Articles taggés avec ‘Amiens’

Le modèle d’Arsène Lupin vient de mourir


dimanche 17 mai 2009 par JMD

Noir et Balnc, manchette du 6 septembre 1954De toute évidence, ce n’est pas rouge et noir. L’hebdomadaire Noir et Blanc, créé en 1944, verse plutôt dans les actualités mondaines à la façon, bien des années plus tard, de Point de Vue et Images du monde ou encore Jour de France et autres Gala. Le torchon, en date du 6 septembre 1954, ne manque pourtant pas d’intérêt.

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Haute sécurité


dimanche 19 avril 2009 par JMD

Procès d\'Amiens : transfert de la \Recto. Des chevaux. L’armée. Un défilé pour sûr ! Oh ! pas celui du 14 juillet mais le spectacle attire la foule. Des badauds. Des gens. D’honnêtes gens.  Au balcon. Sur la chaussée. Au passage du convoi. C’est un convoi. Quitter son lieu de travail pour le voir passer. Des hommes et des femmes. Des paniers sous le bras. Combien sont-ils ? Lire le reste de cet article »

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Mercredi 22 mars 1905


dimanche 22 mars 2009 par JMD

Joyeux anniversaire ?Cent quatre ans. 22 mars 1905. 22 mars 2009. Sombre anniversaire. Le verdict du procès d’Amiens vient de tomber. Indulgence d’un jury qui n’aurait pas suivi les recommandations du ministère public ? Indulgence d’un jury qui accorde des circonstances atténuantes ?

Pas sûr. Lire le reste de cet article »

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En passant par la Lorraine


samedi 24 janvier 2009 par JMD

Le Petit Lorrain est une de ces feuilles régionales qui se développent à la suite de la presse nationale à la fin du XIXe siècle. Ce quotidien de Nancy, auréolé du sous titre : « Journal républicain, politique, littéraire, agricole et commercial », ne consacre qu’un seul article au procès d’Amiens. Le papier se focalise sur l’expulsion de Jacob et de neuf autres des accusés lors de la sixième audience, le 14 mars 1905. Lire le reste de cet article »

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Le voleur volé


samedi 22 novembre 2008 par JMD

Manchette de l\'AuroreLes bons mots de Jacob augmentent l’intérêt de la presse pour le procès d’Amiens (8-22 mars 1905). Le voleur devient même le personnage principal d’une scénographie que de nombreux éditorialistes se complaisent à décrire. L’accusé fait preuve de talent oratoire et d’esprit de répartie, il en arrive même à inverser les rôles. Jacob profite de son passage devant la cour d’assise de la Somme pour faire de la propagande. « Le chef des voleurs Jacob fait le procès de la société ». Lire le reste de cet article »

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Jacobopédia


mardi 4 novembre 2008 par JMD

logo livre anarchisteOn ne compte plus les déclinaisons nationales de Wikipédia. Les encyclopédies libres et on line fleurissent comme les moblots tombaient à Gravelotte. Et, dans ce foisonnement de portails d’accès à la connaissance universelle, l’honnête cambrioleur trouve une place particulière permettant de valoriser soit une région, soit un mouvement politique. Nous avons récemment écrit tout le « bien » que l’on pouvait du papier biographique inscrit dans la maison mère. Une biographie dans un dictionnaire, tout en visant la synthèse, est forcément et par définition réductrice. Lire le reste de cet article »

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L’erreur de Jacob


samedi 11 octobre 2008 par JMD

Victor MéricLe procès des Travailleurs de la Nuit intervient dans un débat trahissant surtout l’extrême division de la maison anarchie, unie et cimentée néanmoins par le refus de l’autorité. La presse libertaire, Les Temps Nouveaux de Grave mis à part, a en général signalé l’évènement. On ne peut pas dire en revanche qu’elle ait franchement soutenu Alexandre Jacob. Il est vrai que cette presse militante est toujours sous le joug de la répression des trois lois scélérates de 1893-1894. Seul, Germinal d’Amiens prend ouvertement le parti des accusés, leur consacrant même l’intégralité de son numéro 11, du 19 au 25 mars 1905. Les libertaires ne sont pas tous, comme le montre « L’erreur de Jacob », article de  Victor Méric paru dans Le Libertaire n°25, du 23 au 30 avril, de chauds partisans de la reprise individuelle, oscillant pour la plupart d’entre eux entre anarcho-syndicalisme et éducation des masses. De là la colère imaginaire d’Alexandre Jacob croyant avoir apporté sa pierre à l’édifice de propagande. Lire le reste de cet article »

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Un jury introuvable


vendredi 29 août 2008 par JMD

moutonsLe sentiment d’insécurité, largement dispensé par les médias de l’époque, participe grandement à la popularité du procès de la « bande sinistre », du 8 au 22 mars 1905, et ce d’autant plus que resurgit avec Jacob la peur des anarchistes. Elle explique en outre les importantes mesures de sécurité entourant l’évènement. Mais celles-ci n’empêchent pas les jurés convoqués et, de fait, apeurés de tenter de se dérober à leurs citoyennes obligations. Lire le reste de cet article »

