Bernard et la Liberté


manchette du journal Liberté S’il ne peut que reconnaître les erreurs et les coquilles commises, force est de constater que, deux ans avant son premier Jacob, Bernard Thomas évite d’aborder les critiques de fond à l’occasion de la sortie chez Tchou de son livre, La bande à Bonnot en 1968. Force est aussi de constater que l’ouvrage n’est pas unanimement encensé dans la presse anarchiste. Le ton est même relativement acide dans le numéro 152 du mensuel Liberté de Louis Lecoin. Ayant laissé Défense de l’Homme à Louis Dorlet en 1955, l’ardent pacifiste fonde ce magazine 3 ans plus tard grâce aux subsides de Georges Brassens. D’abord hebdomadaire puis paraissant tous les mois, Lecoin entend bien, en pleine guerre d’Algérie, faire de cette feuille un instrument de propagande et de combat pour l’objection de conscience, contre la peine de mort et l’Espagne franquiste. La rubrique Au bout du chemin rend régulièrement compte de l’actualité littéraire, surtout quand elle touche à l’anarchie et à son histoire. Et, après les « évènements de mai », le n°152 en date du 1er octobre 1968 ne pouvait manquer de brocarder « gentiment », la sortie des ouvrages de Jacques Duclos du PCF, d’Alexandre Le Roi  et de Bernard Thomas. Le premier a commis un ouvrage, Anarchistes d’hier et d’aujourd’hui aux Editions Sociales, dont le sous-titre est à lui seul tout un programme à la banalité dialectique affligeante dans le contexte des évènements précités : « Comment le gauchisme fait le jeu de la réaction » ! Les deux autres se sont tragiquement attachés à la geste de Bonnot, Callemin, Garnier et consort. L’auteur de l’article, que le journaliste Thomas suppute être Pierre Valentin Berthier, qualifie les trois prosateurs de « brochuriers » et surtout d’ « historiens à la gomme ». C’est ce qui fait très certainement réagir le très respectueux romancier de Bonnot et, à venir de Jacob, dont la missive est publiée dans le n°153 de Liberté. Il est à noter que cette lettre use de procédés similaires à  celles qu’il écrit plus tard à Josette Passas, qui lui reprochait d’avoir dressé en 1970 un portrait d’elle assez peu flatteur, et à Jean-François Amary qui lui faisait remarquer en 1998 à l’occasion de la sortir de son deuxième Jacob d’avoir brodé une histoire très romancée. Bernard Thomas joue les faux naïfs et cherche à se dédouaner : « je ne savais pas », « ce n’est pas moi », « je ne suis qu’un humble béotien de la chose qui a essayé de savoir », « quand je n’avais pas de sources j’ai comblé les vides », etc. Mais, en fin de compte, La bande à Bonnot de Bernard Thomas développe et préfigure la même problématique que celle abordée dans son premier et second Jacob ainsi que dans son Lucio l’irréductible. L’aventure, l’extraordinaire, l’incroyable, l’inhabituel, le sanglant quand il y a lieu supplantent largement les aspects idéologiques et politiques. Et surtout, ils font vendre. La touche anarchiste vient alors colorer de romantisme la geste épique narrée et fait de l’auteur du bouquin un spécialiste de la chose.

 

Louis Lecoin au siège du journal LibertéLiberté

 n°152

1er octobre 1968

Rubrique : Au hasard du chemin

Des historiens à la gomme

Echec à S.V.P. !

L’histoire de l’anarchie aura été de mode cette saison. Nul endroit où l’on en n’ait fabuler ou confabuler sur le thème. Bien avant les événements de mai on avait mis les brochuriers à l’œuvre  dans beaucoup de grandes maisons. L’opportunité n’était pas encore dans les faiseurs de barricades, mais dans les exploits de Bonnot qu’on portait à l’écran. Raoul Solar alias, les Presses de la Cité, Tchou, l’enfant du Cé­leste empire qui jamais ne rata aucun bateau, d’autres encore, pressaient et pres­suraient les spécialistes maison pour qu’on fût le premier sur le marché.

