Articles taggés avec ‘Pierre Valentin Berthier’

L’homme libre : la souscription


samedi 4 juin 2022 par JMD

« Tout jeune, le virus de justice m’a été inoculé, cela m’a valu bien des désagréments. Aujourd’hui encore, au déclin de la vie, la moindre injustice me heurte et réveille en moi le Don Quichotte de mes jeunes printemps. »

Alexandre Jacob 1954

Il était Georges, Attila quand il pillait les églises de France et d’ailleurs ou encore Barrabas dans les camps de travaux forcés guyanais. L’anarchiste de la Belle Époque a fini d’expier ses crimes depuis le 30 décembre 1927. Presque un quart de siècle à payer ses horribles atteintes à la propriété. Prématurément vieilli au régime de la géhenne, l’audacieux Travailleur de la nuit aurait perdu ses repères ? Rien n’est moins faux. Alexandre Marius Jacob (1879-1954), « cambrioleur en retraite », honnête marchand forain au curriculum vitae particulièrement chargé,  a quarante-huit ans. Le bagne ne l’a pas brisé. Il est L’homme libre et a encore des Bastilles à faire tomber, des choses à dire et un amour à assumer. Prison, Josette, anarchie. Lire le reste de cet article »

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Calendrier Jacob : octobre 2020


mardi 5 mai 2020 par JMD

L’homme brisé ?

« Assagi » ? Rien n’est moins faux. Le bagne ne l’a pas cassé et, même s’il semble avoir abandonné ses prétentions illégalistes, nous pouvons retrouver Alexandre Jacob à Paris aux côtés de Léo Malet dans une organisation pacifiste, ou encore chez Jeanne et Eugène Humbert contractant un mariage blanc avec une antifasciste italienne réfugiée en France. La participation active au livre du docteur Rousseau en 1930, la tenue d’une conférence avec Antoine Mesclon un an plus tôt, des articles et des témoignages pour faire libérer Paul Roussenq et Paul Vial de l’enfer guyanais, montrent qu’il n’a de cesse de dénoncer l’horreur carcérale. « À bas les prisons, toutes les prisons ! » lance-t-il encore en conclusion de sa « Lettre ouverte à Georges Arnaud » en avril 1954 dans Défense de l’homme, le mensuel de Louis Lecoin. Lire le reste de cet article »

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Lupinose célèbre méconnue


samedi 30 mai 2015 par JMD

Série estivale dans les journaux. Les uns vont aller chercher les célébrités en vacances, les autres leurs destins tragiques et, enfin, il y a ceux, ethno-centrés, qui attirent leurs lecteurs en affichant la célébrité méconnue de gloires locales. La Nouvelle République nous emmène le 25 juillet 2014 sur les traces de Pierre Valentin Berthier qui eut l’honneur quelques mois plutôt d’être l’objet d’une exposition – souvenir à Issoudun. Emmanuel Bedu, l’auteur de ce périssable papier, considère que l’ami d’Alexandre Jacob mérite la renommée et il n’a pas tort. Néanmoins, s’il s’était penché avec un peu plus de sérieux sur la chronologie de l’écrivain poète libertaire, il se serait aperçu que la fraternité existant entre les deux hommes a duré des années trente jusqu’au suicide de cet honnête cambrioleur dont on apprend ici qu’il fut le mentor caché de Maurice Leblanc ! Lupinose célèbre, berrichonne mais connue. Lire le reste de cet article »

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Marius et Pierre Valentin


samedi 14 juin 2014 par JMD

Pierre Valentin Berthier, 2004Lorsque L’Insomniaque publie en 1995 les Ecrits d’Alexandre Jacob, la maison d’édition inclut la courte correspondance que l’honnête cambrioleur a entretenue avec Pierre Valentin Berthier de 1952 à 1953. Les dix-sept lettres qui suivent sont alors précédées des Souvenirs presque éteints, texte dans lequel ce dernier raconte son amitié avec Jacob. On y apprend entre autres les démêlés du vieux marchand forain avec la résistance d’abord, puis avec une justice qui le soupçonne de marché noir aux alentours de la Libération. Berthier, par son témoignage souligne la probité, la droiture et la loyauté de son ami mort, dont il avoue s’être toujours refusé à accompagner le suicide même s’il en avait accepté l’idée. L’ancien libraire et correcteur qu’il fut, justifie d’abord le faible volume du courrier de Jacob qu’il peut ici transmettre. Car si Jacob lui a si peu écrit  c’est parce que son ami a longtemps habité à côté de chez lui. Dès lors, la correspondance ne commence qu’avec le départ du copain pour Paris en 1951 et, pour réduite qu’elle soit, elle ne permet pas moins de retrouver un homme alerte et vif, caustique et réfléchi, un esprit libre. Lire le reste de cet article »

