Ils ont commis sur Jacob

RUBARE PER L’ANARCHIA


jeudi 30 août 2012 par JMD

Très bientôt chez votre libraire préféré et italophone !

Jean-Marc Delpech
RUBARE PER L’ANARCHIA
alexandre marius jacob, ovvero la singolare guerra di classe di un sovversivo della belle époque

éditions ELEUTHERA,  septembre 2012 Lire le reste de cet article »

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Un pavé sous la plage


samedi 30 juin 2012 par JMD

Assorti de dessins assez laids, le livre commis par Jacques Colombat serait selon les dires de d’Alexandre Clément (qui anime un excellent blog sur la littérature, le cinéma et le roman noir) la plus mauvaise et la plus inutile des biographies sur Alexandre Jacob. Il conclut même le papier qu’il nous a transmis le jour du 1er tour de l’élection présidentielle française en enterrant une caricature de l’honnête cambrioleur. C’est peu dire que nous agréons le propos et que nous allons mettre ce livre très paresseux, et somme toute très onéreux (15€00) pour ce qu’il est, sous le sable de notre serviette de plage en espérant qu’il soit comme le propos contenu … biodégradable.

Jacques Colombat, Alexandre Marius Jacob, le forçat intraitable, Riveneuve, 2012

Le personnage d’Alexandre Jacob continue son bonhomme de chemin à travers de nombreuses publications. Récemment on l’a aperçu dans trois ouvrages de fiction. Le premier est celui de Jean Contrucci, Le secret du docteur Danglars, où il n’est qu’un personnage tout à fait secondaire, le second est celui de Gilles Del Pappas publié en 2011. Ce dernier ouvrage rompt volontairement avec la réalité biographique pour lui inventer des aventures rocambolesques. Et enfin, on le retrouve dans la suite d’Antoine Barral, Les philopyges, suite publiée en deux volumes. Lire le reste de cet article »

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Marius et l’illégalisme


dimanche 29 avril 2012 par JMD

A Reuilly, \La revue Solidarité met Marius Jacob dans une espèce d’impasse dialectique. Pouvons-nous reprocher à un article sur Marius Jacob et l’illégalisme le fait de s’appuyer en 2006 sur les biographies existantes  à l’époque ? Certes non. On peut toutefois relever le manque de recul face aux extraordinaires aventures du voleur Jacob développées dans les dits ouvrages à prétention historique. Dommageable est cette perspective parce qu’elle nuit à l’intéressante interprétation des actes que produit en deuxième partie le papier paru dans le n°26 de la revue trimestrielle Solidarité du SIA de Caen en novembre 2006. L’analyse ouvre un débat : celui de la pertinence du vol comme acte révolutionnaire. Elle le clôt hélas aussi : ce ne serait qu’un moyen parmi tant d’autres. Lire le reste de cet article »

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Où trouver Jacob ?


samedi 28 avril 2012 par JMD

pancarte Marius JacobLa question peut paraître farfelue mais restreindre la réponse au seul boulevard des allongés de Reuilly dans l’Indre n’apporterait quasiment aucun élément de compréhension sur l’homme. Il se pourrait même que la vision que l’on en ait puisse être déformer par les propos d’historiens locaux ou prétendus tels. Il nous a semblé utile, au bout de quatre années d’investigations jacobiennes, de donner au visiteur du blog de l’honnête cambrioleur une liste, plus ou moins complète, de lieux et de livres où l’on est presque sûr d’aborder l’illégaliste, le bagnard et le marchand forain. Ecce Alexandre Marius Jacob.

Il existe à ce jour quatre biographies de Jacob. Alain Sergent a été en 1950 le premier à tirer le portrait de l’illégaliste dans Un anarchiste de la Belle Epoque paru aux Editions du Seuil. En 1970, le journaliste et romancier Bernard Thomas fait du voleur un aventurier hors norme dans son Jacob paru chez Tchou. C’est, à peu de mots près, le même livre que l’on retrouve chez Mazarine en 1998 avec Les vies d’Alexandre Jacob. L’ouvrage a été édité en espagnol et en italien. Auparavant, en 1993, l’avocat niçois William Caruchet donne une version encore plus affabulatrice de l’histoire du voleur dans son Marius Jacob anarchiste cambrioleur paru chez Séguier. Bernard Thomas intente d’ailleurs un procès pour plagiat à ce dernier. Considérons ces trois ouvrages utiles à l’historiographie. Celui de Sergent doit être mis à part car l’écrivain a imaginé son livre sur les dires même de Jacob. Lire le reste de cet article »

