Articles taggés avec ‘anarchiste’

Vol à Rochefort


dimanche 17 août 2008 par JMD

Chez Pierre Loti, Sceren-CRDP Poitou-Charentes, 2008En janvier 1903, Pierre Loti est une personnalité reconnue du monde littéraire. Sa maison natale, qu’il aménage depuis les années 1890 à la mode orientaliste, présente aussi des salles gothiques et renaissances, le tout né de l’imagination débordante et vagabonde du romancier. C’est là qu’Alexandre Jacob commet un vol devenu aujourd’hui mythique. Alain Quella-Villeger est professeur à Poitiers. Natif de Rochefort, comme son sujet de prédilection, et docteur es lettres en histoire contemporaine, il connaît tout ou presque de la célébrité charentaise. Son dernier ouvrage, « Chez Pierre Loti, une maison d’écrivain voyageur », vient tout juste de sortir au Sceren-CRDP du Poitou-Charentes. Dans ce livre, richement illustré et accompagné d’un DVD, le biographe du bourlingueur ne manque pas d’évoquer la visite de cette demeure par les Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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L’Agitateur antiraciste


samedi 16 août 2008 par JMD

manchette de l\'AgitateurTous les articles de la troisième série de l’Agitateur, du 4 février au 2 mars 1897, sont écrits en français. Cela ne prouve en rien une hypothétique xénophobie. C’est ce qu’affirme pourtant Régine Goutalier dans son étude sur cette feuille libertaire marseillaise (CIRA Marseille, 1971). Certes la première série (du 1er mars au 15 mai 1892) contenait quelques papiers en italien. Mais il convient de noter que la répression lancée dans les années 1892 – 1894 a fortement mis à mal l’activisme des compagnons transalpins. Lire le reste de cet article »

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L’honnête dans l’Echo du Berry


jeudi 14 août 2008 par JMD

Echo du Berry 31 juillet - 6 août 2008L’ECHO DU BERRY

31 juillet – 6 août 2008

terroir

1879 : naissance d’Alexandre Jacob à Marseille. 1900-1903 : il commet plus de cent cinquante vols par conviction anarchiste. 1906-1925 : il purge sa peine au bagne des îles du Salut. 1939 : il s’installe en tant que marchand forain à Reuilly. 1954 : souhaitant « en finir volontairement, avec le sourire », il met fin à ses jours. Lire le reste de cet article »

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Vive le feu !


lundi 11 août 2008 par JMD

feuA Amiens, du 8 au 22 mars 1905, Alexandre Jacob est poursuivi pour association de malfaiteurs, tentative de meurtre, vols, vols avec effraction … et incendie volontaire. L’examen du cambriolage commis chez Mme Postel dans la nuit du 21 au 22 février 1903 à Evreux en compagnie de Léon Ferré et de Félix Bour lui permet de se justifier devant les jurés de la cour d’assises de la Somme. Il peut ainsi lors de cette troisième déclaration de la 5e audience digresser sur la violence en politique. Et l’honnête cambrioleur de placer ses actes criminels dans le cadre d’une guerre sociale menée à la bourgeoisie triomphante. Mais le brasier purificateur peut également avoir sa logique pratique. Lire le reste de cet article »

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Le héros du jour


dimanche 10 août 2008 par JMD

le brigadier Anquier, héros de carte postaleLe brigadier Anquier (et non Auquier) n’a croisé la route d’Alexandre Jacob qu’une seule fois. Et la rencontre fut brève. Elle fut violente et sanglante. Mortelle aussi. 22 avril 1903. Gare de Pont Rémy. 6 heures du matin. Auquier et l’agent Pruvost descendent du premier train. L’appel téléphonique du sieur Leleu, la veille au soir, les a mis sur la piste des « voleurs d’Abbeville », ceux-là même qui ont tenté de cambrioler la demeure de Mme Tilloloy. Mais les trois hommes interpellés ne se laissent pas faire. Le revolver de Félix Bour refroidit irrémédiablement le collègue d’Anquier qui n’est que blessé par les balles de Jacob Il est alors le seul survivant de ce que les indigènes du cru nomment encore aujourd’hui « l’affaire d’Abbeville ». La presse nationale parle elle du « drame de Pont Rémy ». Lire le reste de cet article »

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Excès de zèle figaresque et petit plaisir balnéaire


samedi 2 août 2008 par JMD

DEVOIRS DE VACANCES – Plaisir du matin estival et balnéaire. Landes. Eté 2008, tôt, très tôt dans la journée : sous les pavés que dalle. Foncer chez le buraliste pour lire son torchon de plage qui est le même que celui de la vie civile. Regard croisé sur la presse que d’ordinaire on ne lit pas parce qu’on sait, comme celle qu’on lit d’ailleurs, ce que l’on va y trouver. Des fois, la surprise arrive, éveille l’œil encore engourdi par la folie nocturne du front de mer ou bien par le Scrabble, le Cluedo ou le Uno de la veille au soir qui s’est éternisé. Faut bien occuper la marmaille. Dans le panel de la presse nationale, exposé aux quatre vents du présentoir, la tête à Jules finit de dissiper le brouillard que l’infâme kawa de bas de rayon n’avait pu déloger de l’encéphale en villégiature.