Mais ce n’était qu’un début.

Au-delà de Bonnot, célébré aussi comme précurseur, la Sorbonne allait donner un regain à Bakounine, à Kropotkine, à Proudhon et à quelques autres.

La soudaineté de l’éruption laisserait tou­tefois les éditeurs sur leur soif, et là les grands magazines durent assurer le relais.

Nous en savons un, où malgré un spécia­liste de la dernière pluie, on surmena tous les téléphones de la maison pour s’enquérir du prénom de Malatesta.

Personne à Paris qui connût, tant le sujet était neuf, le légendaire Errico.

Même les savantissimes de S.V.P. décla­rèrent forfait.

En fait de Malatesta, on n’avait jamais entendu parler dans la maison que de celui de Montherlant !

Chez Raoul Solar !

Procédons selon l’ordre d’entrée en scène. En lever de rideau nous eûmes donc une Bande à Bonnot due à un Alexandre Le Roi, que les gazettes donnèrent comme un éminent personnage de la banque, attentif de­puis toujours à la légende des Bandits tra­giques. Une telle tentative venant d’un détrousseur patenté eût pu présenter le plus grand intérêt. On aurait aimé le commen­taire attendri et pitoyable d’un manieur d’argent sur des confrères malchanceux, et qui surtout prirent la mauvaise voie pour s’approprier le fric libérateur !

Mais l’ouvrage est déjà déplorable pour ce qui est de la texture des faits, et donne à douter que cet Alexandre Le Roi ait donné beaucoup d’années de sa vie à l’étude des choses qu’il prétend rapporter.

Modestes aperçus !

Dès la page 22, quand on voit Raymond la Science dépeint comme «un grand garçon efflanqué», et qu’on sait qu’il avait 1 m 52 et qu’il était plutôt de l’espèce trapue, on a déjà compris qu’on est en présence d’un grand historien, comme on les aime chez Nielsen et Leser, les grands maîtres de Solar et des Presses de la Cité !

Notre Alexandre Le Roi n’est d’ailleurs guère plus ferré sur la géographie du sujet, car dès cette même page 22 et à propos des commencements belges de quelques-uns des protagonistes, il situe l’avenue Louise à Liège au lieu de Bruxelles.

Est-il utile de dire qu’il ramasse la sor­nette bien connue et dont il faut se déses­pérer de faire jamais justice sur Auguste Vaillant, à savoir que celui-ci jeta sa bombe du 9 décembre 1893 à l’instigation du préfet de police Andrieux ! Sornette propagée par Vaillant-Couturier dès l’année 1937 et reproduite pieusement par tous les perroquets d’histoire, qui vont se répétant infatigablement. Vaillant-Couturier n’aurait eu besoin pourtant que de frapper chez son voisin de mangeoire et d’écritoire Aragon, plus qualifié que personne pour lui apprendre que son trop célèbre père n’avait été préfet de police que de 1879 à 1881, et que lui-même — Louis comme papa — n’était d’ailleurs issu de ses génitoires que seize ans après son passage à la Tour pointue, en 1897.

Maculons, maculons !

Passons sur cette bévue, après tout en dehors du sujet, puisque antérieur de plusieurs dizaines d’années à l’affaire Bonnot, pour rester dans l’objet strict.

Il serait d’une facilité dérisoire de démon­trer que notre éminent bonnotiste ne connaît même pas le b.a. ba de son problème. Ainsi il a vu Carouy dans l’automobile de la rue Ordener quand il n’y était pas, et il fait de Gauzy un garagiste, alors qu’il était soldeur en tissus et n’entendait rien à la mécanique. Carouy encore est cité comme participant dans l’attaque contre la Société générale de Chantilly, alors qu’il ne s’y trouvait pas.

