Articles taggés avec ‘voleur’

Le krach d’Amiens


samedi 2 mars 2013 par JMD

Les agiots, les déplacements de capitaux et autres mécanismes financiers ont toujours semblé peu accessibles à la compréhension du commun au dépens duquel ils se font et, pour ironique qu’il soit, l’article de Germinal, en date du 23 avril au 07 mai 1905, n’en donne pas moins une leçon d’économie à ses lecteurs. L’auteur du Krach d’Amiens, qui se cache derrière le pseudonyme de Rond-de-cuir, fait ainsi le parallèle entre le procès des Travailleurs de la Nuit, voleurs illégaux, qui s’est clôt un mois auparavant et une faillite bancaire survenue dans la cité picarde. Mais le commerce de l’argent est chose légale et l’usurier un honnête homme. La Banque Huntel et Cie a fermé ses guichets et cessé ses opérations ? Aucune inquiétude pour le banquier nous dit Rond-de-cuir, puisque des manipulations restent possibles, autorisées, faisant cracher au bassinet, quand elles ne les ruinent pas, les détenteurs de comptes dans la dite banque. A l’heure où l’Europe et le monde dit développé sont plongés dans une vaste crise économico-financière, jetant sur le pavé une multitude de peuples qui n’ont rien demandé à personne, le papier de Germinal résonne d’une étrange et surprenante actualité. Lire le reste de cet article »

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Bernard versus William


samedi 23 février 2013 par JMD

Jacob, tchou 1970Marius Jacob par William CaruchetContrairement à ce que l’on pourrait croire, Alain Sergent ne constitue pas forcément la référence principale et « obligée » de l’ensemble des articles, des émissions, des fictions télévisées, des bandes dessinées ayant l’honnête cambrioleur pour sujet. L’ouvrage, qui connaît un certain succès à sa sortie, est désormais quasiment introuvable, même sur les sites Internet de vente de livres d’occasion. Il a toutefois été réédité par les Editions Libertaires en 2005. C’est alors à deux autres auteurs de servir de certificat d’authenticité pour qui veut produire une œuvre sur l’anarchiste. Bien souvent, le détenteur du savoir, l’homme qui a vu l’homme qui a vu … Alexandre Jacob se targue d’être le seul à détenir les clés de la vérité, vraie et historique. L’opposition entre Bernard Thomas et William Caruchet a vite fait de tourner au conflit judiciaire. Lire le reste de cet article »

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Dix Questions à … Antoine Barral


samedi 16 février 2013 par JMD

Voilà un roman, sorti en 2010, que l’on verrait avec une délectation non dissimulée rentrer dans les annales si tant est qu’une bonne âme littéraire, critique et surtout disposant de conséquents réseaux médiatiques daigne lui donner un petit coup de pouce publicitaire. Et c’est peu dire que les Philopyges d’Antoine Barral le mériteraient amplement. D’abord parce que c’est tout un pan de l’histoire de France que ce polar érotique vient éclairer en vous emmenant dans les sombres coulisses de l’affaire Dreyfus, dans les rues de Paris où les anarchistes ne furent pas les derniers à faire le coup de poing avec une extrême droite revancharde, patriote, haineuse et antisémite. Ensuite parce qu’il s’agit d’un roman où l’aventure se mêle à la drôlerie et à l’érotique sans paraitre pour autant libidineux. Enfin parce que, de parties de jambes en l’air en meeting où souffle l’air d’une révolte sociale et politique, de complots ourdis dans les recoins d’une maison de passes en repas d’esthètes, amoureux de belles lettres et de fesses charnues, nous pouvons croiser une extraordinaire galerie de portraits. Et, parmi ces personnages, réels ou imaginaires, qui ont la fâcheuse manie de se promener dans les rues de la capitale ou ailleurs, un honnête cambrioleur n’y tient certes pas le premier rôle mais occupe assurément une place de choix. Antoine Barral connait visiblement bien son sujet et ce Biterrois d’origine a bien voulu ici répondre à quelques-unes de nos questions. Lire le reste de cet article »

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Jacob anarchiste ?? Parfaitement !!


