Articles taggés avec ‘Claude Nerrand’

Héros de télé !


samedi 13 septembre 2014 par JMD

action et prise sur le tasLa presse écrite a largement contribué à véhiculer une image déformée d’Alexandre Jacob. Elle n’est pas le seul support médiatique à s’être emparé d’un personnage qui a peu à peu investi le champ culturel. En 1983, le scénariste Etienne Serval écrit à Robert Passas, ami de l’honnête cambrioleur, pour lui faire part d’un projet de téléfilm. Il a obtenu ses coordonnées par le biais de May Picqueray. Mais la chaîne de télévision TF1 rejette un sujet estimé « merveilleux … mais trop cher »[1]. Du héros d’un roman vrai, nous passons facilement au personnage de fiction, au héros d’un vrai roman. Car la vie d’Alexandre Jacob autorise la multiplication des scénarios, des histoires à rebondissements ; permet de tourner dans de multiples décors ; accroît de manière conséquente le nombre de personnages secondaires. Lire le reste de cet article »

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Une mère


samedi 20 avril 2013 par JMD

Marie Jacob

Née à La Crau (Var) le 08 juillet 1860,

Morte à Reuilly (Indre) le 18 juin 1941

Marie Elisabeth Berthou, une fille de la Provence pour Alain Sergent[1]. La mère d’Alexandre Jacob est finalement assez peu connue, confinée généralement dans une espèce de second rôle alors que son existence est si inséparable de celle de l’illégaliste que l’une ne peut réellement pas se comprendre sans l’autre. Mère courage aussi ; sans elle, le matricule 34777 aurait fini sa vie au bagne. Elle est un pivot, elle est un soutien indéfectible ; elle est une mère et, au-delà du lien oedipien qui unit les deux êtres, c’est une vie extraordinaire et une personnalité originale qui s’offrent à nous. Lire le reste de cet article »

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Libre et propriétaire


dimanche 30 décembre 2012 par JMD

Claude et Marius 6

Sixième et dernier article consacré à Alexandre Jacob dans les colonnes de la Nouvelle République du Centre Ouest, pour vanter l’exposition Sur les traces de Marius Jacob qui se tient à Reuilly durant ce mois de juin 1993. Le papier, que nous avions déjà mis en ligne le 03 juin 2008, présente un homme libre. Outre les erreurs de dates (Jacob libéré de Fresnes en 1925 puis, quelques lignes plus bas, en 1928 !!!), nous pouvons nous arrêter sur l’anecdote de l’achat de la maison qui permet à Claude Nerrand, ancien militaire, devenu président de l’office du tourisme local de sous-tendre la faiblesse de l’anarchisme de Jacob : Le voilà propriétaire !. Effet de style certainement. Mais aussi méconnaissance totale d’un mouvement et d’une idée politique dont il entend se gausser. Lire le reste de cet article »

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Le bagnard récalcitrant


samedi 29 décembre 2012 par JMD

Claude et Marius 5

Jacob est un voleur et la morale réprouve l’atteinte à la propriété. Il doit payer ses crimes. Raconter les péripéties du matricule 34477 + 300 peut devenir un exercice difficile car l’homme puni peut revêtir les habits du héros dans une institution pénitentiaire dont le seul but serait l’élimination de sa « clientèle ». L’espérance de vie du fagot à son arrivée en Guyane n’est que de cinq ans. Le bagne et ses joyeusetés sont ainsi au programme du cinquième et avant-dernier article de la série qui, dans les colonnes de La Nouvelle République du Centre Ouest, tente de faire connaître aux Reuillois leur gloire locale, même si celle-ci n’est pas du cru. Inspiré du Jacob de Bernard Thomas paru chez Tchou en 1970, le propos de Claude Nerrand n’en oublie pas moins de véhiculer la même imagerie carcérale, les mêmes édifiantes aventures, les mêmes souffrances … et les mêmes erreurs. Ici, l’honnête cambrioleur, devenu la bête noire de l’AP, n’est plus Arsène Lupin mais ressemble beaucoup à Latude ou, mieux encore, à Chéri-Bibi. L’histoire doit forcément avoir une fin heureuse sans quoi il n’y aurait pas de gloire locale. L’enfermé est libéré ici en 1928 … soit un an après sa sortie de la prison centrale de Fresnes !!! Lire le reste de cet article »

