? Sur quelles bases s’effectuent le régime des sanctions et le recrutement des surveillants ? Ces derniers se montrent-ils moins cruels que leurs confrères d’outre-Atlantique ? Lire le reste de cet article »

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Deuxième semestre 1912 aux îles du Salut : mais alors apparait la Belle


samedi 12 novembre 2016 par JMD

Nous pourrions croire Alexandre Jacob moins entreprenant une fois sa peine de réclusion purgée. Quarante-quatre mois d’encellulement ont de quoi épuiser l’homme qui, il y a peu, ne pesait plus que 39 kg avec ses chaussettes ! Nous pourrions le croire déprimé par la claustration, vaincu, brisé malgré une santé physique en nette amélioration. La multiplication des codes dans sa correspondance révèle qu’il n’en est rien. Les péripéties de la famille imaginaire de Barrabas montrent tout le contraire. Auguste le frère de Marie va se faire opérer ; il réclame à sa sœur trois ouvrages de la bibliothèque d’Elisabeth dont un sur la coutellerie ; mais, par la suite et du fait des vilénies d’Octave, Myra (contrepet de Marie) ne doit rien lui envoyer. Tous les forçats rêvent d’évasion ; le matricule 34777 tente d’embrasser la Belle par trois fois. Mais par trois fois, la gourgandine se dérobe. Lire le reste de cet article »

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