samedi 2 février 2013 par JMD

La violence, les atteintes à la personne comme à la propriété peuvent-elles être considérés comme des actes révolutionnaires et politiques à part entière ? La question se pose chez les anarchistes dès le départ et le vol suscite de nombreux débats à partir de l’affaire Clément Duval (1886). Pour les uns, à l’image de Grave et de l’équipe des Temps Nouveaux, le voleur ne serait, comme le bourgeois, qu’un parasite social. Pire, certains useraient même de l’idéal libertaire comme d’une excuse facile à la jouissance des biens dérobés. Mais le vol peut être aussi considéré comme un acte individuel normal, justifié, légitimé par la nécessité de subsister, de réagir face à une insolente paupérisation des masses. Est-il politique pour autant ? A cet égard, l’article d’Armand Beaure va dans le même sens que L’erreur de Jacob, papier que signe Victor Méric dans Le Libertaire du 23 avril 1905. Jacob anarchiste ?? Parfaitement !! Le titre paraphrase bien évidemment la brochure de Fortuné Henry sur Ravachol édité en 1892 par la Bibliothèque Anarchiste. Mais il tranche définitivement, par le biais des deux points d’exclamation, la question épineuse de l’appartenance au mouvement libertaire dès qu’un individu se réclamant de lui se retrouve dans une salle d’audience de cour d’assises pour un délit droit commun revendiqué par lui et de prime abord au nom de la Cause. En réalité, le texte de Beaure vise moins à affirmer l’idéologie libertaire d’Alexandre Jacob, que Germinal a entendu de toute façon dès le départ, qu’à désapprouver avec force et le manque hypocrite d’intérêt pour le procès des Travailleurs de la Nuit, et la condamnation sans appel de la part des leaders anarchistes et socialistes. En 1927, Ernest Armand publiait une brochure posant finalement la même question, L’illégaliste anarchiste est-il notre camarade ?, et révélant de facto que le débat n’était toujours pas clos. En 1905, l’équipe de Germinal n’a cure de ces stériles controverses et affirme bel et bien son amitié et ses salutations révolutionnaires à Jacob et aux Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Romain Louvel


samedi 26 janvier 2013 par JMD

Les projets de bande dessinée sur Alexandre Jacob ne manquent pas. Peu aboutissent pourtant. Parmi celles-ci, Les Souvenirs d’un révolté par Romain Louvel en 2006. Seize ans plus tôt, Jacob prenait les traits de Tintin dans L’Aminoir, journal d’expression libertaire de la région Nord-Picardie. En 1992, les dessinateurs Lacaf et Moriquand l’intègrent dans le quatrième tome de leur série Pêcheurs d’étoile parue chez Glénat en 1992. Dans 26 rue de la Martinière, le bandit social n’est certes pas le gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc mais il revêt les habits du voleur joyeux et audacieux qui se joue avec une malice extrême des pièges tendus par la police. L’anarchisme est bien présent. Seulement les auteurs l’interprètent comme une justification facile des cambriolages et de l’association de malfaiteurs formée sur Marseille. En 2001, l’audacieux et intrépide monte-en-l’air est toujours au rendez-vous dans Rochefort, un voyage dans le temps (éditions Tabary). Bien évidemment et de manière anecdotique, le lecteur découvre l’extraordinaire cambriolage de la maison de Pierre Loti. Romain Louvel, en 2002, publie sur Internet des extraits de planches qu’il n’arrive pas à publier d’une autre manière. Son travail narre l’arrestation d’Alexandre Jacob en 1903. Artiste plasticien installé en Bretagne, cet auteur imagine retranscrire par l’image un témoignage qui rappelle à notre époque des préoccupations majeures d’ordre sociale et humaines. Nous nous éloignons alors fort heureusement quelque peu de l’image du héros de roman entrevue jusqu’ici. L’ouvrage parait enfin en 2006, autoproduit  et vendu par souscription. Il prend le nom du mémoire écrit par Jacob à la prison d’Orléans dans l’attente de son second procès en juillet 1905 et nous livre un des récits les plus aboutis, les plus vivants et les plus poignants sur le sujet. Romain Louvel a bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions sur la difficulté, entre autres, de faire exister une figure de l’illégalisme français par l’image. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Karen Bruère


