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Dix Questions à … Antoine Barral


samedi 16 février 2013 par JMD

Voilà un roman, sorti en 2010, que l’on verrait avec une délectation non dissimulée rentrer dans les annales si tant est qu’une bonne âme littéraire, critique et surtout disposant de conséquents réseaux médiatiques daigne lui donner un petit coup de pouce publicitaire. Et c’est peu dire que les Philopyges d’Antoine Barral le mériteraient amplement. D’abord parce que c’est tout un pan de l’histoire de France que ce polar érotique vient éclairer en vous emmenant dans les sombres coulisses de l’affaire Dreyfus, dans les rues de Paris où les anarchistes ne furent pas les derniers à faire le coup de poing avec une extrême droite revancharde, patriote, haineuse et antisémite. Ensuite parce qu’il s’agit d’un roman où l’aventure se mêle à la drôlerie et à l’érotique sans paraitre pour autant libidineux. Enfin parce que, de parties de jambes en l’air en meeting où souffle l’air d’une révolte sociale et politique, de complots ourdis dans les recoins d’une maison de passes en repas d’esthètes, amoureux de belles lettres et de fesses charnues, nous pouvons croiser une extraordinaire galerie de portraits. Et, parmi ces personnages, réels ou imaginaires, qui ont la fâcheuse manie de se promener dans les rues de la capitale ou ailleurs, un honnête cambrioleur n’y tient certes pas le premier rôle mais occupe assurément une place de choix. Antoine Barral connait visiblement bien son sujet et ce Biterrois d’origine a bien voulu ici répondre à quelques-unes de nos questions. Lire le reste de cet article »

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Voleurs et volés


samedi 4 juin 2011 par JMD

Germinal, n°11, 19-25 mars 1905Peu de plumes nationales sont venues prêter main forte aux camarades picards soutenant l’action des Travailleurs de la Nuit jugés du 08 au 22 mars 1905 au palais de justice d’Amiens.  Avec Le plus voleur des deux, Albert Libertad donnait, dans le n°11 de Germinal, une vision duale d’un procès où la justice sociale n’a pas vraiment le droit de cité. L’article Voleurs et volés, dans le même numéro de cette feuille anarchiste, reprend lui-aussi le principe d’une opposition entre la majorité asservie et la minorité possédante se rebellant sous les traits de l’illégaliste Jacob. Mais la confrontation, au regard de l’actualité internationale, et en particulier des évènements révolutionnaires russes, ne peut être que violente  … et porteuse d’espoir. Le ton se fait même messianique, l’auteur, un dénommé Souvarine, prophétisant en conclusion « une aurore nouvelle (…) où il n’y aura plus ni juges, ni volés, ni voleurs ». Lire le reste de cet article »

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