Articles taggés avec ‘procès’

Jean Valjean 1935


jeudi 21 août 2008 par JMD

Voilà, 18 mai 1935Affirmer que l’article que donne Alexis Danan sur le forçat « régénéré » Jacob, dans le magazine Voilà le 18 mars 1935, est sérieusement orienté peut sembler être un doux euphémisme. La prose du journaliste écrivain, auteur cinq ans plus tôt de Cayenne, peut expliquer le fait. Il rencontre d’ailleurs l’anarchiste pour l’occasion à Amboise. Lire le reste de cet article »

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Vénéneuse noblesse


lundi 18 août 2008 par JMD

armureL’examen du cambriolage commis à Compiègne, le 11 février 1903, chez Mme de Frézals, permet à l’orateur Jacob de discourir sur l’état de noblesse après s’être attaqué aux rentiers, aux militaires et à la religion. L’anarchiste ne cherche pas bien sûr à justifier les 72 kilogrammes d’argenterie dérobée chez la dame bien née. Il offre au jury d’Amiens, le 13 mars 1905, et surtout au public venu curieux écouter le surprenant voleur, sa vision de la lutte des classes et du matérialisme historique pour reprendre une terminologie marxiste. Le président Wehekind tente bien encore une fois d’empêcher le malfaiteur de discourir crânement lors de cette cinquième audience du procès des Travailleurs de la Nuit. Rien n’y fait. Jacob entend bien régler son compte à la noblesse. Lire le reste de cet article »

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Vive le feu !


lundi 11 août 2008 par JMD

feuA Amiens, du 8 au 22 mars 1905, Alexandre Jacob est poursuivi pour association de malfaiteurs, tentative de meurtre, vols, vols avec effraction … et incendie volontaire. L’examen du cambriolage commis chez Mme Postel dans la nuit du 21 au 22 février 1903 à Evreux en compagnie de Léon Ferré et de Félix Bour lui permet de se justifier devant les jurés de la cour d’assises de la Somme. Il peut ainsi lors de cette troisième déclaration de la 5e audience digresser sur la violence en politique. Et l’honnête cambrioleur de placer ses actes criminels dans le cadre d’une guerre sociale menée à la bourgeoisie triomphante. Mais le brasier purificateur peut également avoir sa logique pratique. Lire le reste de cet article »

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Le héros du jour


dimanche 10 août 2008 par JMD

le brigadier Anquier, héros de carte postaleLe brigadier Anquier (et non Auquier) n’a croisé la route d’Alexandre Jacob qu’une seule fois. Et la rencontre fut brève. Elle fut violente et sanglante. Mortelle aussi. 22 avril 1903. Gare de Pont Rémy. 6 heures du matin. Auquier et l’agent Pruvost descendent du premier train. L’appel téléphonique du sieur Leleu, la veille au soir, les a mis sur la piste des « voleurs d’Abbeville », ceux-là même qui ont tenté de cambrioler la demeure de Mme Tilloloy. Mais les trois hommes interpellés ne se laissent pas faire. Le revolver de Félix Bour refroidit irrémédiablement le collègue d’Anquier qui n’est que blessé par les balles de Jacob Il est alors le seul survivant de ce que les indigènes du cru nomment encore aujourd’hui « l’affaire d’Abbeville ». La presse nationale parle elle du « drame de Pont Rémy ». Lire le reste de cet article »

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Clarenson le fou chantant


dimanche 22 juin 2008 par JMD

Jules Clarenson, mars 1905 A Amiens, Jules Clarenson rejoue le registre de la folie. Cela lui avait réussi à Marseille en 1891 et à Bordeaux en 1892. Systématiquement envoyé en asile psychiatrique (Montperrin à Aix en Provence, Cadillac en Gironde), il en profite pour s’évader presque aussitôt. Bien qu’il se défende devant le jury de la Somme d’être anarchiste pour mieux justifier son aliénation mentale, la stratégie adoptée ne fonctionne pas comme il l’entend. Lire le reste de cet article »

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Jacob et les hommes de robe


vendredi 13 juin 2008 par JMD

Assiette au beurre 12 octobre 1901, dessin de JossotLe principal accusé du procès de la « bande sinistre » ne manque pas d’égratigner dans ses déclarations et réparties cinglantes les gens de justice. Car ils sont, à ses yeux, des garants de cet ordre bourgeois honnis. N’a-t-il pas écrit sur un billet négligemment laissé dans la demeure du juge Hulot au Mans, le 9 juin 1901 : « Au juge de paix, nous déclarons la guerre ». Le message est signé Attila. A Amiens, Jacob assume pleinement ses actes. La déclaration qu’il fait sur les magistrats est la deuxième qu’il arrive à placer lors des débats de la cour d’assises. Lire le reste de cet article »

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La rente selon Jacob


samedi 7 juin 2008 par JMD

Les bons bourgeois par DaumierLa 1e déclaration de Jacob, le 9 mars 1905, a été très vite interrompue par le président Wehekind qui aimerait bien,  devant la charge de travail qui incombe au tribunal chargé d’examiner les vols des Travailleurs de la Nuit, faire en sorte que l’insolent anarchiste ne revendique et ne déclame pas trop souvent devant les jurés d’Amiens. Il sait au regard du grand nombre de reporters présent l’importance que peut prendre le discours du principal accusé et l’image qu’il peut en tirer. Ici, comme dans toutes les autres déclarations qu’il pourra faire, Jacob revendique hautement ses actes comme autant d’attaques lancées aux portefeuilles de ces parasites sociaux que sont les rentiers, les nobles, les militaires, etc. Lire le reste de cet article »