samedi 3 novembre 2012 par JMD

On ne compte plus les projets cinématographiques ou télévisuels sur Alexandre Jacob. Bien souvent la volonté de narrer les péripéties de l’honnête cambrioleur se brise sur les impératifs du cahier des charges, sur le paramètre financier ou, plus simplement, sur l’épuisant porte-à-porte de la décision. Bertrand tavernier, dans les années 1970, a pensé pouvoir réaliser une fiction après avoir été enthousiasmé par la lecture de la biographie commise par Bernard Thomas. En décembre 2003, le documentaire de Christine Bouteiller passe sur la chaîne câblée Toute l’Histoire à l’occasion des fêtes de noël. Celui de Laurent Termignon et Thomas Turner a été vu environ 6000 fois sur le web depuis le 05 décembre 2008. Il n’a toujours pas trouvé de diffuseur à ce jour. En juillet 2011, Michel Mathurin commence le tournage de son docu-fiction sur Jacob ; Hors les lois et la servitude sort sur les écrans l’année suivante … mais d’une manière plutôt intimiste. Actrice, scénariste, réalisatrice, Karen Bruère a elle aussi entamé depuis quelques années son chemin de croix jacobien. Mais elle ne lâche pas l’affaire … et c’est tant mieux. Elle a bien voulu ici nous parler de son idée de film et nous donner sa vision d’un personnage haut en couleur, que l’on pourrait facilement confondre avec un autre cambrioleur, mais celui-là imaginaire et nettement moins politique. Lire le reste de cet article »

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Alexandre Jacob a son musée


mardi 25 septembre 2012 par JMD

C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages, tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités. A Reuilly dans l’Indre, lorsqu’il ne se passe rien, même s’il paraitrait que ce serait pour cette honorable raison qu’un voleur à la retraite vint s’installer, de bonnes âmes font en sorte de créer l’évènement. Mais l’évènement sent le réchauffé. Café bouillu, café foutu. La presse a relaté l’exposition Jacob en 1993. Elle a narré l’ouverture de l’impasse Jacob en 2004. Comme une suite logique, elle ne pouvait manquer celle du musée consacré à la gloire locale … qui n’est pourtant pas du cru. Car celui qu’on a parfois pris pour un héros était un bandit anarchiste ! Lire le reste de cet article »

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Aphorisme d’août 2


vendredi 3 août 2012 par JMD

l\'Eglise sur la terre, caricatureCes jésuites sont des types formidables. Dès le XVIIe siècle, ils avaient compris que nous sommes tous des voleurs, des assassins.

Lettre à Josette, 17 novembre 1953

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Le débat est ouvert, le journaliste est fermé


vendredi 11 mai 2012 par JMD

Elle a beau affirmer l’originalité de son grand-père, le journaliste du Nouvel Obs chargé de l’interviewer à l’occasion de la réédition des premières nouvelles de Maurice Leblanc chez Jean-Claude Gawsewitch Editeur en décembre 2011 refuse d’entendre l’évidente vérité. C’est même une manière de la nier que d’imaginer un débat ouvert sur la lupinose, débat qu’il vaudrait mieux laisser aux seuls spécialistes. C’est encore une manière de créditer l’idée que l’écrivain normand ait imaginé son gentleman cambrioleur sur les reprises individuelles d’Alexandre Jacob, plus voleur à coup sûr qu’homme politique agissant. Et pourtant la petite-fille dit non. François Forestier peut alors dresser le portrait d’un dandy lettré ambitieux, rêvant d’une renommée à la Maupassant ou à la Flaubert. A une époque, la fin du XIXe siècle, où nombre de plumes sont anarchisantes, Leblanc se servirait même de ses années de jeunesse, soi-disant toutes imprégnées des idées libertaires, pour créer son héros. Arsène Lupin est de retour. La lupinose, elle, n’est jamais partie et elle fait de sacrés dégâts. Lire le reste de cet article »

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Vrai Lupin et faux semblant à Libé


vendredi 4 mai 2012 par JMD

Un gros dessin, un tout petit texte et cela suffit. Le titre de l’article lui-même, écrit en très gros pour ceux qui aurait du mal à comprendre, permet au jacoblogueur initié de saisir la très forte affliction qui touche son auteur Fabrice Drouzy : Arsène Lupin, le vrai. Vite lu, vite consommé, vite digéré. Peut-être s’agit-il d’une conception originale propre aux pages culturelles de Libération. L’article est paru le 25 février dernier et rend compte de la parution de l’ouvrage à caractère biographique signé par Jacques Colombat, cinéaste de son état et qui aurait mieux fait de le rester. On en reparlera en septembre. Mais à Libé, la vie de Marius Jacob qui inspira la fiction de Maurice Leblanc permet aussi de gloser sur le ridicule rapport historique de l’anarchiste à la violence. Lire le reste de cet article »

