Articles taggés avec ‘Marseille’

La 7e SML devient MML !


samedi 2 mai 2015 par JMD

De Marseille à Reuilly, d’églises en cimetières, sur les ondes ou biens dans les torchons, elle court, elle court la lupinose. Elle court tant et tant qu’on l’on pourrait ouïr avec délectation une chanson de Michel Sardou dans le cœur des enfants de sept à soixante-dix-sept ans. Le mécanisme est si simple, les ficelles sont si grosses, la démonstration si évidente, que le paradigme finit par se muer en dogme. Inamovible. Intouchable. Indéboulonnable ? Incroyablement faux et subjectif néanmoins. Il fait se dresser les oreilles, s’ouvrir les pupilles et, plus le chemin est court vers nos proustiens encéphales, plus aisée est la digestion de la madeleine lupinienne. Mais le lecteur, l’auditeur, téléspectateur aussi parfois, risque fort la gastro entérite du cerveau, l’Ébola des méninges, l’avc de la raison en amalgamant le réel, aussi déformé soit-il  réception, et l’imaginaire littéraire. Il risque fort de se prendre les pieds et l’estomac dans la compréhension historique d’un phénomène historique bien précis. Le lecteur, l’auditeur, téléspectateur aussi parfois, devient alors un gastéropode consommateur. Lillégalisme anarchiste d’un Jacob ne peut évidemment être saisi en l’assimilant aux manœuvres et détournements d’un héros bourgeois de papier populaire, aussi philanthropiques soient les actes délictueux de ce dernier. La lupinose a coulé à flot cette année encore dans les eaux usées de l’historiographie. Le Jacoblog est heureux de pouvoir de transformer la 7e SML en MML, le mois mondial et universel de l’étude des recompositions historiques d’un honnête cambrioleur. Demandez le programme ! Lire le reste de cet article »

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Gilbert est mort


lundi 20 avril 2015 par JMD

Une gueule. Gilbert avait une belle gueule, une rire gras, franc et généreux, et surtout toute l’humanité dans des yeux qui pétillaient d’anarchie. Gilbert est mort. Ses yeux se sont éteints mardi dernier, 14 avril 2015, à Limoges. Gilbert est mort et on ne le verra plus dans les salons du livre anar, sur les routes de France, de Navarre et par-delà les frontières dans une antique bagnole transportant bouquins de derrière les fagots et cuvées des Acrates de derrière les fagots aussi. Il nous avait apportés une caisse de la cuvée Elisée Reclus à Vaison la Romaine ; on était en vacances et il était resté avec nous pour goûter la dive bertanche et partager notre repas. Gilbert est mort à 70 piges et il avait encore une vie d’anarchie à écluser, à nous raconter et à nous faire aimer. Gilbert est mort et c’est une page de l’histoire du Jacoblog qui se tourne aussi … que l’on a du mal à tourner. Lire le reste de cet article »

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Fou ou dynamiteur ? Jules Clarenson


samedi 21 mars 2015 par JMD

Jules Clarenson se fait remarquer une première fois en 1884. Il a 17 ans. Le 20 décembre de  cette année, la cour d’assises de la Gironde le condamne à trois ans d’emprisonnement pour vol et tentative d’homicide sur l’agent de police Reffort. Il obtient une remise de peine de six mois, le 6 avril 1886, mais est arrêté un an plus tard pour son appartenance à une bande de cambrioleurs bordelais officiant des Landes jusqu’à la Dordogne. L’affaire porte sur un cambriolage commis dans une propriété de la famille Yquem dans le quartier de Bordeaux Bastide. Mais Clarenson s’évade après avoir asséné de violents coups de poing aux deux policiers qui le conduisaient au palais de justice. Lire le reste de cet article »