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Le temps des procès


samedi 24 novembre 2012 par JMD

Claude et Marius 4

On pourrait se lasser des écrits d’un ancien colonel narrant les péripéties d’un ennemi social. Le quatrième article de Claude Nerrand, paru dans La Nouvelle République du Centre Ouest le 19 juin 1993, fait se rencontrer chez Mme Bontemps, épicière à Reuilly, Maxime Baron et Marius Jacob. Le premier assura comme gendarme le transport sur le Loire des condamnés aux travaux forcés vers la Guyane. L’histoire du second est connue. Mais, ici, le président de l’office du tourisme de Reuilly commet l’imprudence de s’inspirer de la première biographie commise par Bernard Thomas en 1970 pour écrire son papier. De fait le forçat 34777 perd 300 points dans son numéro de matricule. Cela n’est rien bien sûr. Mais une réelle recherche en archives aurait permis d’éviter de se tromper de condamné au bagne. Cela n’est rien bien sûr même si la science historique a le souci de l’exactitude dans la narration. Il est ainsi intéressant de noter que le titre de l’article induit le lecteur dans l’erreur chronologique. Claude Nerrand va nous parler du bagne subi par Jacob pendant dix-neuf ans … et c’est la narration de l’extraordinaire procès d’Amiens (du 08 au 22 mars 1905) qui défile sous nos yeux éberlués. Lire le reste de cet article »

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Les bandits de Reuilly !


dimanche 18 novembre 2012 par JMD

Ce n’est pas parce qu’on n’attire pas la foule que l’on doit se croire dialectiquement tout permis pour créer l’évènement. Mais il y a fort à parier que l’article publicitaire de la Nouvelle République, en date du 22 septembre dernier, manque son but. Outre une dialectique mettant en lumière l’incroyable talent de muséographe d e Claude Nerrand, président de l’office du tourisme de Reuilly, nous n’avons pas été les seuls à remarquer le « petit » dérapage historiographique commis à l’encontre de Jacob Alexandre Marius : le « bandit », gloire locale qui « n’est pas un héros », peut assurément dormir tranquille. Il n’ira pas rejoindre le panthéon réactionnaire du Berry. A Jacob, la commune de Reuilly reconnaissante ? A vrai dire, nous avons cure d’un tel a priori mais force est de reconnaître à l’image de Rolland Hénault, qui n’a rien perdu de sa caustique et acide verve, dans le blog de la chanteuse Elizabeth ou dans les colonne du bulletin de l’Union Pacifiste en octobre dernier que certains peuvent tout oser … et qu’il paraitrait que c’est même un signe de reconnaissance. Bang bang ! Lire le reste de cet article »

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Chef de bande


samedi 27 octobre 2012 par JMD

Claude et Marius 3

Le troisième article de la série consacrée à Alexandre Jacob parait le 12 juin 1993 dans la Nouvelle République du Centre Ouest. L’usage étant établi, Claude Nerrand, président de l’office du tourisme de Reuilly, utilise une anecdote locale pour introduire son sujet et, surtout, pour édifier son lectorat berrichon sur les cambriolages perpétrés par le chef de ces ouvriers de la révolution. Pas de vols « jacobiens » à Bois Saint Denis à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Juste quelques jeunes maquisards venus perquisitionner un vieux marchand forain. Ainsi commence la geste des Travailleurs de la Nuit selon saint Nerrand qui n’hésite pas à forcer le trait de la réalité, quitte à tomber dans l’apocryphe propos pour mieux faire l’inventaire de quelques-uns des coups fumeux d’une bande faisant de la reprise individuelle. Toute les belle histoires ayant une fin et celle-ci ne l’étant pas, il est dit que la morale doit rester sauve. Jacob est arrêté non loin d’Abbeville le 22 avril 1903, puis conduit en prison sous les cris d’une foule haineuse criant A l’eau !. La marée devait être haute, ce jour-là, en baie de Somme distante seulement d’une petite vingtaine de kilomètres. A Reuilly, où l’on peut goûter un délicieux rouge classé AOC, on a sûrement les pieds au sec. Lire le reste de cet article »

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Faut-il sauver le musée Jacob ?


