Articles taggés avec ‘Un anarchiste de la Belle Epoque’

Calendrier Jacob : octobre 2020


mardi 5 mai 2020 par JMD

L’homme brisé ?

« Assagi » ? Rien n’est moins faux. Le bagne ne l’a pas cassé et, même s’il semble avoir abandonné ses prétentions illégalistes, nous pouvons retrouver Alexandre Jacob à Paris aux côtés de Léo Malet dans une organisation pacifiste, ou encore chez Jeanne et Eugène Humbert contractant un mariage blanc avec une antifasciste italienne réfugiée en France. La participation active au livre du docteur Rousseau en 1930, la tenue d’une conférence avec Antoine Mesclon un an plus tôt, des articles et des témoignages pour faire libérer Paul Roussenq et Paul Vial de l’enfer guyanais, montrent qu’il n’a de cesse de dénoncer l’horreur carcérale. « À bas les prisons, toutes les prisons ! » lance-t-il encore en conclusion de sa « Lettre ouverte à Georges Arnaud » en avril 1954 dans Défense de l’homme, le mensuel de Louis Lecoin. Lire le reste de cet article »

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Le cancer de l’anarchisme


samedi 11 avril 2020 par JMD

Alexandre Jacob fut-il vraiment un anarchiste de la Belle Époque ? Ainsi posée, la question annonce largement la suite de la recension du livre d’Alain Sergent que l’on peut trouver dans le n°49 de La révolution prolétarienne en date d’avril 1951. La biographie de l’honnête cambrioleur était sortie à la fin de l’année précédente et avait eu droit à son petit concert de louanges dans la presse. Morvan Lebesque soulignait, par exemple, dans Combat que cette « vie, à bien des égards, est édifiante. ». Même s’il reconnait « une nature forte, volontaire et intelligente, trempée jeune dans la souffrance avant de se lancer dans le cambriolage », c’est pourtant à un véritable assassinat en règle que se livre Pierre Monatte dans la Revue syndicaliste révolutionnaire pour faire sa recension. L’ancien compagnon de Jean Grave et d’Émile Pouget, passé de l’anarchisme au syndicalisme, puis au communisme avant de revenir au seul syndicalisme, n’hésite pas à se poser en une sorte de Vychinski de la mémoire anarchiste et à avancer de fausses informations pour dénier toute légitimité et tout droit de cité à Jacob et aux illégalistes. Les vieilles rancœurs sont tenaces. Lire le reste de cet article »

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Le Docteur Rousseau


dimanche 29 mai 2011 par JMD

Détective, n°415, jeudi 8 octobre 1936Avec l’arrivée de l’Oncle Louis aux îles du Salut, le 1er septembre 1920, le combat de Jacob contre l’Administration Pénitentiaire prend une nouvelle tournure. Il peut ainsi mettre en avant non seulement son inestimable connaissance du Code mais encore ses souvenirs de fagot. Car les deux hommes, unis par un indéfectible lien d’amitié, mettent au point un projet de livre. Un Médecin au bagne parait en 1930 aux éditions Fleury. Par précaution, Jacob n’apparait pas dans l’ouvrage signé par le Docteur Rousseau. Mais, en 1950, celui-ci confirme à Alain Sergent la considérable participation de l’ancien matricule 34777 à cette dénonciation de l’horreur carcéral. C’est cette lettre, que l’on retrouve presqu’intégralement publiée dans Un anarchiste de la Belle Epoque, qui est joué en 1995 dans le deuxième cd des Écrits. Et c’est à lui Rousseau que nous devons le titre de notre biographie (ACL, 2008) et de ce blog. Le 3 septembre 1954, le vieil ami de l’anarchiste conseille à Robert et Josette Passas  de garder le « souvenir de ce parfait honnête homme » qui vient de se suicider. Lire le reste de cet article »

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André + Alain = 2 x Sergent


samedi 27 février 2010 par JMD

André Mahé est mort le 29 août 1982. Oublié. Une mort dans l’indifférence. Une mort ordinaire. La mort d’un inconnu à l’hôpital psychiatrique de Maison Blanche dans la région parisienne. Les premiers symptômes de la folie datent des années 1970. Effet de l’alcool ingéré pendant des années ? André ne buvait plus. Mort anonyme alors d’un vieux cinoque de 74 ans. Qui se souvient, comme l’a récemment écrit son ami Michel Ragon dans son Dictionnaire de l’anarchie, qu’il fut un des historiens du mouvement les plus actifs et les plus féconds de l’après-guerre ?

Le temps a aussi effacé la mémoire d’un homme au passé trouble et obscur … brun et collaborationniste.

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Honnête erratum ?


mercredi 17 juin 2009 par JMD

Ou bien petite méprise ? Le dernier catalogue du Club du Livre Libertaire offre à ses lecteurs la possibilité de pouvoir acquérir les rééditions des Ecrits de Jacob (Insomniaque, 2004) et d’Un anarchiste de la Belle Epoque (Editions Libertaires, 2005).

Mais le CLL commet une bourde grossière dans la présentation du premier ouvrage en affirmant que le second est « la seule biographie complète » de l’honnête cambrioleur.

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Le modèle d’Arsène Lupin vient de mourir


dimanche 17 mai 2009 par JMD

Noir et Balnc, manchette du 6 septembre 1954De toute évidence, ce n’est pas rouge et noir. L’hebdomadaire Noir et Blanc, créé en 1944, verse plutôt dans les actualités mondaines à la façon, bien des années plus tard, de Point de Vue et Images du monde ou encore Jour de France et autres Gala. Le torchon, en date du 6 septembre 1954, ne manque pourtant pas d’intérêt.

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Robert et Marius : les premières lettres


jeudi 15 mai 2008 par JMD

Jacob dans sa maisonRobert PassasRobert Passas est né en 1926. La lecture d’un anarchiste de la Belle Epoque d’Alain Sergent impressionne fortement ce jeune instituteur de la Drôme, récemment marié à Josette Duc. Antimilitariste, libre-penseur, anarchiste et poète, Robert Passas ne peut-être que touché par le récit épique du biographe d’Alexandre Jacob. Robert écrit alors à Marius. Et Marius lui répond, prélude épistolaire d’une amitié indéfectible qui naît de la venue, en vélo, du premier à Reuilly durant l’été 1951. Lire le reste de cet article »

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