Articles taggés avec ‘guerre’

Aphorismes d’un été jacobien


jeudi 25 août 2016 par JMD

Parmi les humbles, la misère doit sévir. Et ce n’est pas fini. Qui sait si, tout compte fait, les conséquences de la guerre ne seront pas plus nuisibles que la guerre elle-même : les maladies, la famine sont des ogresses gloutonnes qui exigent des hécatombes d’êtres. Il n’y a pas à gémir. La guerre est une des fatalités de l’existence.
Lettre à Marie Jacob, îles du Salut, 23 septembre 1914

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Aphorismes d’un été jacobien


lundi 22 août 2016 par JMD

Marius Jacob, Amboise 1935Ne rien demander, ne rien accepter, cela donne la mesure de ce que l’on est en droit de s’accorder soi-même. Pas de compromission. Chacun son camp.
Lettre à Marie Jacob, île du Salut, 2 juillet 1914

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Aphorismes d’un été jacobien


jeudi 14 juillet 2016 par JMD

Jacob bébéC’est peu de chose que de mourir en combattant ; mais se laisser tuer comme un pigeon au tir de Monte-Carlo, c’est une autre affaire.
Lettre à Marie Jacob, îles du Salut, 20 octobre 1914

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Lettres du bagne : 1914


samedi 22 novembre 2014 par JMD

« Je me sens fondre goutte à goutte. Alors … » Barrabas paraît las, fatigué, épuisé. C’est un véritable mort vivant qui est sorti le 17 juin 1912 des sinistres cachots de l’île Saint Joseph après avoir purgé deux ans et demi de réclusion pour le meurtre du forçat Cappelleti (25 décembre 1908). Depuis, le matricule 34777 accumule les ennuis de santé. Le corps a du mal à suivre et l’esprit alterne d’actives phases d’opposition à l’Administration Pénitentiaire et de longues périodes dépressives. Alexandre Jacob se déclare « complètement schopenhauerisé » le 11 mars 1913 et envisage même mettre fin à ses jours le 19 décembre suivant. Les huit lettres conservées pour l’année 1914 – il en manque au minimum quatre – mettent en avant le même état neurasthénique. Pourtant et lorsqu’il écrit à sa « chère maman », à sa « bien bonne », l’honnête forçat fait preuve d’une double et formidable capacité de résistance. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Pensées d’Août 25


mercredi 25 août 2010 par JMD


Le crime des crimes c’est la guerre elle-même. Qu’on la supprime !

Lettre ouverte à Georges Arnaud, 1954

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

1915 : lettre d’un embusqué


samedi 14 novembre 2009 par JMD

Arbeit macht frei en GuyaneLa lettre d’Arthur Roques en date du 1er octobre 1915 peut se comparer à celle qu’Alexandre Jacob envoie au ministre des colonies peu de temps auparavant : même verve, même dialectique, même sujet de fond.

La Première guerre mondiale sert finalement à ces deux autodidactes de prétexte dans la défense de ces prisonniers de guerre sociale que sont les condamnés aux travaux forcés. Et les deux anciens complices dans le coup du Mont de Piété de Marseille de dénoncer avec véhémence les conditions lamentables de détention guyanaise. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (7 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Nach Berlin ?


samedi 10 octobre 2009 par JMD

Un forçat dessiné en 1928 par Georges JauneauIles du Salut, 11 septembre 1915. Barrabas écrit au ministre des Colonies. Dans cette longue missive, il vante l’apport, positif selon lui, que constituerait l’emploi des transportés dans les combats contre le Reich allemand. Prévu rapide, le conflit européen s’enlise dans les tranchées et se mondialise. Le poilu n’ira pas décrocher les lauriers de la victoire à Berlin. Dans la lointaine Guyane, certains bagnards imaginent pouvoir gagner leur régénération et leur liberté en boutant, germanophobie oblige, la sale race tudesque hors de la très française Alsace. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (11 votes, moyenne: 4,64 sur 5)
Loading...

A-phorismes d’août (27)


jeudi 27 août 2009 par JMD

De même qu’en état de guerre le citoyen estime bon, bien, normal, honnête de dépouiller un ennemi, de même dans la guerre sociale le révolté adopte la même morale.

Alexandre Jacob, Souvenirs rassis d’un demi siècle, 1948

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

A-phorismes d’août (21)


vendredi 21 août 2009 par JMD


Du simple gendarme au colonel, tous ne rêvent que guerres, batailles, carnages, épidémies.

Alexandre Jacob, Souvenirs d’un révolté, 1905

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

A-phorismes d’août (7)


vendredi 7 août 2009 par JMD

La suprême loi de la guerre c’est de vaincre. Le bon, le mauvais, le juste, l’injuste, le permis, le défendu, c’est toujours Brennus qui en décide, en légifère, en jetant sa lourde épée dans la balance.

Lettre ouverte à Georges Arnaud, 1954

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (7 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur