Articles taggés avec ‘matricule 34477’

Le bagnard récalcitrant


samedi 29 décembre 2012 par JMD

Claude et Marius 5

Jacob est un voleur et la morale réprouve l’atteinte à la propriété. Il doit payer ses crimes. Raconter les péripéties du matricule 34477 + 300 peut devenir un exercice difficile car l’homme puni peut revêtir les habits du héros dans une institution pénitentiaire dont le seul but serait l’élimination de sa « clientèle ». L’espérance de vie du fagot à son arrivée en Guyane n’est que de cinq ans. Le bagne et ses joyeusetés sont ainsi au programme du cinquième et avant-dernier article de la série qui, dans les colonnes de La Nouvelle République du Centre Ouest, tente de faire connaître aux Reuillois leur gloire locale, même si celle-ci n’est pas du cru. Inspiré du Jacob de Bernard Thomas paru chez Tchou en 1970, le propos de Claude Nerrand n’en oublie pas moins de véhiculer la même imagerie carcérale, les mêmes édifiantes aventures, les mêmes souffrances … et les mêmes erreurs. Ici, l’honnête cambrioleur, devenu la bête noire de l’AP, n’est plus Arsène Lupin mais ressemble beaucoup à Latude ou, mieux encore, à Chéri-Bibi. L’histoire doit forcément avoir une fin heureuse sans quoi il n’y aurait pas de gloire locale. L’enfermé est libéré ici en 1928 … soit un an après sa sortie de la prison centrale de Fresnes !!! Lire le reste de cet article »

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Le temps des procès


samedi 24 novembre 2012 par JMD

Claude et Marius 4

On pourrait se lasser des écrits d’un ancien colonel narrant les péripéties d’un ennemi social. Le quatrième article de Claude Nerrand, paru dans La Nouvelle République du Centre Ouest le 19 juin 1993, fait se rencontrer chez Mme Bontemps, épicière à Reuilly, Maxime Baron et Marius Jacob. Le premier assura comme gendarme le transport sur le Loire des condamnés aux travaux forcés vers la Guyane. L’histoire du second est connue. Mais, ici, le président de l’office du tourisme de Reuilly commet l’imprudence de s’inspirer de la première biographie commise par Bernard Thomas en 1970 pour écrire son papier. De fait le forçat 34777 perd 300 points dans son numéro de matricule. Cela n’est rien bien sûr. Mais une réelle recherche en archives aurait permis d’éviter de se tromper de condamné au bagne. Cela n’est rien bien sûr même si la science historique a le souci de l’exactitude dans la narration. Il est ainsi intéressant de noter que le titre de l’article induit le lecteur dans l’erreur chronologique. Claude Nerrand va nous parler du bagne subi par Jacob pendant dix-neuf ans … et c’est la narration de l’extraordinaire procès d’Amiens (du 08 au 22 mars 1905) qui défile sous nos yeux éberlués. Lire le reste de cet article »

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