Articles taggés avec ‘Eugène Humbert’

Impartial ou … presque


mercredi 4 juin 2014 par JMD

Pas  vraiment content le Jean-François. Septembre 2013, nous ne sommes pas à Nantes mais en plein pays de mangeurs de caillette dont on sait la finesse et l’excellence gustative. A Romans, comme dans tous les jolis petits villages de France et de Navarre, le  gens du cru se piquent souvent hélas de cette péniblement pointilleuse histoire locale qui met en avant le moulin qui a servi à faire le pain que mangea Louis XV un beau matin de mars 1732 à 12h32 précise, la colline cotée 157 où eurent lieu de terribles combats entre le 12 février 1915 à 12 heures et le 14 février de la même année à 8 heures … Lieux de petite mémoire mais aussi personnages de second ou de troisième ordre que l’on va forcément chercher à valoriser. Marcel Du Genou a été l’écuyer du seigneur qui guerroya avec le Comte de Toulouse pendant la croisade des Albigeois ; Marceline Du Genou – une des multiples descendantes de l’illustre inconnu précédemment cité – fut ouvrière dans les usines Renault  qui, en février 1915, ne fabriquaient toujours pas de tank à l’occasion des terribles combats de la côte 157. L’histoire locale tourne en boucle et la réaction courroucée de notre bon ami Jean-François se justifie après la lecture d’une chronique de la Société d’Etudes Historiques de Romans – Bourg de Péage parue dans le journal pas très à gauche L’Impartial un peu plus d’un mois plus tôt  sur Jeanne Humbert. Jeanne Humbert est native de Romans et Laurent Jacquot dresse un portrait qu’il est allé « innocemment » piocher dans la biographie de Roger-Henri Guerrand et Francis Ronsin. La pompe était trop belle pour qu’il n’y ait pas un énorme couac … et notre historien local se prend May Picqueray dans la face et les pieds dans le tapis. C’est ce que fait remarquer Jean-François qui n’est pas de Nantes et qui oublie de mentionner que ce n’est pas Arsène Lupin que Jeanne Humbert rencontre enfant alors qu’elle se trouve à Tours avec sa mère. La lupinose s’insinue partout, même dans les canards les plus impartiaux. Lire le reste de cet article »

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Georges, Eugène et Jeanne


mardi 17 juin 2008 par JMD

portrait de Jacob dans la République du Centre, avril 1951Jeannne HumbertEugène HumbertFatigué. Usé. Dépassé. Vieux. Décalé. Jacob est libre depuis le 30 décembre 1927 ou plutôt depuis le 30 décembre 1928 selon les trois premières biographies de l’anarchiste. La société de toute façon ne l’a pas attendu. Elle a fortement évolué. Et Jacob se retrouverait perdu, un prisonnier libre dans un espace où il ne se reconnaîtrait plus. L’homme social a perdu ses repères. Il « s’étiole » dans son atelier. Paris « l’oppresse » la parabole offre la perspective d’une anarchie finissante. Rien n’est moins faux. Autant pour Jacob que pour le mouvement libertaire. Lire le reste de cet article »

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