Articles taggés avec ‘Alexis Danan’

L’homme libre : la souscription


samedi 4 juin 2022 par JMD

« Tout jeune, le virus de justice m’a été inoculé, cela m’a valu bien des désagréments. Aujourd’hui encore, au déclin de la vie, la moindre injustice me heurte et réveille en moi le Don Quichotte de mes jeunes printemps. »

Alexandre Jacob 1954

Il était Georges, Attila quand il pillait les églises de France et d’ailleurs ou encore Barrabas dans les camps de travaux forcés guyanais. L’anarchiste de la Belle Époque a fini d’expier ses crimes depuis le 30 décembre 1927. Presque un quart de siècle à payer ses horribles atteintes à la propriété. Prématurément vieilli au régime de la géhenne, l’audacieux Travailleur de la nuit aurait perdu ses repères ? Rien n’est moins faux. Alexandre Marius Jacob (1879-1954), « cambrioleur en retraite », honnête marchand forain au curriculum vitae particulièrement chargé,  a quarante-huit ans. Le bagne ne l’a pas brisé. Il est L’homme libre et a encore des Bastilles à faire tomber, des choses à dire et un amour à assumer. Prison, Josette, anarchie. Lire le reste de cet article »

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L’homme libre


samedi 19 février 2022 par JMD

« Tout jeune, le virus de justice m’a été inoculé, cela m’a valu bien des désagréments. Aujourd’hui encore, au déclin de la vie, la moindre injustice me heurte et réveille en moi le Don Quichotte de mes jeunes printemps. » 1954

Il était Georges, Attila quand il pillait les églises de France et d’ailleurs ou encore Barrabas dans les camps de travaux forcés guyanais. L’anarchiste de la Belle Époque a fini d’expier ses crimes depuis le 30 décembre 1927. Presque un quart de siècle à payer ses horribles atteintes à la propriété. Prématurément vieilli au régime de la géhenne, il aurait perdu ses repères ? Rien n’est moins faux. Alexandre Marius Jacob, « cambrioleur en retraite », honnête marchand forain au curriculum vitae particulièrement chargé,  a quarante-huit ans. Le bagne ne l’a pas brisé. Il est l’homme libre et a encore des Bastilles à faire tomber, des choses à dire et un amour à assumer. Prison, Josette, anarchie. Lire le reste de cet article »

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Un dernier vol ?


samedi 23 novembre 2013 par JMD

Le 31 décembre 1927, les portes de la prison de Fresnes s’ouvrent pour Alexandre Jacob. Il a retrouvé la liberté. Il a expié ses atteintes à la propriété privé. C’est un survivant du système  bagne, de cette élimination à la française qu’il n’aura de cesse de dénoncer par la suite. Est-il pour autant un repenti ? Un régénéré ? C’est désormais un homme libre de cinquante-six ans que décrit Alexis Danan en 1935 dans l’article « Jean Valjean » pour le magazine Voilà. La faiblesse des sources autorise alors quiconque déborde d’une imagination galopante à dresser le portrait d’un homme brisé, fatigué, ne cherchant que la tranquillité et la sérénité. De la sorte, Jacob devenu Escande et Escande mué en forçat aurait revêtu les habits de Monsieur Madeleine ! Et pourtant, il aurait commis un dernier larcin avant de se faire totalement honnête. Lire le reste de cet article »

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Une mère


samedi 20 avril 2013 par JMD

Marie Jacob

Née à La Crau (Var) le 08 juillet 1860,

Morte à Reuilly (Indre) le 18 juin 1941

Marie Elisabeth Berthou, une fille de la Provence pour Alain Sergent[1]. La mère d’Alexandre Jacob est finalement assez peu connue, confinée généralement dans une espèce de second rôle alors que son existence est si inséparable de celle de l’illégaliste que l’une ne peut réellement pas se comprendre sans l’autre. Mère courage aussi ; sans elle, le matricule 34777 aurait fini sa vie au bagne. Elle est un pivot, elle est un soutien indéfectible ; elle est une mère et, au-delà du lien oedipien qui unit les deux êtres, c’est une vie extraordinaire et une personnalité originale qui s’offrent à nous. Lire le reste de cet article »

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Intraitable ouvrage


dimanche 9 septembre 2012 par JMD

Nous pourrions nous réjouir de la publicité faite à l’honnête cambrioleur à l’occasion de la sortie aux éditions Riveneuve de l’ouvrage du cinéaste Jacques Colombat. Invité ici, convié là (et notamment par la Bibliothèque sociale de Merlieux dans l’Aisne le 19 avril dernier), l’auteur parle d’Alexandre Marius Jacob, le forçat intraitable. Seulement, on peut légitimement se demander s’il a vraiment quelque chose à dire tant l’ouvrage commis enfonce maladroitement des portes de connaissance, hélas pour lui, déjà ouvertes. Lire le reste de cet article »