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Tintin au pays du voleur


samedi 24 mars 2012 par JMD

Nous savons nuisible la lupinose parce qu’elle déforme l’image de l’illégaliste Jacob, devenant un aventurier hors norme, le faisant inspirateur du gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc. Qu’en est-il de la Tintinite que nous avons récemment découvert, grâce aux bons soins de Marianne et Laurent, dans le journal d’expression libertaire de la région Nord-Picardie, L’Aminoir ? La feuille, sortie à environ un millier d’exemplaires des imprimeries Vere à Lille, boulevard Victor Hugo, ne connait que 4 numéros de mars 1980 à janvier 1981. Elle renait au printemps 1982 (1 numéro) et à l’hiver 1983 (1 numéro). Dès le n°2, de mai – juin 1980, les 22 abonnés peuvent découvrir les 3 premières planches d’une bande-dessinée narrant la vie édifiante de l’honnête cambrioleur. Alexandre Jacob,  prénommé ici Marius, revêt les traits du célèbre héros de BD imaginé par Hergé. Mais nous ne saurons pas la fin des aventures de Tintin au pays du voleur. La 4e planche paraît dans le 4e et dernier numéro, celui de janvier 1981, de L’Aminoir. Lire le reste de cet article »

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Bientôt dans le Jacoblog : Le forçat intraitable


dimanche 26 février 2012 par JMD

Une nouvelle biographie de l’honnête cambrioleur ? Décidément, l’actualité jacobienne est sensiblement chargée en cette fin de saison hivernale ! La mort de Bernard Thomas a remis la lupinose en scène  et, c’est un fait reconnu, reconnu et chanté, que les morts sont tous de braves types. Les transalpines éditions Eleuthéra s’appêtent à publier notre Jacob : voler pour l’anarchie, version totalement remaniée de notre honnête cambrioleur et centrée sur les Travaileurs de la Nuit. Dans le même temps, Colombe de Dieuleveult vient de commencer une brillante (à n’en point douter) et novatrice thèse sur l’écrivain Jacob à l’université de Rouen. Une étude fondamentale sur l’autre plume maniée par l’anarchiste. Nous ne manquerons pas d’en reparler bien sûr. Février 2012, une nouvelle biographie de Jacob ? Le livre vient tout juste de sortir. Il va bientôt atterrir sur notre table de chevet. Les post-it sont prêts à entrer en action, à relever tel ou tel passage intéressant, sujet à critique ou à encensement. Mais force est de constater que le cinéaste Jacques Colombat signe un bien énigmatique Alexandre Marius Jacob le forçat intraitable aux Éditions Riveneuve.   Un nouvel opus sur l’honnête cambrioleur ne peut pourtant que nous réjouir et faire avancer sinon la connaissance, tout au moins l’historiographie du personnage . Le fait d’être préfacé par Lucio Uturbia vaut-il caution ? La pratique n’est pas nouvelle en tout cas. Alphonse Boudard a largement commenté le liv… la grosse daube à prétention biographique commise par William Caruchet. L’ouvrage présente, en outre, dans sa première de couverture un Jacob dans une posture toute lupinienne, surdimensionné et dominant les toits de Paris, tenant dans sa main un trousseau de fausses clefs, alors que le titre du livre laisse à penser que l’on va nous édifier sur l’histoire du bagnard 34777 ! Lire le reste de cet article »

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Les Morts sont tous de braves types


dimanche 15 janvier 2012 par JMD

Bernard ThomasIl est des pratiques étonnantes en matière de nécrologie tel le florilège d’enthousiasme débordant et de beurre littéraire dégoulinant devant l’œuvre impérissable du trépassé, encore plus débordant et dégoulinant quand le dit défunt est un tant soit peu renommé. Enthousiasme n’est pas le bon mot. Pourtant c’est réellement ce qu’ironise Brassens dans sa chanson Le Temps passé. De la nécrologie on a vite fait de changer de registre et le propos élégiaque tourne le plus souvent, dans la presse amie que le dit renommé avait savamment fréquentée, à la plus candide, la plus sotte,  la plus burlesque des hagiographies. Bernard Thomas vient de nous quitter et, le temps ne faisant rien à l’affaire, en matière d’historiographie s’entend, il est fort à parier que cet « anar rigolard », que cet « homme bon. Généreux, attentif aux autres, soucieux de ses lecteurs » et reconnu même par une presse à priori ennemie (ultime consécration), que ce « journaliste engagé » ne devinsse référence officielle en matière d’histoire de l’illégalisme anarchiste. Car, feu le bougre, dont nous ne pouvons nier le soutien actif à l’anarchie à une époque aujourd’hui révolue, avait la prétention de commettre des études à l’indéniable succès d’estime et de librairie et dont la « minutie » de recherche « relève plutôt d’une thèse universitaire sans en avoir l’ennui ». L’égotique propos, datant du 11 août 1998, est de l’auteur lui-même. Lire le reste de cet article »

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Jacob in The dico


dimanche 4 décembre 2011 par JMD

Voilà un livre dont on pourra, sous le sapin, se passer aisément. On a vu, on a lu … on n’a rien retenu et Tomalu nous l’avait bien dit.  Que ne l’avons-nous point suivi dans la voie de la sagesse et du bon goût ? Que n’avons-nous pas entendu le propos même de l’éditeur qui, dans les colonnes du Monde Libertaire, en date du 02 au 08 juin 2011, déclare vomir « ce livre qui est une ode au JE, un mépris du NOUS, et surtout une bible de l’innéité pour ce qui concerne la liberté et l’égalité chez les humains » ? L’idée d’un dictionnaire de l’individualisme libertaire, à la première de couverture effectivement plaisante et attractive, était pourtant plus que séduisante. Lire le reste de cet article »

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MÉRIC Victor


samedi 19 novembre 2011 par JMD

pseudonymes : Flax, Luc, Sirius, Veheme.