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Espagne 1936


samedi 7 juin 2014 par JMD

Le calme apparent de la vie d’Alexandre Jacob ne doit pas masquer le maintien des principes et des idéaux qui, en 1905, l’envoient purger une peine de travaux forcés à perpétuité en Guyane. L’image de l’homme reclus, écrasé par le poids des souffrances subies, ne tient pas non plus au regard de son activité professionnelle et de son intégration berrichonne. Elle se brise encore plus volontiers lorsqu’en 1936 le « vieux » Marius disparaît des marchés et des foires du Val de Loire qu’il arpente en temps ordinaire. Marius est en Espagne. Lire le reste de cet article »

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Louis est mort


samedi 25 janvier 2014 par JMD

Nous avons en décembre dernier établi une tentative de biographie de Louis Briselance, marchand de laine puis gérant du magasin Polyplastic à Châteauroux et surtout ami de l’honnête cambrioleur Jacob. L’homme décédé en mai1963 est enterré le 24 de ce mois. Pierre Valentin Berthier, dans le n°176 de la revue de Louis Lecoin, Défense de l’Homme, en date du mois de juin suivant, dresse sa nécrologie. Le portrait établi vient confirmer l’anarchisme du forain et les théories abondancistes qu’il affectionnait mais que ne partageait pas Jacob. Mais le texte de Berthier, s’il nous révèle encore l’athéisme de Briselance, nous renseigne surtout sur la fin de vie de l’ancien voleur anarchiste à l’époque « en résidence libre et amicale chez M. Guy Denizeau, Indre-et-Loire »[1]. L’homme de lettre, ancien journaliste et correcteur, nous donne à lire une lettre de Briselance en date du 13 mai 1954. Le papier évoque les velléités de suicide du cambrioleur en retraite qui désirait mourir en bonne santé. A cette époque, le vieux Marius écrit passionnément à Josette Passas et a prévu de se donner la mort après sa venue au mois d’août à Bois Saint Denis. Il n »a pas supporté son séjour chez les Denizeau qui lisaient son courrier et avait voulu rentrer chez lui. Ceux-là mais aussi Berthier et Briselance l’aident à surmonter ses difficultés financières. Mais Briselance signale aussi un bien mystérieux « fait passé » qui affecterait grandement son moral présent. Lire le reste de cet article »

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Demandez le programme : premier semestre 2014


dimanche 22 décembre 2013 par JMD

Voler. Etre jugé. Etre condamné. Survivre. S’évader. Crever. Témoigner aussi. De tout temps et de tout lieux, le voleur, le propagandiste par le fait savent ce qui les attendent s’ils se font pincer. Il n’est pas sûr en revanche qu’ils aient mesuré le degré de violence d’une vindicte sociale exercée au nom de  la divine propriété. Le prix à payer pour que les honnêtes gens puissent dormir tranquille risque fort de dépasser toutes les attentes. C’est ce que nous enseigne l’histoire de l’honnête cambrioleur qui n’est pas qui vous savez ; c’est ce que nous apprend aussi celle de Paul, celle de Louis, celle de Jacob, celle d’Émile, celle d’Alexis ou celle de tant d’autres qui ont manié la pince-monseigneur, le browning ou la marmite. Beaucoup d’entre eux pourtant ont clamé leur droit à l’existence, leur droit de vivre qui ne se mendie pas, leur lutte des classes à la face de la servitude par le salariat et par le bulletin de vote.  Les élections municipales auront d’ailleurs lieu très bientôt et … les démocrites, après une bataille dure, éprouvante, loyale et acharnée, seront satisfaits du travail accompli. Le Jacoblog s’en fout ; il file sur sa sixième année et vous invite à découvrir et à partager cette fenêtre ouverte sur ces illégalistes, sur ces amoureux de la plume – car ils savaient écrire aussi – sur ces lieux de répression, sur ces systèmes éliminatoires. Car le droit de savoir se prend nom d’une pigne ! Lire le reste de cet article »

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Louis le forain


samedi 14 décembre 2013 par JMD

Alexandre Jacob vend des articles de bonneterie à l’enseigne Marius. « L’honnête commerçant »[1], ancien forçat, semble avoir trouvé une sorte de plénitude. Il est reconnu, estimé dans la profession et c’est en toute logique qu’une grande partie de ses amis exercent le même métier que lui. Le monde des forains parait particulièrement perméable aux idées sociales les plus avancées. Si nous ne savons pas grand-chose de Bernard Bouquereau, il est en revanche possible d’affirmer l’anarchisme de Louis Briselance dont s’inquiète la Sûreté Générale à Paris en 1937[2]. Lire le reste de cet article »