Impossible d’ailleurs de rencontrer un pareil analphabète que ce Le Roi quant à la connaissance la plus élémentaire du thème abordé. Ainsi fait-il encore arrêter Carouy — personnage qui l’obsède littéra­lement — dans la région de Saint-Quentin par le fameux Jouin, alors qu’il fut arrêté à Lozère, près de Palaiseau et dans des con­ditions totalement différentes que celles présentées comme authentiques par notre romanceur !

Mais où notre auteur met le comble à son ignorance, c’est quand il fait mourir Bonnot et Garnier côte à côte dans le pavillon de Nogent-sur-Marne !

Nous n’irons pas au-delà de cette confu­sion entre Bonnot et Valet, mais vraiment MM. Nielsen et Leser abusent en livrant sous couleur d’histoire de pareilles maculatures à la consommation !

La Bande à Bonnot, Tchou, 1968Maurice Henry, lanceur de bombes !

Chez Tchou, qui est tout de même un meilleur label que les Solar/Presses de la Cité, on a fait mieux, bien qu’on fût aussi très pressé. Un M. Bernard Thomas qui opéra ici a incontestablement plus de lecture et de familiarité avec son sujet que le Le Roi précité. Sans doute commet-il ça et là quelques erreurs, mais de celles qui restent acceptables même d’un passionné, acharné et vigilant.

On s’amusera, sans lui en tenir rigueur, qu’il ait fait de l’inoffensif dessinateur Maurice Henry (p. 225) le terroriste de l’Hôtel Terminus au lieu et place d’Emile Henry.

On affaiblit tout ce qu’on exagère

Irréprochable ou quasi sur l’affaire en soi, c’est sur les à-côtés que M. Bernard Thomas demanderait caution. Ainsi, parlant des événements de Draveil-Villeneuve, où les « C.R.S. » de Clemenceau avaient fait mer­veille contre les grévistes, en 1908 : i1 alour­dit le tableau, pourtant déjà assez pesant. Quinze tués à Draveil et six à Villeneuve-Saint-Georges, c’est trop des quinze pre­miers ! Le carnage clemenciste n’avait été que de deux à Draveil et de quatre à Villeneuve –Saint-Georges.

Mesure excessive encore de la part de notre auteur, quand évoquant certaine bagarre du temps de l’Anarchie qui avait opposé les partisans de Lorulot, occupants des lieux, à quelques amis de Paraf-Javal venus récupérer des hardes leur appartenant, il dit que l’algarade avait coûté trois morts. Ce triste épisode n’avait entraîné en effet qu’une seule victime, et les « scientifiques », contrairement à ce que prétend encore M. Bernard Thomas n’en étaient nullement sortis victorieux, puisque les seuls qui pussent prétendre à cette appellation contrôlée étaient les disciples de Paraf-Javal, et qu’ils avaient eté dûment repoussés.

Spécialiste trop improvisé !

L’écueil encore, c’est que M. Bernard Thomas, sur la foi de son Affaire Bonnot honnêtement déduite s’est trouvé sacré, sinon consacré, spécialiste de l’anarchie, de Godwin à nos jours, et que le Nouvel Obser­vateur se trouvant en peine d’un connaisseur assermenté le mobilisa pour ce rôle. Le Magazine littéraire, autre publication (à moins qu’elle ne soit déjà ex-) du trust Perdriel, avait déjà, en effet, retenu toutes les premières montes du genre pour un numéro sur le drapeau noir. (Numéro, qui malgré sa bonne volonté évidente, n’a pas manqué de faire un sort à l’historiette Andrieux-Vaillant dénoncée plus haut.)

Bernard Thomas dut donc brocher à la hâte, et fatalement avec un moindre bonheur que pour l’affaire Bonnot, mûrie à loisir !

On apprit ainsi que les condamnés de la Commune avaient été déportés à la Guyane et non à Nouméa, comme chacun l’avait cru jusque-là, sur la foi de Rochefort, de Louise Michel et de cinquante autres, et que la révolte de Cronstadt s’était placée en 1923 — en fait en 1921 !