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Lettres du bagne : 1914


samedi 22 novembre 2014 par JMD

« Je me sens fondre goutte à goutte. Alors … » Barrabas paraît las, fatigué, épuisé. C’est un véritable mort vivant qui est sorti le 17 juin 1912 des sinistres cachots de l’île Saint Joseph après avoir purgé deux ans et demi de réclusion pour le meurtre du forçat Cappelleti (25 décembre 1908). Depuis, le matricule 34777 accumule les ennuis de santé. Le corps a du mal à suivre et l’esprit alterne d’actives phases d’opposition à l’Administration Pénitentiaire et de longues périodes dépressives. Alexandre Jacob se déclare « complètement schopenhauerisé » le 11 mars 1913 et envisage même mettre fin à ses jours le 19 décembre suivant. Les huit lettres conservées pour l’année 1914 – il en manque au minimum quatre – mettent en avant le même état neurasthénique. Pourtant et lorsqu’il écrit à sa « chère maman », à sa « bien bonne », l’honnête forçat fait preuve d’une double et formidable capacité de résistance. Lire le reste de cet article »

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Marius Jacob: le révolté à vie


samedi 18 octobre 2014 par JMD

Nous avions réagi à l’époque lorsque l’article de François Roux sur « le révolté à vie » était paru dans la revue Gavroche en septembre-octobre  2004 ; l’auteur du papier s’inspirant largement des biographies commises par M.M. Thomas et Caruchet. De fait, l’image retranscrite ne pouvait que véhiculer de l’aventure et de l’extraordinaire ! Notre lettre, ainsi que celle de Jean-François Amary avait été en partie reproduite dans le numéro suivant de cette excellente revue. Excellente sauf dans cette narration toute lupinienne de la vie d’un honnête homme. Nous publions cet article dix ans plus tard et y rajoutons quelques notes (après les passages en rouge). Le jacoblogueur pourra ainsi prendre la mesure du processus de recomposition d’une réalité. il était pourtant aisé de ne pas se tromper et de ne pas tomber dans cet amalgame facile. Lire le reste de cet article »

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La fine fleur de Provence


samedi 6 septembre 2014 par JMD

En 1783 Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, s’émerveillait devant cet « abîme sans fond » où, selon la légende, Saint Véran, évêque de Cavaillon, aurait chassé le terrible Coulobre. C’est d’un autre trou, bien plus dégueulasse, qu’Alexandre Jacob, matricule 34777, écrit à sa mère le 15 juin 1912. Celui qui, sept ans plus tôt, avait servi le 24 juillet devant des jurés orléanais atterrés, « du Juvénal en bouillabaisse » et « de l’Aristophane en aïoli », dit souffrir des rigueurs du climat équatorial guyanais : « J’ai chopé un rhume de primo cartella. Le nez me coulait comme la fontaine de Vaucluse » ! La « fine fleur de Provence » n’a rien perdu de sa méridionale faconde. Le petit Bab, nourri aux clichés du Midi, a voulu voir si l’eau coulait toujours sous les ponts de la Sorgue, du Rhône ou dans la combe de Lourmarin. Il a vu des marchands du temple, d’honnêtes pizzaiolos et des cloches avignonnaises. Il a grimpé sur les toits pour gueuler que le droit de vivre ne se mendiait pas, qu’il se prenait avant de clôturer son honnête tournée en allant faire le coucou aux copains du CIRA de Marseille, au 50 de la rue Consolat. Là, il a trouvé des fleurs d’anarchie et une bien étrange boiboite. A vous, pour ce quizz de rentrée où il n’y a rien à gagner, de nous dire à quoi elle a bien pu servir et qui a bien pu la fabriquer ? Lire le reste de cet article »

