Articles taggés avec ‘procès’

Les bons mots de Jacob à Orléans


samedi 3 mai 2008 par JMD

Le palais de justice d\'Orléans vers 1900Le procès d’Orléans s’ouvre le 24 juillet et se déroule en une seule journée. Il  ne revêt pas l’importance de la session des assises de la Somme. Pourtant il n’en constitue pas moins une sorte d’acte final où Jacob risque la peine de mort puisqu’il est jugé pour deux cambriolages (ceux de la rue de Chanzy et de Loigny) mais également pour tentative d’assassinat sur la personne de l’agent Couillot qui avait tenté en 1901 de l’interpeller. Marius Royère, complice et ami, n’échappe pas à la police. Arrêté et interné à la prison de Fontevraud, il y meurt le 6 février 1905. Jacob doit donc comparaître seul. Si la presse nationale semble avoir délaissée le procès d’Orléans ; pour celle du Loiret, en revanche, il y a là matière dans une affaire où elle attend les facéties et les impertinences du « célèbre bandit« . Lire le reste de cet article »

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L’HUMANITE 1905


mardi 29 avril 2008 par JMD

L\'Humanité Une du 18 avril 1904Lorsque paraît le premier numéro de L’Humanité, le 18 avril 1904, grâce notamment aux subsides de la bourgeoisie dreyfusarde, Jean Jaurès entend bien faire de ce « journal quotidien socialiste » un instrument d’unification des gauches françaises une feuille d’information défendant ouvertement la laïcité et la classe ouvrière. Malgré des débuts prometteurs, l’année 1905 s’annonce sombre pour le journal. Son tirage ne cesse de chuter. Si nous pouvons y retrouver la plume d’Octave Mirbeau, les sympathies libertaires s’y font pourtant rares. Lire le reste de cet article »

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Histoire de SES yeux


vendredi 25 avril 2008 par JMD

Les yeux de Jacob 1950Une grande majorité des témoignages, articles, souvenirs, etc…, que nous avons pu récolter sur Alexandre Jacob, mettent en avant l’attrait physique du personnage. L’image de Jacob, amplement déformée, remodelée, recomposée depuis sa mort en 1954, découle de cette vive émotion qu’a suscitée le procès d’Amiens du 8 au 22 mars 1905.  La vulgarisation des thèses lombrosiennes sur le criminel-né trouve alors dans la presse un exemple des plus probants et la description physique du « chef » des Travailleurs de la Nuit doit ainsi renforcer le portrait du criminel atavique. Mais le charisme d’Alexandre Jacob ne fait guère de doute non plus. Son regard intrigue, dérange, pénètre, séduit, bien après sa condamnation et son envoi au bagne. L’homme, lui-même, était conscient de cette particularité parfois gênante, parfois très heureuse. Florilège Lire le reste de cet article »

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Le juge Hatté instruit l’affaire d’Abbeville


mardi 22 avril 2008 par JMD

l\'oeil de la police L’arrestation d’Alexandre Jacob et de Léon Pélissard, le 23 avril 1903, marque le début de l’instruction menée contre la «bande sinistre ». Le commissaire Girault, en poste à Abbeville, rend régulièrement compte au préfet de la Somme et au directeur de la Sûreté générale de l’avancement de l’instruction judiciaire menée au sujet « des cambrioleurs Jacob et autres ». Le 4 juin 1903, il estime qu’elle « donne lieu à des découvertes intéressantes au point de vue de la sûreté générale ». Quatorze jours plus tard, « l’instruction suit son cours normal ». Mais, face à l’ampleur de l’organisation mise à jour, le commissaire ne prévoit la fin des recherches entreprises par le juge Hatté que vers la fin de l’été 1904. Le 1er novembre 1903, ce dernier écrit au procureur général d’Amiens pour faire état de l’avancement de ses investigations : Lire le reste de cet article »