dimanche 7 octobre 2012 par JMD

Reuilly ? Le gout d’un terroir à quinze kilomètres au sud de Vierzon … et pas vraiment l‘affluence à l’office du tourisme local. Pourtant la charmante et sympathique hôtesse, qui attend le chaland à la manière de nos braves soldats scrutant  désespérément en 1940 à l’intérieur des fortifications de la Ligne Maginot le retour de Pologne de l’armée ennemie, a vite fait de vous alpaguer, trop heureuse de pouvoir justifier son salaire de saisonnière, si par aventure, ou par inadvertance, alors que vous cherchiez une station essence, un supermarché, un Maquedo ou un lieu de civilisation en pleine cagnard estival, vous franchissez l’antre touristique renommée. Bien sûr, votre éducation vous interdit de fuir en courant les jambes à votre cou. La jolie demoiselle élevée à la tarte à la patate, au boudin et au blanc du coin (classé AOC depuis 1937 tout de même !) vous indiquera alors les salles attenantes transformées en musée des arts et traditions populaires et en musée du vin. Mais, comme la bougresse a senti que vous ne goutez guère les sabots, les outils et les lits d’antan et que vous préférez, de loin, voir le pinard dans votre verre plutôt que dans un musée, elle vous vantera le nouveau consacré à la gloire locale qui, toutefois, n’est pas du cru. Lire le reste de cet article »

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Et l’innocent devint anarchiste


samedi 29 septembre 2012 par JMD

Claude et Marius 2

Le 09 juin 1993 parait, dans les colonnes de La Nouvelle République du Centre Ouest, le deuxième article de Claude Nerrand consacré à Alexandre Jacob. Le papier est accompagné d’une photographie de l’exposition qui se tient tout au long du mois dans le village berrichon sur ce personnage sur qui ont couru de nombreuses légendes. Ainsi pouvons-nous admirer, au premier plan et négligemment posés sur un guéridon, une canne, une cape et deux chapeaux melon. L’article ne dit pas si le visiteur doit faire un quelconque rapprochement avec Arsène Lupin. L’ancien colonel, en revanche, introduit son propos par un mythe édifié en vérité locale absolue. L’ancien marin, l’ancien voleur (qui n’hésite pas à confier ses anecdotes de cambrioleur à son garagiste), l’ancien bagnard aimait se reposer, chez lui à Bois Saint Denis, dans un hamac. Souvenir de ses années de navigation. Les légendes ont la peau dure. Lire le reste de cet article »

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Alexandre Jacob a son musée


mardi 25 septembre 2012 par JMD

C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages, tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités. A Reuilly dans l’Indre, lorsqu’il ne se passe rien, même s’il paraitrait que ce serait pour cette honorable raison qu’un voleur à la retraite vint s’installer, de bonnes âmes font en sorte de créer l’évènement. Mais l’évènement sent le réchauffé. Café bouillu, café foutu. La presse a relaté l’exposition Jacob en 1993. Elle a narré l’ouverture de l’impasse Jacob en 2004. Comme une suite logique, elle ne pouvait manquer celle du musée consacré à la gloire locale … qui n’est pourtant pas du cru. Car celui qu’on a parfois pris pour un héros était un bandit anarchiste ! Lire le reste de cet article »

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Demandez le programme !


vendredi 31 août 2012 par JMD

Reprendre le collier ? Serviettes, ballons, et autres accessoires de plage ont été remisés au placard des souvenirs estivaux. Dans la perspective d’une fin du monde annoncée il y a fort longtemps par des précolombiens ayant abusé de la coca, une autre fragrance, une autre angoisse, une autre soumission, rythmée par le méchant bruit de la pointeuse,  va venir confirmer le propos tenu 107 ans plus tôt par un honnête cambrioleur devant le jury populaire du tribunal bourgeois chargé de lui faire expier ses atteintes à la sacro-sainte propriété : l’homme ne peut même pas se passer de travailler ; ses muscles, son cerveau possèdent une somme d’énergie à dépenser. Ce qui m’a répugné, c’est de suer sang et eau pour l’aumône d’un salaire, c’est de créer des richesses dont j’aurais été frustré. En un mot, il m’a répugné de me livrer à la prostitution du travail. Le jacoblog poursuit sa route et le chemin qui nous emmène, après quelques honnêtes devoirs de vacances, vers la fin de l’année n’est bien sûr pavé que de bonnes intentions … et de papiers sur l’illégalisme, le bagne et la vie d’un honnête marchand forain pas si reclus que cela dans sa bicoque berrichonne. La preuve dans le programme qui suit. Lire le reste de cet article »