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Un dernier vol ?


samedi 23 novembre 2013 par JMD

Le 31 décembre 1927, les portes de la prison de Fresnes s’ouvrent pour Alexandre Jacob. Il a retrouvé la liberté. Il a expié ses atteintes à la propriété privé. C’est un survivant du système  bagne, de cette élimination à la française qu’il n’aura de cesse de dénoncer par la suite. Est-il pour autant un repenti ? Un régénéré ? C’est désormais un homme libre de cinquante-six ans que décrit Alexis Danan en 1935 dans l’article « Jean Valjean » pour le magazine Voilà. La faiblesse des sources autorise alors quiconque déborde d’une imagination galopante à dresser le portrait d’un homme brisé, fatigué, ne cherchant que la tranquillité et la sérénité. De la sorte, Jacob devenu Escande et Escande mué en forçat aurait revêtu les habits de Monsieur Madeleine ! Et pourtant, il aurait commis un dernier larcin avant de se faire totalement honnête. Lire le reste de cet article »

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Jacoboquizz : « Tiens ? Eung païs ! »


dimanche 10 novembre 2013 par JMD

Lorsque Fernand Joseph Désiré Contandin est né à Marseille le 08 mai 1903, Alexandre Jacob croupit depuis un peu plus d’une semaine à la prison d’Abbeville. Le premier acquiert la notoriété dans l’entre-deux-guerre d’abord comme chansonnier en reprenant le répertoire d’Ouvrard et de Polin, puis comme acteur comique. Jacob, lui, croupit aux îles du Salut. Nous ne savons pas quand les deux enfants de Phocée se sont rencontrés malgré les souvenirs de Pierre Valentin Berthier, interviewé par nos soins en 2001: « Il est venu un jour où j’interviewais Fernandel chez moi. Lors des spectacles qui étaient organisés à Issoudun, l’impresario à Fernandel, dont je ne sais le nom, et Fernandel étaient encore dans le bureau de l’appartement quand Jacob est entré tout d’un coup. En rentrant, il s’est trouvé nez à nez avec Fernandel et a dit « Tiens ! Eung païs! ». Avant guerre ? Après guerre ? Ce qui est sûr, c’est que le vieux Marius pose son barnum le samedi, jour de marché à Issoudun. Cela n’a à vrai dire que peu d’importance. Nous ne savons pas non plus ce que les deux hommes ont bien pu se raconter … certainement des histoires d’une ville dont on peut se vanter d’en être.

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Jacoboquizz


samedi 2 novembre 2013 par JMD

Le vieux était venu rendre visite à son jeune ami mais Pierre Valentin était occupé. Le jeune localier de La Marseillaise, ex-Journal du département de l’Indre, travaillait pour un ancien torchon collabo désormais feuille communiste. Ce qui amusait beaucoup le cambrioleur en retraite qui s’était fait marchand forain dans le Berry.  Les deux hommes étaient anarchistes. Le jeune et le vieux, s’estimaient et Marius venait souvent manger chez Pierre valentin lorsqu’il posait son barnum lors de la foire d’Issoudun le samedi. Ce jour-là, Pierre Valentin était occupé et quelle ne fut pas la surprise du vieux Marius de se trouver nez à nez devant un gars du pays devenu un Monsieur. Le Spountz avait fait du chemin. Il était en tournée. Marius se tient derrière lui sur la photographie. On ne sait pas ce qu’ils se sont dit, s’ils ont parlé de ce coin de l’hexagone dont on peut se vanter ni même exactement quand la scène a eu lieu.  Ce que l’on sait c’est que toi, camarade jacoblogueur, tu vas te creuser les méninges pour nous dire qui est cet homme qu’a reçu Pierre Valentin Berthier et que l’honnête marchand forain Jacob a eu l’heureuse surprise de trouver chez son ami ? C’est un jacoboquizz. Il y avait longtemps qu’on n’en avait pas proposé un (on profite en réalité du fait qu’Eleuthera n’a pas répondu hélas à nos 10 questions) et, comme d’habitude, il n’y a strictement rien à gagner … Alors ? A vos claviers et on vous donnera la réponse en image dimanche 10 novembre.