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Moche Lupinose


vendredi 6 juin 2014 par JMD

Joël lit des livres et fréquente les salons du polar ; il rencontre plein d’auteurs dont certains ont « vraiment travaillé » leur dernier bouquin.  Joël  a même aimé Attila et la magie blanche de Gilles Del Pappas. Il nous en parle dans son blog avec une certaine ferveur … et plein de fautes d’orthographe  L’ouvrage adoré de Joël, involontairement pour adolescent en mal de quête du Saint Graal, présente un bien étrange et pourtant bien réel personnage. L’auteur d’ailleurs prend soin en préface de se prévenir d’une très improbable accusation de lupinose galopante et d’envoyer aux orties « les experts de tous poils lisant ces aventures à d’autres fins que de s’en régaler simplement ». Nous avions, à l’époque, suivi le conseil … et Joël a fait de même. Lui a aimé. Pas nous. C’est moche. Ça sent tant la lupinose que l’on comprend, en refermant la chose avec des pages, ladite et vindicative préface. Joël a vu l’homme qui a imaginé Jacob mangeant sur un transatlantique à la même table qu’un certain Maurice Leblanc. Mais le livre est aussi long qu’un voyage entre le Vieux et le Nouveau Monde. Joël n’a pas eu le mal de mer en lisant le houleux périple. Nous ne l’avons pas vraiment digéré. C’est drôlement moche. C’est une moche lupinose. Lire le reste de cet article »

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Lupinienne postérité


jeudi 5 juin 2014 par JMD

Un voleur est un criminel. C’est un fait d’autant plus indiscutable que ses atteintes à la propriété sont commises avec la plus grande des bestialités. S’emparer du bien d’autrui, même au nom d’un prétendu et hypothétique droit  de vivre, vous engage sur une pente glissante. On sait la suite logique, inéluctable … violente mais légale : procès, condamnation, bagne, mort. Mais un voleur qui ne développerait aucun goût pour la sauvagerie, qui refuserait le diktat  de la brutale malveillance quand bien même la frénétique barbarie revêtirait les oripeaux de la conformité capitaliste sous l’hypocrite habit de l’exploitation salariale, cet honnête homme serait forcément à ranger parmi les voyous les plus dangereux. Son exemple pourrait faire tâche et l’ordre social se verrait mis en cause dans ses fondements même.  Ce cambrioleur serait à cataloguer parmi les originaux dont certains ne cesseraient de chanter la geste partageuse. Mais l’histoire d’Alexandre Jacob, ici narrée en mars 2013dans le blog musical d’Esarjo Libertaria, qui a trop lu de romans à caractère biographique mais qui n’hésite pas à illustrer son propos avec la première de couv de L’honnête cambrioleur (ACL 2008), passe forcément par l’habituelle postérité lupinienne. Alexandre aurait pu s’appeler Arsène. Il ne sera que Marius mais connaitra d’incroyables aventures. Elles ne sont pas forcément vraies mais elles chantent pour la postérité. Lire le reste de cet article »

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Impartial ou … presque


mercredi 4 juin 2014 par JMD

Pas  vraiment content le Jean-François. Septembre 2013, nous ne sommes pas à Nantes mais en plein pays de mangeurs de caillette dont on sait la finesse et l’excellence gustative. A Romans, comme dans tous les jolis petits villages de France et de Navarre, le  gens du cru se piquent souvent hélas de cette péniblement pointilleuse histoire locale qui met en avant le moulin qui a servi à faire le pain que mangea Louis XV un beau matin de mars 1732 à 12h32 précise, la colline cotée 157 où eurent lieu de terribles combats entre le 12 février 1915 à 12 heures et le 14 février de la même année à 8 heures … Lieux de petite mémoire mais aussi personnages de second ou de troisième ordre que l’on va forcément chercher à valoriser. Marcel Du Genou a été l’écuyer du seigneur qui guerroya avec le Comte de Toulouse pendant la croisade des Albigeois ; Marceline Du Genou – une des multiples descendantes de l’illustre inconnu précédemment cité – fut ouvrière dans les usines Renault  qui, en février 1915, ne fabriquaient toujours pas de tank à l’occasion des terribles combats de la côte 157. L’histoire locale tourne en boucle et la réaction courroucée de notre bon ami Jean-François se justifie après la lecture d’une chronique de la Société d’Etudes Historiques de Romans – Bourg de Péage parue dans le journal pas très à gauche L’Impartial un peu plus d’un mois plus tôt  sur Jeanne Humbert. Jeanne Humbert est native de Romans et Laurent Jacquot dresse un portrait qu’il est allé « innocemment » piocher dans la biographie de Roger-Henri Guerrand et Francis Ronsin. La pompe était trop belle pour qu’il n’y ait pas un énorme couac … et notre historien local se prend May Picqueray dans la face et les pieds dans le tapis. C’est ce que fait remarquer Jean-François qui n’est pas de Nantes et qui oublie de mentionner que ce n’est pas Arsène Lupin que Jeanne Humbert rencontre enfant alors qu’elle se trouve à Tours avec sa mère. La lupinose s’insinue partout, même dans les canards les plus impartiaux. Lire le reste de cet article »