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Infaillible justice


jeudi 28 août 2008 par JMD

la justiceL’instruction menée par le juge Hatté en vue du procès des Travailleurs de la Nuit permet de mettre à jour au moins deux erreurs judiciaires. Le 21 octobre 1903, le magistrat rend compte au garde des sceaux des conclusions qu’il peut tirer de l’interrogatoire d’Alexandre Jacob, effectué dix-huit jours plus tôt. L’anarchiste avoue, lors de cette séance, un vol commis dans la nuit du 22 au 23 janvier de cette année chez le lieutenant Xardel, rue des Bons Enfants à Cholet. Lire le reste de cet article »

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Vénéneuse noblesse


lundi 18 août 2008 par JMD

armureL’examen du cambriolage commis à Compiègne, le 11 février 1903, chez Mme de Frézals, permet à l’orateur Jacob de discourir sur l’état de noblesse après s’être attaqué aux rentiers, aux militaires et à la religion. L’anarchiste ne cherche pas bien sûr à justifier les 72 kilogrammes d’argenterie dérobée chez la dame bien née. Il offre au jury d’Amiens, le 13 mars 1905, et surtout au public venu curieux écouter le surprenant voleur, sa vision de la lutte des classes et du matérialisme historique pour reprendre une terminologie marxiste. Le président Wehekind tente bien encore une fois d’empêcher le malfaiteur de discourir crânement lors de cette cinquième audience du procès des Travailleurs de la Nuit. Rien n’y fait. Jacob entend bien régler son compte à la noblesse. Lire le reste de cet article »

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Vive le feu !


lundi 11 août 2008 par JMD

feuA Amiens, du 8 au 22 mars 1905, Alexandre Jacob est poursuivi pour association de malfaiteurs, tentative de meurtre, vols, vols avec effraction … et incendie volontaire. L’examen du cambriolage commis chez Mme Postel dans la nuit du 21 au 22 février 1903 à Evreux en compagnie de Léon Ferré et de Félix Bour lui permet de se justifier devant les jurés de la cour d’assises de la Somme. Il peut ainsi lors de cette troisième déclaration de la 5e audience digresser sur la violence en politique. Et l’honnête cambrioleur de placer ses actes criminels dans le cadre d’une guerre sociale menée à la bourgeoisie triomphante. Mais le brasier purificateur peut également avoir sa logique pratique. Lire le reste de cet article »

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Le héros du jour


dimanche 10 août 2008 par JMD

le brigadier Anquier, héros de carte postaleLe brigadier Anquier (et non Auquier) n’a croisé la route d’Alexandre Jacob qu’une seule fois. Et la rencontre fut brève. Elle fut violente et sanglante. Mortelle aussi. 22 avril 1903. Gare de Pont Rémy. 6 heures du matin. Auquier et l’agent Pruvost descendent du premier train. L’appel téléphonique du sieur Leleu, la veille au soir, les a mis sur la piste des « voleurs d’Abbeville », ceux-là même qui ont tenté de cambrioler la demeure de Mme Tilloloy. Mais les trois hommes interpellés ne se laissent pas faire. Le revolver de Félix Bour refroidit irrémédiablement le collègue d’Anquier qui n’est que blessé par les balles de Jacob Il est alors le seul survivant de ce que les indigènes du cru nomment encore aujourd’hui « l’affaire d’Abbeville ». La presse nationale parle elle du « drame de Pont Rémy ». Lire le reste de cet article »

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Clarenson le fou chantant


dimanche 22 juin 2008 par JMD

Jules Clarenson, mars 1905 A Amiens, Jules Clarenson rejoue le registre de la folie. Cela lui avait réussi à Marseille en 1891 et à Bordeaux en 1892. Systématiquement envoyé en asile psychiatrique (Montperrin à Aix en Provence, Cadillac en Gironde), il en profite pour s’évader presque aussitôt. Bien qu’il se défende devant le jury de la Somme d’être anarchiste pour mieux justifier son aliénation mentale, la stratégie adoptée ne fonctionne pas comme il l’entend. Lire le reste de cet article »

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Georges, Eugène et Jeanne


mardi 17 juin 2008 par JMD

portrait de Jacob dans la République du Centre, avril 1951Jeannne HumbertEugène HumbertFatigué. Usé. Dépassé. Vieux. Décalé. Jacob est libre depuis le 30 décembre 1927 ou plutôt depuis le 30 décembre 1928 selon les trois premières biographies de l’anarchiste. La société de toute façon ne l’a pas attendu. Elle a fortement évolué. Et Jacob se retrouverait perdu, un prisonnier libre dans un espace où il ne se reconnaîtrait plus. L’homme social a perdu ses repères. Il « s’étiole » dans son atelier. Paris « l’oppresse » la parabole offre la perspective d’une anarchie finissante. Rien n’est moins faux. Autant pour Jacob que pour le mouvement libertaire. Lire le reste de cet article »

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Jacob et les hommes de robe


vendredi 13 juin 2008 par JMD

Assiette au beurre 12 octobre 1901, dessin de JossotLe principal accusé du procès de la « bande sinistre » ne manque pas d’égratigner dans ses déclarations et réparties cinglantes les gens de justice. Car ils sont, à ses yeux, des garants de cet ordre bourgeois honnis. N’a-t-il pas écrit sur un billet négligemment laissé dans la demeure du juge Hulot au Mans, le 9 juin 1901 : « Au juge de paix, nous déclarons la guerre ». Le message est signé Attila. A Amiens, Jacob assume pleinement ses actes. La déclaration qu’il fait sur les magistrats est la deuxième qu’il arrive à placer lors des débats de la cour d’assises. Lire le reste de cet article »

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