Articles taggés avec ‘Deuxième Guerre Mondiale’

Un autre médecin au bagne


samedi 18 avril 2020 par JMD

Les magazines spécialisés, revues, gazettes et autres cahiers d’associations, aussi multiples et diverses soient-ils, disposent d’un lectorat particulièrement ciblé. Il est alors rare d’y dénicher un intérêt certain quand on n’est pas de « la maison » ou quand on ne cultive pas le même jardin. En 1981 le recueil de textes écrits par des médecins de marine, la plupart anciens élèves de l’École de Santé Navale de Bordeaux avait de quoi éveiller notre curiosité bien des années plus tard. La plupart des auteurs que l’on peut lire dans Sillages et feux de brousse ne sont pas des écrivains au sens propre mais ils rapportent leurs témoignages d’une vie hors du commun. Et celle du médecin Edmond Georges nous apparait alors éclairante à plusieurs titres. Lire le reste de cet article »

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Commémort l’été 2014


samedi 5 juillet 2014 par JMD

première tombe d\'Alexandre JacobPanem et circensis estivaux. Eté 1914. Eté 1944. Eté 2014. L’été est meurtrier. Les serviettes de plages s’en souviennent-elles ? Les beaux et démocratiques principes de façade seront à n’en point douter très vite remisés au rayon des vieilleries surannées à refourguer les jours de vide-greniers. Commémoration consumériste : la guerre c’est mal ; travailler c’est bien ; et voler c’est pas beau. La guerre c’est mal, sauf dans un stade ou 22 australopithèques mongoloïdes courent après une baballe. Travailler c’est bien surtout quand il faut suer pour l’aumône d’un salaire. Sois heureux d’en avoir un ! Et voler, c’est toujours pas beau. On connait la chanson. Alors, plutôt que de pleurer sur ces pauv’ Tommies venus s’éclater sur les plages normandes face aux rafales des fridolines mitraillettes, plutôt que de s’émouvoir du viandard sacrifice de nos braves poilus dans leurs tranchées pour le Dieu Patrie ; plutôt que de mugir comme ces féroces soldats parce que les hommes des cavernes modernes courent toujours après la baballe qui va dans le filet de nos défaites sociales ; pédalent toujours en faisant le tour de nos désillusions égalitaristes hexagonales ; le Jacoblog se souvient qu’il y a bientôt soixante ans un honnête cambrioleur, revenu de l’enfer carcéral guyanais, réussissait sa dernière Belle par injection de morphine. 28 août 1954, dans un pays où il ne se passait rien, où il ne se passe toujours rien … même dans le musée qui lui est consacré. Deux mois de chansons pour Alexandre Marius Jacob. Pour honorer son droit de vivre qui ne se mendie pas. Ecouter et voir l’honnête homme. Le chanter aussi jusqu’au 28 août. Deux mois de chansons. Des classiques. Des connues. Des moins connues. 49 en tout. Sur le vol, sur l’anarchie, sur le bagne et sur plein d’autres choses encore. Des petites perles sans oublier les morceaux électro de l’incroyable Projet Jacob du copain Rank. Salut l’ami, pendant deux mois c’est ton anniversaire. Vive les enfants de Cayenne ! Vienne l’anarchie ! « Et comme on a les mêmes choses sur le cœur, un jour on pourrait chanter en chœur » (Manifeste, François Béranger, 1973) ? Lire le reste de cet article »