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Lupinrock au CIRA


lundi 2 juin 2014 par JMD

On savait Gilbert, tel Sébast son illustre prédécesseur, commis-voyageur de l’anarchie, mangeant les kilomètres comme on peut se gaver de légumes à volonté chez Flunch. On le connaissait fin connaisseur de préfectures et de sous-préfectures, un truc hallucinant à faire péter de jalousie le plus tordu et ampoulé des candidats au jeu des mille euros. On l’avait vu crever la toile chez Pierre Carles et Till Roeskens. Les Inrockuptibles, en ce mois de juillet 2013, nous apprennent que l’amateur de bons vins qu’il est sait aussi, à l’occasion, se transformer en la plus charmantes des hôtesses d’accueil qui puissent être. N’imagine pas ami jacoblogueur, ou amie jacoblogueuse, que le copain a revêtu ce jour les frusques du lapin de chez play-boy ! Nous ne sommes pas au salon de l’auto, à Paris, à Genève et encore moins dans un rade à gogo-danseuses. Le papier de Fériel Alouti nous invite à pousser la porte des locaux du Centre International de Recherches sur l’Anarchisme de Marseille, au 50 de la rue Consolat, et à suivre Gilbert. C’est un lieu magique et l’article donne envie d’y aller fouiner. L’ami, conservateur bénévole de documents sur l’anarchie et son histoire, vous fera  découvrir des trésors. Des trésors… et une pépite. Une bien curieuse boite qui a appartenu, nous dit le déformateur journaliste en quête d’un lupinoscoop, à celui qui aurait inspiré … patatras ! Lupinrock au CIRA. Lire le reste de cet article »

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Une tournée nord-africaine


samedi 7 décembre 2013 par JMD

La majeure partie des cambriolages commis par les Travailleurs de la Nuit se commettent en province et à l’étranger.  L’anarchiste, comme le voleur, ne connait pas le principe de frontière mais, dans le cadre de tournées hors hexagone, le problème des sources se pose avec encore plus d’acuité. Comment, par exemple, mettre la main sur des documents prouvant des tentatives d’effraction commises au Caire ou à Alger ? Il n’y a pourtant pas lieu de douter d’un  voyage d’Alexandre Jacob en Afrique du Nord. Alain Sergent l’atteste et le biographe tient ses informations en 1950 de l’honnête cambrioleur lui-même. Seulement, en ne donnant que trop peu d’informations sur ce périple, il laisse grande ouverte la porte des suppositions. Lire le reste de cet article »

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Arsène Lupin de Montpellier


lundi 6 mai 2013 par JMD

La blogosphère regorge de trésors étonnants et, parmi ceux-ci, les sites à vocation régionaliste peuvent parfois être particulièrement jouissifs : Montpellier (Hérault). Peuchère ! Arsène Lupin a existé…, Bien sûr, nous ne cultivons aucune haine, nous n’entretenons aucune rancœur, ni ne tenons aucun grief à l’encontre des indigènes languedociens. Mais force est de constater que les rédacteurs du site Sud Insolite ont dû abuser des vertus euphorisantes du cassoulet de Castelnaudary, n’ont pas pris en compte les effets secondaires de la tielle de Sète ou ont encore absorbé trop de grisettes de Montpellier. On frise même l’indigestion avec la mise en ligne, le 10 décembre 2010, d’un hilarant papier sur les hauts faits d’un presque sympathique malfrat. Vous imaginez la suite car c’est ainsi qu’Arsène Lupin est né ! Lire le reste de cet article »