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Le procès d’Amiens vu par La Gazette des Tribunaux


mardi 22 avril 2008 par JMD

palais de justice d\'AmiensMalgré un tirage limité et ciblé ,la Gazette des Tribunaux, journal né en 1825 et spécialisé dans le compte-rendu de procès, n’échappe pas à la mode du fait divers qui fait la fortune des grandes feuilles nationales. Ce fait divers, qu’elle nomme AFFAIRE pour bien se différencier des journaux populaires, n’en constitue pas moins un fonds de commerce, initialement destiné à un public de juristes qu’elle perd à la fin du XIXe siècle pour s’approprier un lectorat de curieux, avides de sensationnel. Le journal peut alors se targuer de son ancienneté. Stendhal n’aurait-il pas imaginé Le Rouge et le Noir de la lecture de  la Gazette des Tribunaux en 1827 ? Et, de ces chroniques bourgeoises et « morales » du palais d’injustice, à l’image de celles d’Albert Bataille dans ses Causes criminelles et mondaines, se dégage l’éternel sentiment d’insécurité et son corollaire politique : la nécessité de réforme allant dans le sens de plus de répression bien sûr. Le procès d’Amiens, dit « de la bande d’Abbeville », du 8 au 22 mars 1905, n’échappe pas à la règle. Lire le reste de cet article »

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Les bons mots de Jacob : Amiens, 8-13 mars 1905


lundi 21 avril 2008 par JMD

 palais de justice d\'Amiens

Si le procès des Travailleurs de la Nuit retient dans un premier temps l’attention par l’incroyable dispositif de sécurité censé assurer la sérénité des débats de la Cour d’Assises d’Amiens, très vite le principal accusé attire sur lui la majorité des commentaires. Jacob étonne, Jacob fait rire, Jacob séduit. Dès lors, les rieurs viennent au palais d’injustice assister au spectacle d’une tragédie devenue comique. Le but du voleur est simple. En raillant aussi bien juges, que jurés, témoins et victimes, il espère charger son cas pour alléger celui de ses co-accusés. Le but de l’anarchiste est double. Il espère également pouvoir placer des professions de foi que l’on peut considérer comme autant de théories libertaires de l’illégalisme. La salle peut alors rire de bon cœur et le reporter du Petit Journal écrire le 14 mars 1905 : « Décidément, on pourrait se croire au Palais Royal et non au Palais de Justice. Le public et messieurs les jurés eux-mêmes, malgré la gravité de leur fonction, semblent s’amuser énormément ». Florilège. Lire le reste de cet article »

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INTERVIEW DE PIERRE VALENTIN BERTHIER


dimanche 13 avril 2008 par JMD

Piere Valentin BerthierParis, le 14 février 2001

Berthier : Vous savez comment les choses ont commencé pour faire connaître la vie de Jacob ? Moi, j’avais donc avant la guerre… Non ce n’est pas pendant la guerre. Pendant la guerre, nous étions complètement coupés de Paris et puis, pendant la guerre, vous pensez bien, il n’était pas question de faire un livre sur Jacob. En outre, toute la correspondance entre la zone libre et la zone occupée n’a été rétablie qu’après l’entrée des Allemands dans la zone libre après 1942. Il y avait à Paris, forcément entre 1944 et 1951 (puisque nous avions quitté Issoudun en 1951), Fernand Planche, un personnage du mouvement anarchiste qui avait été secrétaire d’un mouvement intitulé « La Synthèse Anarchiste« , dont le but était de concilier, tout au moins de rapprocher les doctrines et les militants de l’anarchisme pacifiste et de l’anarchisme individualiste. Lire le reste de cet article »

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Jacques SAUTAREL


mercredi 9 avril 2008 par JMD

SAUTAREL Jacques Bonaventure François (dit Rossignol)

Né à Llado (Espagne) le 5 janvier 1870, mort à une date inconnue, Fils de Jean et de Marie Tresent (de nationalité espagnole), marié à Marie Tixier (née à La Chatre en 1870), deux enfants : Lucien (mort en 1917) et Carmen, bijoutier et écrivain.