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Chef de bande


samedi 27 octobre 2012 par JMD

Claude et Marius 3

Le troisième article de la série consacrée à Alexandre Jacob parait le 12 juin 1993 dans la Nouvelle République du Centre Ouest. L’usage étant établi, Claude Nerrand, président de l’office du tourisme de Reuilly, utilise une anecdote locale pour introduire son sujet et, surtout, pour édifier son lectorat berrichon sur les cambriolages perpétrés par le chef de ces ouvriers de la révolution. Pas de vols « jacobiens » à Bois Saint Denis à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Juste quelques jeunes maquisards venus perquisitionner un vieux marchand forain. Ainsi commence la geste des Travailleurs de la Nuit selon saint Nerrand qui n’hésite pas à forcer le trait de la réalité, quitte à tomber dans l’apocryphe propos pour mieux faire l’inventaire de quelques-uns des coups fumeux d’une bande faisant de la reprise individuelle. Toute les belle histoires ayant une fin et celle-ci ne l’étant pas, il est dit que la morale doit rester sauve. Jacob est arrêté non loin d’Abbeville le 22 avril 1903, puis conduit en prison sous les cris d’une foule haineuse criant A l’eau !. La marée devait être haute, ce jour-là, en baie de Somme distante seulement d’une petite vingtaine de kilomètres. A Reuilly, où l’on peut goûter un délicieux rouge classé AOC, on a sûrement les pieds au sec. Lire le reste de cet article »

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Lyon automne 1938


samedi 6 décembre 2008 par JMD

Lyon, vue du balcon des amis de Jacob, automne 1938Nous ne savons pas qui sont les gens sur les photographies qui suivent. Tout au plus, pouvons-nous situer ces personnes sur Lyon. Il ne peut s’agir d’Honoré Bonnefoy et de sa famille. L’ancien Travailleur de la Nuit est mort en 1930. Nous doutons qu’il puisse s’agir encore de Paul Vial, rencontré aux îles du Salut et pour la libération de qui Jacob a œuvré à partir de 1927. Les clichés ont été pris à l’automne 1938. Lire le reste de cet article »

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Le voilà propriétaire !


mardi 3 juin 2008 par JMD

Marius et Paulette heureux propriétaires selon C Nerrandla maison du propriétaire JacobLa Nouvelle République du Centre Ouest

25 juin 1993

A la découverte de Marius Jacob

La fin d’un aventurier

Marius Jacob sort libre de Fresnes en 1928. Il se suicide en 1954, à Bois Saint Denis. Récit de la fin de sa vie. Lire le reste de cet article »

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Sur les pas de Marius Jacob : Claude Nerrand


lundi 12 mai 2008 par JMD

La Marseillaise 5 avril 2001La presse berrichonne n’a pas manqué bien sûr de relater cet évènement reuillois que fut notre rencontre avec le président de l’office du tourisme de ce petit village riant, au bord de l’Arnon, à la fin du mois de mars 2001 (Voir le papier de La marseillaise du Berry à la fin de cet article). Claude Nerrand nous a confié un carton de papiers relatifs à Marius Jacob. Il s’agissait de recherches que l’ancien lieutenant-colonel avait effectuées pour les besoins de l’exposition qu’il a monté sur l’anarchiste, considéré alors comme un vieil homme tranquille. Si ce dossier, constitué en 1993,  n’est pas fondamental pour la connaissance de l’illégaliste, il contient certaines informations intéressantes sur la fin de sa vie, sur le rapport ambigu et mythique avec Arsène Lupin mais aussi sur la famille du vieux marchand forain de Bois Saint Denis. Lire le reste de cet article »

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INTERVIEW DE PIERRE VALENTIN BERTHIER


dimanche 13 avril 2008 par JMD

Piere Valentin BerthierParis, le 14 février 2001

Berthier : Vous savez comment les choses ont commencé pour faire connaître la vie de Jacob ? Moi, j’avais donc avant la guerre… Non ce n’est pas pendant la guerre. Pendant la guerre, nous étions complètement coupés de Paris et puis, pendant la guerre, vous pensez bien, il n’était pas question de faire un livre sur Jacob. En outre, toute la correspondance entre la zone libre et la zone occupée n’a été rétablie qu’après l’entrée des Allemands dans la zone libre après 1942. Il y avait à Paris, forcément entre 1944 et 1951 (puisque nous avions quitté Issoudun en 1951), Fernand Planche, un personnage du mouvement anarchiste qui avait été secrétaire d’un mouvement intitulé « La Synthèse Anarchiste« , dont le but était de concilier, tout au moins de rapprocher les doctrines et les militants de l’anarchisme pacifiste et de l’anarchisme individualiste. Lire le reste de cet article »

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