Heureusement que la semaine d’après une lectrice informée rectifiait.

Pauvre Nouvel Observateur, I1 en est ré­duit à se faire récrire par ses lecteurs d’une semaine, à l’autre.

Qu’il traite de l’anarchie ou du protestan­tisme, il éprouve même déconvenue et doit publier à pleine page des repentirs ou des mises au point !

Jacques DuclosLa farine du pâtissier Duclos !

Les « communistes » ne pouvaient demeu­rer absents de ces rétrospectives. Ils avaient trop tonné au jour le jour contre les «grou­puscules» pour qu’ils ne tentent pas d’un réquisitoire d’ensemble, docte et forgé selon les règles de la sainte «dialectique».

C’est à l’éminent Jacques Duclos que re­vint la besogne. Cela s’intitule Anarchistes d’hier et d’aujourd’hui, et se sous-titre : Comment le gauchisme fait le jeu de la réaction. C’est une officine du Parti, les Editions sociales, qui assume l’entreprise. Pour ses Mémoires, Jacques Duclos a préféré s’adresser à Arthème Fayard, la maison qui lança autrefois Candide et Je suis partout ! Quand on sait que Duclos n’a pu publier sans l’imprimatur du Komintern, voire du N.K.V.D., on peut mesurer le chemin par­couru.

Mais laissons les Mémoires pour une autre fois et bornons-nous aux Anarchistes d’hier et d’aujourd’hui.

Pour l’essentiel de son pensum, Duclos ne s’est pas trop mis en frais. En vieil élève de l’école de Bobigny, qui n’a eu le loisir ni le goût de se renouveler, il a copié hâtivement dans la Maladie infantile du communisme et dans le vieux libelle que Marx, Engels et Lafargue firent paraître contre Bakounine, au lendemain du congrès de La Haye, de 1872, et connu sous le titre de l’Alliance internationale de la Démocratie socialiste et l’Internationale.

Néanmoins, pour « actualiser », le pâtissier Duclos a dû quand même ajouter un peu de sa propre farine à cette pièce montée.

Et cet apport est bien réjouissant.

Les « Katangais »

Oyez plutôt :

«… Les pseudo-révolutionnaires bakouniniens n’étaient pas difficiles quant au choix de leurs alliés puisque leur fameux caté­chisme leur donnait comme indication de «s’unir au monde aventurier des brigands qui sont les véritables et uniques révolu­tionnaires de la Russie. »   

«Dans une certaine mesure, cette thèse singulière a trouvé son application dans l’enrôlement des « Katangais » comme mem­bres du service d’ordre de la Sorbonne, où se trouvaient, à côté des étudiants, de même qu’à l’Odéon, des clochards et autres élé­ments suspects sans parler des agents provocateurs à la solde de la police. »

Voilà un exemple des assimilations abusi­ves du gros Jacques, en qui la septentaine n’a pas entamé une mauvaise foi — dirons-nous bolcheviste ou stalinienne !

Un expert en arrière-pensées

Bien que nous n’aborderons pas aujour­d’hui les Mémoires sur le fond, force nous est de dire qu’il «bonnotise» également au passage.

Apprenti pâtissier récemment débarqué sur le pavé de Paris de ses Pyrénées natales, i1 eut, en effet, à connaître de l’affaire au moins par les journaux du soir.

Disons même qu’il concède que les Bandits n’étaient pas sans courage si leur énergie fut mal employée.

Simple concession de style peut-être, que d’autres avaient faite avant lui, tel Gustave Hervé que Duclos égratigne même à ce propos, preuve qu’il le lisait probablement à l’époque.

Mais est-ce simple concession de style ?

Etrange Duclos, probablement le moins banal des leaders communistes — en tout cas de ceux «fabriqués» par Moscou — il est si multiple que l’interpréter a contrario serait peut-être la moins mauvaise façon de lire dans ses arrière-pensées.