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Claude et Marius : jeunesse


samedi 23 juin 2012 par JMD

Claude Nerrand nous invite en juin 1993 à la découverte de Marius Jacob.  Le président de l’office du tourisme de Reuilly organise en effet en cette fin de printemps berrichon une exposition consacrée à la gloire locale, mais néanmoins méconnu du commun. L’ancien colonel a effectué quelques recherches – une lettre envoyée aux archives municipales de Marseille – lu quelques livres et recueilli les témoignages des locaux (surtout ceux de ses « vrais » amis). Pour faire venir le chaland, il donne une série de six articles sur la célébrité de Bois Saint Denis dans les colonnes de La Nouvelle République du Centre Ouest. Dans un style simple, souvent simpliste et naïf, le biographe en herbe dresse alors le portrait d’un aventurier finissant dans pays où il ne se passe rien et que lui cherche à dynamiser. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Rolland Hénault


vendredi 11 novembre 2011 par JMD

Prolifique et drôle, une plume acérée et néanmoins trempée dans l’humanité de l’anarchisme, Rolland Hénault n’en finit pas, dans ses livres, de montrer les errements d’une société si peu ouverte sur le rapport à l’autre. L’écrivain et parolier cultive une force tranquille, réjouissante et vivifiante. Il ne mâche pas ses mots et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous lui donnons à nouveau la parole dans les colonnes du Jacoblog. Une cause simple à cela. Rolland connait le Berry comme sa poche et peut vous conter à l’infini une réalité, sa réalité, faite de paysans retors à l’autorité instituée, de gens du cru au tempérament bien trempé, et de Reuilly rouge ou blanc qui, bien loin de vous brûler le gosier, rend la vie nettement plus supportable. Rolland a bien voulu alors se plier au jeu des dix questions. Ses réponses sur ce pays où il ne se passerait soi-disant rien et sur une de ces célébrités, qui n’est pas le gentleman cambrioleur que vous savez et dont nous n’aurons de cesse de souligner la pertinence, l’universalité et la contemporanéité du propos, nous apparaissent éclairantes à plus d’un titre. Lire le reste de cet article »

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Claude Nerrand, les Malbête et moi…


dimanche 19 septembre 2010 par JMD

Rollanad HenaultMon Reuilly à moi. Rolland Hénault est un gars du cru. Mais cela ne constitue pas pour lui une règle de base, l’axiome avec un grand A, une loi universelle fondamentale pour estimer supérieure la race de ses congénères berrichons. Et, dans ce Reuilly qu’il connaît si bien, sur ce sol rouge et blanc, la réalité de Marius Jacob orchestrée par l’office du tourisme local a de quoi agacer et ne sied guère à celui qui, en 1995, fit L’éloge du plouc et qui, quatre ans plus tard, vanta les Saveurs de la terre. Le co-fondateur du magazine La Bouinotte a vivement réagi, en rubrique commentaire, à notre article sur la possibilité d’un musée Jacob à Reuilly. Nous lui avons proposé de nous conter son Jacob et son patelin, ses amis et les autres. Rolland Hénault est en pleine forme ! Lire le reste de cet article »

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Mortelle randonnée à Reuilly


samedi 18 septembre 2010 par JMD

C’est l’été et c’est normal. Votre quotidien, en ce premier jour du mois d’août, a pris ses estivaux quartiers et n’a de cesse de vous vanter qui le charme d’un musée insolite, d’un lieu original à visiter, qui la douceur d’un chemin vert ou urbain à arpenter. A Reuilly, il est de coutume d’aller voir la tombe d’Arsène Lup… de Marius Jacob en suivant le guide. Si la presse nationale use de la pratique, il n’y a guère de raison pour que celle régionale en fasse autrement. Et, lorsqu’il s’agit de combler le vide estival dans ce pays où il ne se passe rien, la Nouvelle République du Centre Ouest mise, dans le Berry, sur le marronnier jacobien et son sémillant promoteur, Claude Nerrand. Sémillant ? Lire le reste de cet article »

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