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Le voilà propriétaire !


mardi 3 juin 2008 par JMD

Marius et Paulette heureux propriétaires selon C Nerrandla maison du propriétaire JacobLa Nouvelle République du Centre Ouest

25 juin 1993

A la découverte de Marius Jacob

La fin d’un aventurier

Marius Jacob sort libre de Fresnes en 1928. Il se suicide en 1954, à Bois Saint Denis. Récit de la fin de sa vie. Lire le reste de cet article »

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L’Illustration à Amiens 18 mars 1905


jeudi 29 mai 2008 par admin

L\'Illustration 18 mars 1905L’ILLUSTRATION

N° 3238

18 MARS 1905

La bande d’Abbeville

Depuis le 8 mars, les débats d’un procès sensationnel se déroulent devant la cour d’as­sises de la Somme, procès important par la qualité des accusés et le nombre des crimes qui leur sont reprochés.

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Dieu est mort à Amiens


jeudi 29 mai 2008 par JMD

l\'Eglise sur la terre, caricatureLa déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ? n’est pas la seule que Jacob tente de placer au palais d’injustice d’Amiens. Il n’y parvient pas pour celle-là. Son expulsion de la salle d’audience, le 14 mars 1905, l’en empêche. Il réussit en revanche à déclamer huit fois avant cette date, soit autant d’attaque contre les piliers de l’ordre libéral, un ordre qui n’était pas encore une prétendue valeur politique de gauche. Jacob est bien passé de la propagande par le vol à celle par la parole. Force est de reconnaître que l’illégaliste maîtrise parfaitement sa dialectique anarchiste. Lire le reste de cet article »

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L’idéal sublime de Léon Pélissard


samedi 24 mai 2008 par JMD

Léon Pélissard dans Le Monde Illustré 25 mars 1905Comme pour Alexandre Jacob, Jacques Sautarel et Marius Baudy, le procès d’Amiens (8-22 mars 1905) donne à Léon Pélissard l’occasion de pouvoir exprimer hautement ses convictions libertaires, de dire son « idéal sublime ». Lire le reste de cet article »

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Les recels et les mensonges de Jacques Sautarel


samedi 24 mai 2008 par JMD

bijouetrie SautarelLors du procès d’Amiens (8-22 mars 1905) Jacques Sautarel n’a de cesse de s’ériger en victime. Victime d’abord des affirmations accusatrices de Gabrielle Damiens, l’amante de Joseph Ferrand. Victime ensuite de la vindicte policière qui s’ingénierait à charger un écrivain anarchiste connu. Le bijoutier nie en bloc les accusations de recel qui sont portées contre lui. Il ne connaît les Travailleur de la Nuit que parce que, comme eux, il est interné à la prison d’Abbeville depuis 1904. Lire le reste de cet article »

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Sur les pas de Marius Jacob : Claude Nerrand


lundi 12 mai 2008 par JMD

La Marseillaise 5 avril 2001La presse berrichonne n’a pas manqué bien sûr de relater cet évènement reuillois que fut notre rencontre avec le président de l’office du tourisme de ce petit village riant, au bord de l’Arnon, à la fin du mois de mars 2001 (Voir le papier de La marseillaise du Berry à la fin de cet article). Claude Nerrand nous a confié un carton de papiers relatifs à Marius Jacob. Il s’agissait de recherches que l’ancien lieutenant-colonel avait effectuées pour les besoins de l’exposition qu’il a monté sur l’anarchiste, considéré alors comme un vieil homme tranquille. Si ce dossier, constitué en 1993,  n’est pas fondamental pour la connaissance de l’illégaliste, il contient certaines informations intéressantes sur la fin de sa vie, sur le rapport ambigu et mythique avec Arsène Lupin mais aussi sur la famille du vieux marchand forain de Bois Saint Denis. Lire le reste de cet article »

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COUR D’ASSISES (Encyclopédie anarchiste)


lundi 5 mai 2008 par JMD

logo livre anarchisteOn appelle Cour d’Assises la juridiction chargée de juger, définitivement et sans appel, les infractions à la loi pénale qualifiées « crimes » et punies de peines « afflictives et infa­mantes », depuis la réclusion jusqu’à la peine de mort L’appréciation du fait, c’est-à-dire la culpabilité ou la non-culpabilité de l’accusé appartient au jury, l’appli­cation de la loi et de la peine à la Cour. Lire le reste de cet article »

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Le procès d’Orléans, 24 juillet 1905


dimanche 4 mai 2008 par JMD

le Républicain Orléanais 25 juillet 1905La relation du procès d’Orléans par la presse locale présente un double avantage. Elle nous permet en premier lieu de retrouver Alexandre Jacob et Royère, l’infirmier qui avait aidé l’anarchiste à s’évader de l’asile Montperrin d’Aix en Provence en 1900. Il s’agit là d’une des rares sources venant confirmer la narration que fait Alain Sergent de l’arrestation avortée par l’agent Couillot de l’illégaliste. Le Républicain Orléanais se complait alors à faire ce qui avait fait pour le procès d’Amiens, mais sur un jour seulement, un récit dramatico-comique du débat judiciaire offert dans la salle d’audience du palais d’injustice. Lire le reste de cet article »

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