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Une mère


samedi 20 avril 2013 par JMD

Marie Jacob

Née à La Crau (Var) le 08 juillet 1860,

Morte à Reuilly (Indre) le 18 juin 1941

Marie Elisabeth Berthou, une fille de la Provence pour Alain Sergent[1]. La mère d’Alexandre Jacob est finalement assez peu connue, confinée généralement dans une espèce de second rôle alors que son existence est si inséparable de celle de l’illégaliste que l’une ne peut réellement pas se comprendre sans l’autre. Mère courage aussi ; sans elle, le matricule 34777 aurait fini sa vie au bagne. Elle est un pivot, elle est un soutien indéfectible ; elle est une mère et, au-delà du lien oedipien qui unit les deux êtres, c’est une vie extraordinaire et une personnalité originale qui s’offrent à nous. Lire le reste de cet article »

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Jean dans la Feuille de Paul


dimanche 6 janvier 2013 par JMD

Il est, dans la blogosphère, des feuilles virtuelles, sympathiques et plaisantes, dont la lecture ne manque jamais de retenir notre attention. Si vous cliquez dans la rubrique « Copinage mais pas que cela », vous allez vous perdre avec délectation dans les pérégrinations culturelles et touristiques de Paul le Charbinois. Celui-là, de temps à autres, laisse quelques commentaires dans les colonnes du Jacoblog. Il nous a justement fait remarquer à propos de l’interview de Jean Contrucci mis en ligne le 13 octobre dernier, que lui aussi avait apprécié les enquêtes de Raoul Signoret dans le Marseille de la « Belle Epoque ». Le papier de La Feuille Charbinoise, en date du 1er décembre 2007, nous permet alors de revenir  sur cette formidable série que sont Les Nouveaux Mystères de Marseille. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Jean Contrucci


samedi 13 octobre 2012 par JMD

Jean Contrucci est journaliste. Il écrit aussi des romans policiers pour tous, même ceux vivant au-dessus du 45e parallèle, qui, comme chacun sait, passe par Valence. Mais nous ne vous révèlerons ni Le secret du docteur Danglars, ni même la solution de L’Enigme de la Blancarde, et encore moins le nom du coupable du Double crime de la rue Bleue. Les intrigues sorties de son imagination vous plongeront avec délectation dans les Nouveaux mystères de Marseille. L’auteur insuffle un air frais, venu du Sud, au roman populaire. Cette série, faite de dix histoires qui dépassent largement le cadre du polar régional, se clôt en 2011 avec Le Somnambule de la villa aux loups. Elle vous permettra de faire connaissance avec une galerie de personnages, tous aussi singuliers les uns que les autres et évoluant dans la cité phocéenne à la fin du XIXe siècle. C’est la ville de l’honnête cambrioleur qui prend forme. C’est aussi celle de Raoul Signoret, chroniqueur judiciaire au Petit Provençal, et de son oncle Eugène Baruteau, chef des flics du cru. Je suis de Marseille et je m’en vante, dit l’honnête cambrioleur par bravade en 1905. On comprend mieux pourquoi avec Jean Contrucci qui a bien voulu se soumettre aux dix questions du Jacoblog. Dix petites questions sur le roman policier, sur le Marseille du XIXe siècle et, bien sûr, sur cet illégaliste anarchiste qu’il affectionne et qui serait une espèce de voleur volé par un autre écrivain, celui-là nettement plus septentrional. Lire le reste de cet article »

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