Il est encore du temps où Moscou contrai­gnait les siens à une vie illégale.

Et il vous en reste toujours quelque chose d’avoir vécu sur des identités « bidon » et d’avoir circulé avec des faux passeports !

 

Bernard ThomasLiberté

n°153

1er novembre 1968

UNE GENTILLE LETTRE

d’un écrivain pris à partie dans notre précédent numéro

Sèvres, le 17-10-68

Cher Monsieur Lecoin,

L’article de la page 2 qui m’est en partie consacré n’étant pas signé, je saisis ce prétexte, attendu depuis longtemps, pour vous écrire directement, et vous faire part de l’émotion et de l’admiration que vous inspirez autour de moi. Au reste, malgré votre modestie, vous ne pouvez pas ne pas savoir ce genre de choses. Je n’insiste donc pas.

Je tiens à vous remercier pour les lignes que vous avez consacrées à ma « Bande à Bonnot» dans le dernier numéro de Liberté. Vous m’y égratignez gentiment, sans mordre, et j’en suis heureux. Car si je conteste l’expression « spécialiste improvisé », que vous employez à mon endroit, je reconnais bien volontiers n’avoir abordé l’anarchisme qu’à une date assez récente. Pourquoi ? Cela va peut-être vous sembler stupide ou in­congru de la part d’un « intellectuel », mais, croyez-moi, je ne suis pas le seul dans ce cas parmi les gens de notre génération : je ne savais pas que cela existait. Non, je ne savais rien de cette pensée riche, foisonnante et belle, avant qu’un hasard m’y plonge. Je me sentais seul dans mon coin, sans savoir que d’autres gens pensaient comme moi, — ou plutôt que je pensais comme eux. Et comment l’aurais-je appris ? Je possédais bien mon Marxisme, mon histoire, et ma littérature : pas un mot sur le sujet. Le truquage de l’information est fort bien organisé, même pour ceux dont c’est le métier d’être attentifs.

Pardonnez-moi l’exagération du nombre des morts à Draveil et à Villeneuve-Saint-Georges. Le chiffre est tiré de « l’Histoire de la IIIe République » de Galtier-Boissière (p. 198, bas de la 1è colonne). J’ai eu le tort, sans doute, de ne pas contrôler ailleurs. Quant au Maurice Henry, lanceur de la bombe de la page 225, je ne m’étais même pas aperçu du lapsus ! (C’est bien d’Emile Henry pourtant que je parle p. 49, etc.). Bien que je me sois relu trois fois, j’ai laissé passer de la même manière une dizaine de bévues : je crois que seul un œil neuf peut voir les bourdes d’un manuscrit, mais pas l’auteur lui-même. C’est assez naturel…

Je vous signale, par exemple, pour votre plaisir intime et ma délectation morose : p. 39, « Bonnot monta sur le quai en même temps que le train » ; ou, quelque part vers la fin, cette jolie coquille qui tend à assimiler Raymond la Science à un petit rat de l’Opéra : « Il fit une pose». Car per­sonne ne s’en est encore aperçu. Heureu­sement !

Pour ce qui est de Tchou, « ce fils du céleste Empire qui jamais ne manqua un bateau », je me suis empressé de lui faire part de votre expression. Il a ri jaune. C’était bien le moins qu’il pût faire.

Naturellement, vous pouvez transmettre ma lettre au rédacteur de la page littéraire. J’écris par ailleurs à P.-V. Berthier, sans savoir s’il s’agit de lui ou non.

En tout cas, merci d’exister. — Bernard THOMAS.

P.S. — Ci-joint un chèque de 50 P. Excu­sez-moi de ne pas pouvoir faire davantage : je ne partage pas, hélas ou heureusement, le yacht de mon capitaliste d’éditeur. Dans mon cas, ce serait plutôt une modeste barque. Et il faut ramer …

 La bande à Bonnot, version italienne

 

 

 

 

 

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