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PVB


samedi 6 octobre 2012 par JMD

Godelure tenait en grande estime son copain Pierre Valentin Berthier ; en lisant les quelques lignes qu’il nous a envoyées le 02 juillet dernier, nous nous apercevons qu’il s’agit certainement plus que de l’estime. Une communauté d’esprit devait rapprocher ces deux pacifistes invétérés soudés par une amitié de plus de trente ans comme aurait pu dire l’autre. Mais, il y a peu, PVB est passé centenaire de l’autre côté du décor. La presse « amie » n’a hélas que très peu évoqué le poète, l’homme de lettres, le militant anarcho-pacifiste, l’ami de tant de compagnons libertaires dont Alexandre Jacob. L’autre presse non plus d’ailleurs. Godelure lui rend un ultime et magnifique hommage. Ce n’est pas une oraison funèbre car les morts sont tous de braves types. C’est la reconnaissance de la rectitude faite homme. C’est l’histoire d’un mec loyal, honnête et droit. Lire le reste de cet article »

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Claude et Marius : jeunesse


samedi 23 juin 2012 par JMD

Claude Nerrand nous invite en juin 1993 à la découverte de Marius Jacob.  Le président de l’office du tourisme de Reuilly organise en effet en cette fin de printemps berrichon une exposition consacrée à la gloire locale, mais néanmoins méconnu du commun. L’ancien colonel a effectué quelques recherches – une lettre envoyée aux archives municipales de Marseille – lu quelques livres et recueilli les témoignages des locaux (surtout ceux de ses « vrais » amis). Pour faire venir le chaland, il donne une série de six articles sur la célébrité de Bois Saint Denis dans les colonnes de La Nouvelle République du Centre Ouest. Dans un style simple, souvent simpliste et naïf, le biographe en herbe dresse alors le portrait d’un aventurier finissant dans pays où il ne se passe rien et que lui cherche à dynamiser. Lire le reste de cet article »

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Salut à Toi camarade


mercredi 9 mai 2012 par JMD

Il avait connu Mauricius, Jacob, Lecoin, Faure et plein d’autres encore ; il était la mémoire de cette idée libertaire venue de la fin du XIX et du XXe siècles ; il avait l’âme ouverte sur les hommes et sur l’anarchie ; il avait une maîtrise parfaite de la langue française alors qu’il n’avait pas usé ses fonds de culotte bien longtemps sur les bancs de l’école républicaine ; un coeur gros et des yeux qui pétillent sans pour autant se faire d’illusion sur la nature dégueulasse de nos sociétés modernes ; nous l’avions rencontré trois fois et éprouvé immédiatement une indéfectible amitié, un profond respect devant cette sagesse bonhomme, cette finesse sans dieu ni maître, cet esprit libre ; il nous avait raconté son ami Marius ;  Suzanne nous servait du café et nous avions causé, chez lui au pied de la Butte à Paris ; il avait 100 ans et il est mort le 6 mai dernier. Salut Pierre-Valentin Berthier. Tcho l’ami.

Un recueillement aura lieu autour de Pierre-Valentin le Vendredi 11 Mai 2012 à 10 heures au Funérarium de Ménilmontant 7 Boulevard de Ménilmontant 75011 Paris.Selon sa volonté, Une cérémonie de recueillement sera organisée au crématorium du Père Lachaise le Vendredi 11 Mai 2012 à 11 heures 30. L’inhumation de l’urne aura lieu dans sa sépulture de famille le Mardi 15 Mai 2012 à 14 heures au cimetière d’Issoudun (Chemin du Postillon 36100 ISSOUDUN).

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La mort volontaire de Marius 1


samedi 24 décembre 2011 par JMD

Nous terminons la diffusion des cd accompagnant les Écrits d’Alexandre Jacob. Dans le troisième, issu de la réédition de 2004, L’Insomniaque a caché deux morceaux, chacun de deux donne la parole à un ami de l’honnête cambrioleur lisant des extraits du texte qu’il a pu écrire dans Défense de l’Homme au mois de septembre 1954, soit quelques jours après le suicide l’homme aimé. Ces deux morceaux apparaissaient déjà en 1995. Ils étaient réunis dans le titre Le Marché, saynète de 12 mn environ, narrant entre autre la rencontre entre Robert Passas et le vieux Marius sur un des marchés du Berry. Ici, Pierre Valentin Berthier dit implicitement son admiration pour le justicier et prodigieux Jacob et donne son point de vue sur la reprise individuelle. Jacob devient de la sorte un docteur Schweitzer de l’anarchie dont l’œuvre a valeur de morale de la révolte. Se révolter plutôt que s’indigner et avoir honte d’avoir honte. Lire le reste de cet article »

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