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La recette de la cervelle


samedi 30 avril 2011 par JMD

cervelle humaineLe livret de présentation du deuxième cd des Ecrits en 1995 précise, non sans un certain humour, à propos de La recette de la cervelle que « Jacob raconta à Alain Sergent cette savoureuse anecdote » que l’on peut aussi retrouver par deux fois sous la plume d’Alexis Danan. Le journaliste, auteur en 1937 de Cayenne, rappelle la scène anthropophage dans Le crépuscule du justicier, article paru dans Franc-tireur le 03 août 1954, peu de temps avant le suicide de Jacob. Il l’évoque encore dans son livre de souvenirs L’épée du scandale (Robert Laffont, 1961). Mais dans le premier papier ce n’est pas le matricule 34777 qui fait manger de la cervelle de détenu aux agents de la Tentiaire mais le forçat Lambert. Dans sa deuxième version, Danan précise que Jacob est bel et bien l’auteur de cette vengeance tragi-comique tout en n’oubliant pas d’indiquer que le fameux plat était beurré et persillée ! Lire le reste de cet article »

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Les tournées de Marius


samedi 21 novembre 2009 par JMD

Les tournées de Marius, 1939

17 janvier 1931. Le tribunal de commerce de la Seine inscrit à son registre la naissance de la très honorable maison de vente Marius. L’ancien chef d’atelier Jacob de l’entreprise Marivaux est devenu marchand forain. Il  porte le matricule 494323 et parcourt les marchés de la région parisienne. Sur son étal : du tissu, des articles de bonneterie. Mais l’honnête commerçant ne rentre semble-t-il pas dans ses fonds et quitte la capitale pour venir s’installer dans l’Yonne, non loin d’Auxerre. Lire le reste de cet article »

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Genèse d’une lettre


dimanche 18 octobre 2009 par JMD

La lettre ouverte au procureur de Marseille que publie post-mortem L’Unique en décembre 1954 est née dans la douleur. Peut-être est-ce pour cette raison que le « cambrioleur en retraite » Jacob en tire une certaine rancœur vis-à-vis du mouvement libertaire, déliquescent au sortir du second conflit mondial, et plus particulièrement de Louis Lecoin et de ses proches. Il estime l’équipe de Défense de l’Homme trop sectaire. Le magazine n’a en effet pas jugé bon de publier un document montrant pourtant l’infatigable épistolaire qu’il fut. Lire le reste de cet article »

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La lettre au proc


samedi 17 octobre 2009 par JMD

Nous ignorons les raisons qui, au début de l’année 1954, ont poussé le « cambrioleur en retraite » Jacob à effectuer une demande d’extrait de casier judiciaire auprès des services de la préfecture des Bouches du Rhône. Toujours est-il que le fait alimente sa vindicte contre le fisc et les agents de l’Etat. A vrai dire, la colère du vieil anar n’a fait que croître depuis son arrestation et sa condamnation à la fin de la guerre pour quelques mètres de tissus non déclarés. Lire le reste de cet article »

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A-phorismes d’août (23)


dimanche 23 août 2009 par JMD

Il faudrait que tous ceux qui ont une fonction judiciaire, pénitentiaire soient astreints à purger six mois de taule, règlement à la clé, avant obtention de leur diplôme, de leur brevet.

Lettre à Alexis Danan, 23 août 1954

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Vol à Rochefort


dimanche 17 août 2008 par JMD

Chez Pierre Loti, Sceren-CRDP Poitou-Charentes, 2008En janvier 1903, Pierre Loti est une personnalité reconnue du monde littéraire. Sa maison natale, qu’il aménage depuis les années 1890 à la mode orientaliste, présente aussi des salles gothiques et renaissances, le tout né de l’imagination débordante et vagabonde du romancier. C’est là qu’Alexandre Jacob commet un vol devenu aujourd’hui mythique. Alain Quella-Villeger est professeur à Poitiers. Natif de Rochefort, comme son sujet de prédilection, et docteur es lettres en histoire contemporaine, il connaît tout ou presque de la célébrité charentaise. Son dernier ouvrage, « Chez Pierre Loti, une maison d’écrivain voyageur », vient tout juste de sortir au Sceren-CRDP du Poitou-Charentes. Dans ce livre, richement illustré et accompagné d’un DVD, le biographe du bourlingueur ne manque pas d’évoquer la visite de cette demeure par les Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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