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Attila, Barrabas et Marius versus Michel


lundi 23 juin 2008 par JMD

le comandant Michelportrait de Jacob dans la République du Centre, avril 1951La lettre qui suit rétablit quelques vérités que le commandant Michel, dans le magazine Confessions avait en 1937, quelque peu déformée pour faire de Jacob un aventurier hors norme et donner de l’épique à son récit. Car Jacob ne fait pas qu’évoquer le temps où il fut Barrabas. Ses affirmations prouvent un choix politique et social des victimes des cambriolages des Travailleurs de la Nuit : ainsi, ne cambriolait-on pas ceux dont le « cas ne relevait pas du camp ennemi », c’est-à-dire ceux qui ont une certaine utilité sociale : médecin, écrivain, professeur, etc. Attila a des principes, Barrabas aussi. Lire le reste de cet article »

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Clarenson le fou chantant


dimanche 22 juin 2008 par JMD

Jules Clarenson, mars 1905 A Amiens, Jules Clarenson rejoue le registre de la folie. Cela lui avait réussi à Marseille en 1891 et à Bordeaux en 1892. Systématiquement envoyé en asile psychiatrique (Montperrin à Aix en Provence, Cadillac en Gironde), il en profite pour s’évader presque aussitôt. Bien qu’il se défende devant le jury de la Somme d’être anarchiste pour mieux justifier son aliénation mentale, la stratégie adoptée ne fonctionne pas comme il l’entend. Lire le reste de cet article »

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Les Agitateurs de la Jeunesse Internationale


jeudi 19 juin 2008 par JMD

sorcière anarchisteDans les souvenirs rassis qu’il adresse à Jean Maitron en 1948, Alexandre Jacob évoque son implication dans la création, à Marseille, de la feuille L’Agitateur en 1897. « Cette troisième série du journal est due à l’initiative du groupe La Jeunesse Internationale » nous dit René Bianco sur la fiche qu’il dresse  dans ses 100 ans de presse anarchiste. De ces deux sources, nous pouvons alors tirer les noms de ceux qui, entre autres, cette année-là, organisent l’agitation et la propagande libertaire dans la cité phocéenne. Lire le reste de cet article »

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La nécro du Canard


mercredi 18 juin 2008 par JMD

\Le Canard Enchaîné est la seule  feuille nationale à faire l’annonce de la mort de celui que le Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français de Jean Maitron qualifie en 1972, à tort ou d’une manière toute subjective, de « dernier des grands voleurs anarchistes ». Lire le reste de cet article »

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Jacob et les hommes de robe


vendredi 13 juin 2008 par JMD

Assiette au beurre 12 octobre 1901, dessin de JossotLe principal accusé du procès de la « bande sinistre » ne manque pas d’égratigner dans ses déclarations et réparties cinglantes les gens de justice. Car ils sont, à ses yeux, des garants de cet ordre bourgeois honnis. N’a-t-il pas écrit sur un billet négligemment laissé dans la demeure du juge Hulot au Mans, le 9 juin 1901 : « Au juge de paix, nous déclarons la guerre ». Le message est signé Attila. A Amiens, Jacob assume pleinement ses actes. La déclaration qu’il fait sur les magistrats est la deuxième qu’il arrive à placer lors des débats de la cour d’assises. Lire le reste de cet article »

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Une usine à voleurs !


jeudi 12 juin 2008 par JMD

une usineCent ? Cent cinquante ? Certainement plus. Nous ne connaîtrons jamais le nombre exact de vols commis par Alexandre Jacob et les Travailleurs de la Nuit. 75 cambriolages sont retenus à l’encontre des illégalistes lors du procès d’Amiens du 8 au 22 mars 1905. Viennent s’ajouter les deux orchestrés par Jacob et Royères à Orléans en 1901, et les cinq de Ferrand et Vaillant à Bourges, Nevrers et Chauny en 1903. Le jury de la Somme doit en outre examiner 95 chefs d’accusation. Or, lors de l’instruction menée par le juge Hatté, Jacob n’avoue pas moins de 156 atteintes à la propriété, dont certaines suivies d’incendie. Lire le reste de cet article »

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Jacob dans la Liberté de l’Est


lundi 9 juin 2008 par JMD

Liberté de l\'Est 09 juin 2008Liberté de l’Est

Lundi 09 juin 2008

Page Saint-Dié

 

Dédicaces

Après-midi dédicace multicartes Lire le reste de cet article »

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La rente selon Jacob


samedi 7 juin 2008 par JMD

Les bons bourgeois par DaumierLa 1e déclaration de Jacob, le 9 mars 1905, a été très vite interrompue par le président Wehekind qui aimerait bien,  devant la charge de travail qui incombe au tribunal chargé d’examiner les vols des Travailleurs de la Nuit, faire en sorte que l’insolent anarchiste ne revendique et ne déclame pas trop souvent devant les jurés d’Amiens. Il sait au regard du grand nombre de reporters présent l’importance que peut prendre le discours du principal accusé et l’image qu’il peut en tirer. Ici, comme dans toutes les autres déclarations qu’il pourra faire, Jacob revendique hautement ses actes comme autant d’attaques lancées aux portefeuilles de ces parasites sociaux que sont les rentiers, les nobles, les militaires, etc. Lire le reste de cet article »

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La contrebasse d’Attila


vendredi 6 juin 2008 par JMD

La contrebasse de Jacob d\'après Lacaff et Moriquand

On reconnaît le bon ouvrier à ses outils. L’axiome se vérifie pour n’importe quel artisan, pour n’importe quel travailleur. Alain Sergent suggère dans sa biographie d’Alexandre Jacob l’existence d’une quincaillerie à Montpellier où l’illégaliste pouvait à loisir étudier les coffres forts, dont certains venus des Etats-Unis, et imaginer toute sorte d’outils plus perfectionnés les uns que les autres. Nous n’avons pu établir l’existence de ce magasin on ne peut plus particulier, qui serait situé soit rue de la République, soit faubourg du Courreau, mais la lettre que le bagnard Jacob écrit à sa mère le 19 novembre 1905, alors qu’il attend à saint Martin de Ré son départ pour la Guyane, tendrait à confirmer la véracité du fait. Lire le reste de cet article »

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