Jacques Sautarel a toujours nié son implication au sein des Travailleurs de la Nuit. Il n’a jamais cessé d’affirmer avoir rencontré Alexandre Jacob pour la première fois lors de leur détention commune à la prison d’Abbeville en 1904. Tout concourt pourtant à donner un rôle important au bijoutier anarchiste dans la bande d’illégalistes. Les aveux de Joseph Ferrand lors de l’instruction en vue du procès d’Amiens (du 8 au 22 mars 1905), les déclarations de la concubine de celui-ci (Gabrielle Damiens) le mettent formellement en cause. C’est d’ailleurs chez lui que cette dernière se rend le 9 janvier 1903 pour y déposer les produits d’un vol commis par son amant à Bourges quatre jours plus tôt. C’est encore lui que le police signale à Sète en février 1902 en compagnie d’Ernest Saurel, chez qui Alexandre Jacob a formé sa première brigade de cambrioleurs. Lire le reste de cet article »

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Joseph FERRAND


mercredi 9 avril 2008 par JMD

FERRAND Joseph (dit Dunin)

Né le 9 janvier 1880 à Varambon (Ain), mort à un date inconnue en Guyane. Fils de Joseph et d’Anne Perrin. Anarchiste illégaliste.

L\'Illustration 18 mars 1905

Souvent qualifié par la presse de principal lieutenant d’Alexandre Jacob, Joseph Ferrand n’est pas un inconnu des annales judiciaires. Il subit 11 condamnations avant d’être arrêté à Nevers le 22 janvier 1903 et, à Amiens, dans le cadre du procès des Travailleurs de la Nuit, il est poursuivi pour 39 vols. C’est à Marseille que la police remarque une première fois ce colporteur de journaux « au caractère emporté, parlant beaucoup et d’allure décidé ». Il quitte cette ville (où il a rencontré Jacob) le 31 août 1898. Inscrit à l’Etat Vert des anarchistes portés disparus (n°188 puis n°475), la carrière de Joseph Ferrand passe par Paris et se termine au bagne où il doit subir sa peine de 20 ans de travaux forcés. Les aveux de son amante, Gabrielle Damiens, ont permis en 1903 le démantèlement de la bande Jacob. Lire le reste de cet article »

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Jules CLARENSON


mercredi 9 avril 2008 par JMD

CLARENSON Jules Alexandre Gabriel (dit Albert Puis, Fournil, le Baron, Canet, Audierne)

Né à Saintes le 31 janvier 1867, mort à Saint Jean du Maroni le 19 juillet 1927. Fils d’André et de Maria Fragniaud.

Jules Clarenson, mars 1905

Anarchiste illégaliste, l’existence de Jules Clarenson est, selon l’expression employée par le journal La France du 18 septembre 1896, « un véritable roman criminel ». L’homme vient d’être arrêté à cette date à Montpellier en flagrant délit de cambriolage. Il n’en est pas à son coup d’essai. Le 20 décembre 1884, la Cour d’Assises de la Gironde le condamne à 3 ans d’emprisonnement pour vol et tentative d’homicide. Lire le reste de cet article »

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Félix BOUR


mercredi 9 avril 2008 par JMD

BOUR Félix (dit Herselin, Tellier)

 Né à Paris le 13 mai 1881, mort à l’île Saint Joseph (Guyane) le 7 septembre 1914. Fils naturel de Félicie Moulard, domestique, mariée à un dénommé Bour dont il a pris le patronyme. Ouvrier typographe et anarchiste illégaliste.

Félix Bour, Archives Préfecture de Police de Paris

Félix Bour n’a subi aucune condamnation avant qu’il ne rencontre Alexandre Jacob aux Causeries Populaires d’Albert Libertad dans le XVIIIe arrondissement de Paris en 1901. Enfant réputé doux, poli et docile, il est élevé par sa grand-mère à Brumetz (Aisne). Enfant de chœur, il fait aussi les courses pour la châtelaine du village. Après son certificat d’étude, il devient apprenti typographe à Paris. Son beau-père escomptait le voir s’engager dans l’armée, Félix Bour est un des membres actifs de la bande des Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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Marius BAUDY


mercredi 9 avril 2008 par JMD

BAUDY Marius Antoine Joseph (dit Oulié)

Né le 18 octobre 1875 à Grospierre (Ardèche), mort le 2 janvier 1912 à Saint Jean du Maroni (Guyane), ouvrier sculpteur, anarchiste illégaliste.

Marius Baudy, Le Monde illustré 25 mars 1905Marius Baudy rédige ses « mémoires » en prison en 1905. Il espère ainsi échapper à la route du bagne. Cette relation d’une vingtaine de pages dresse alors le parcours d’une jeune homme, orphelin de père, anarchiste par conviction, voleur par nécessité. Lire le reste de cet article »

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