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Attila et la magie blanche


samedi 22 octobre 2011 par JMD

Attila aime la magie blanche et nous n’y trouvons rien à redire. Le livre de Gilles del Pappas s’ouvre pourtant sur un singulier avertissement. Il n’aurait pas voulu, selon ses dires, écrire une énième biographie de l’honnête cambrioleur. Logique, l’auteur est un prolixe faiseur d’histoires délaissant ici Constantin le grec pour l’illégaliste Jacob. Ou plutôt pour Marius le Marseillais. Mais, alors, pourquoi, dans cette longue préface, prend-il le soin d’expliquer au béotien lectorat ce que furent le capitalisme triomphant de la belle Epoque, l’anarchisme et le banditisme social ? Pourquoi déclamer son amour du septième art, de cette magie blanche naissante qu’il nous fait découvrir par le prisme d’un ingénieux et intrépide voleur ? Pourquoi, enfin, se prévenir d’une très improbable accusation de lupinose galopante et envoyer aux orties « les experts de tous poils lisant ces aventures à d’autres fins que de s’en régaler simplement » ? Lire le reste de cet article »

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Dix questions à… L’Insomniaque


samedi 17 septembre 2011 par JMD

Tel un beau pléonasme, L’Insomniaque pourrait se lever tôt et émarger à l’esclavage salarié, à la suite cette Belle France, qu’avait si bien décrite Darien en son temps et qui, aujourd’hui, travaille plus pour gagner plus. Mais le travail tue ou rend libre. C’est selon. L’Insomniaque entend bien briser, à la manière des luddistes du début du XIXe siècle, les chaînes de l’oppression sociale et culturelle qui fait de l’individu lambda un paponnesque consommateur. Un but évident : ne pas se taire et répondre à l’injure permanente faite au droit de vivre. Depuis 1993, ses livres distillent un chouette savoir, un savant bonheur, une lumineuse et intelligente subversion. Des artisans de la lettre, un point d’honneur à ne produire que des bouquins pas chers et de qualité, et surtout une intense jubilation à tenir entre ses mains, en 1995, l’indispensable ouvrage, réédité neuf ans plus tard. C’est peu dire que la sortie des Ecrits d’Alexandre Marius Jacob, sa réédition et les trois déclinaisons de la collection A Couteaux Tirés permettent d’entrevoir autre chose qu’un singulier voleur distillant, sans parcimonie aucune, des coups plus fameux les uns que les autres. La nouvelle sortie, ce mois de septembre, des Travailleurs de la Nuit, petit opus réunissant la déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ? et les Souvenirs d’un révolté dans la collection Petites Insomnies, était l’occasion, pour le Jacoblog, de poser dix petites questions aux Insos de Montreuil. Lire le reste de cet article »

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Aphorisme du voleur 10


vendredi 15 juillet 2011 par JMD

aphorisme jacobienJ’ai préféré être voleur que volé.

Déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ?, mars 1905

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Heures d’été


lundi 27 juin 2011 par JMD

Prendre le temps ? Souffler ? Raccrocher l’espace d’un ou de deux mois de plaisirs estivaux ? Vacances, j’oublie tout ? On ne se chauffe pas de ce bois-là au Jacoblog, nom d’une pince monseigneur ! Car, à l’heure où l’A10, l’A7 et toutes les autres autoroutes du soleil s’apprêtent à digérer le flux grandissant de la transhumance, se préparent au génocide des hérissons qui, eux, n’émargent pas au travailler plus pour vivre moins, nous, nous continuons à tracer notre honnête chemin pour vous emmener sur la piste de la compréhension de l’honnête cambrioleur Jacob. A votre gauche, les aphorismes du voleur et, à votre gauche, l’indispensable mémoire de Valérie Portet sur les bagnards anarchistes. En face de vous : un jeu. Une activité ludique de bord de mer et d’ailleurs. Lire le reste de cet article »

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Le plus voleur des deux


samedi 13 novembre 2010 par JMD

Dès le départ, Germinal entend apporter un soutien sans faille « à Jacob et ses camarades« . Le titre  de cet article paru dans le numéro 1 de la deuxième année du journal (soit chronologiquement le numéro 4, du 3 au 16 janvier 1905) sonne comme un début de campagne engagée par les libertaires d’Amiens. Au fur et à mesure que s’approche l’ouverture des assises, les articles en faveur des Travailleurs de la Nuit  se multiplient.  Des plumes reconnues viennent même prêter main forte à l’entreprise des compagnons picards. Si Souvarine verse dans le numéro 11 de Germinal dans le messianique et le prophétique, Albert Libertad donne lui une vision duale où la justice sociale n’a pas vraiment le droit de cité. Lire le reste de cet article »

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