Né le 10 mai 1876 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 10 octobre 1933 à Paris. Journaliste et écrivain. Socialiste anarchisant, militant du Parti communiste (1920-1923) puis de l’Union socialiste-communiste. Fondateur de la Ligue internationale des combattants de la paix et secrétaire général de 1931 à juin 1933. Lire le reste de cet article »

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Pauvres Robins, pauvre Jacob


dimanche 6 novembre 2011 par JMD

Un concert de Louanges ? C’est peu dire. La chaîne de télévision France 3 diffusait, mardi 25 octobre 2011, les Robins des pauvres, une fiction censée rompre avec la monotonie des historiettes hexagonales et rangeant, de facto, au placard tous les Louis la brocante, toutes les Joséphine ange gardien de la terre. Même Télérama, pourtant si peu prompt à saluer les productions nationales, dessert quelques lauriers au téléfilm de Frédéric Tellier, qui a réuni deux millions de téléspectateurs, soit 7,7% du public présent devant son petit écran entre 20h35 et 22h15. Une histoire euphorisante, des acteurs épatants, une réalisation bluffante, exulte le site web de l’Express qui n’hésite pas à en rajouter une vache de couche : mise en scène nerveuse, photo soignée, ambiance crépusculaire : Frédéric Tellier connaît les classiques du genre, à mille lieues des faiseurs qui traînent habituellement la charentaise sur France 3. Un miracle ? Non, du talent. Pécho encore dans le Nouvel Obs télé : la crise a du bon … quand elle suscite des fictions énervées qui n’hésitent pas à voler dans les plumes du réel (…) ce téléfilm riposte sur le mode du « feel good movie » qui consiste à faire d’une mouise bien contemporaine le terrain d’une histoire enrichie en espoir. La preuve que l’imaginaire ne fait pas faillite. Et pourtant … A y regarder de plus près, cela tient plus du repiquage fadasse que de l’imagination au pouvoir. Lire le reste de cet article »

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Attila et la magie blanche


samedi 22 octobre 2011 par JMD

Attila aime la magie blanche et nous n’y trouvons rien à redire. Le livre de Gilles del Pappas s’ouvre pourtant sur un singulier avertissement. Il n’aurait pas voulu, selon ses dires, écrire une énième biographie de l’honnête cambrioleur. Logique, l’auteur est un prolixe faiseur d’histoires délaissant ici Constantin le grec pour l’illégaliste Jacob. Ou plutôt pour Marius le Marseillais. Mais, alors, pourquoi, dans cette longue préface, prend-il le soin d’expliquer au béotien lectorat ce que furent le capitalisme triomphant de la belle Epoque, l’anarchisme et le banditisme social ? Pourquoi déclamer son amour du septième art, de cette magie blanche naissante qu’il nous fait découvrir par le prisme d’un ingénieux et intrépide voleur ? Pourquoi, enfin, se prévenir d’une très improbable accusation de lupinose galopante et envoyer aux orties « les experts de tous poils lisant ces aventures à d’autres fins que de s’en régaler simplement » ? Lire le reste de cet article »

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Un accusé hors-série (fin)


mardi 14 juin 2011 par JMD

André Mahé

L’homme qui servit de modèle à Arsène Lupin : l’indomptable Marius Jacob

In L’épopée de la révolte

Le roman vrai d’un siècle d’anarchie 1862 – 1962

Denoël, 1963 Lire le reste de cet article »

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Des méthodes scientifiques (suite)


lundi 13 juin 2011 par JMD

Outils de cambrioleursAndré Mahé

L’homme qui servit de modèle à Arsène Lupin : l’indomptable Marius Jacob

In L’épopée de la révolte

Le roman vrai d’un siècle d’anarchie 1862 – 1962

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Va petit mousse… (1e partie)


dimanche 12 juin 2011 par JMD

Jacob mousse, fonds Jacob, CIRA MarseilleAndré Mahé

L’homme qui servit de modèle à Arsène Lupin : l’indomptable Marius Jacob

In L’épopée de la révolte

Le roman vrai d’un siècle d’anarchie 1862 – 1962

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L’indomptable Marius Jacob


samedi 11 juin 2011 par JMD

Il est L’homme qui servit de modèle à Arsène Lupin. Demain, après-demain et le jour suivant. Trois jours pour ce chapitre tiré de L’Épopée de la révolte, et écrit par André Mahé. Le livre est, lui coécrit avec Gilbert Guilleminault. Il est paru chez Denoël en 1963 et s’intègre dans la collection des Romans Vrais dirigée par ce même Guilleminault. Un an plus tard, dans son numéro 123 (août 1964), la revue Historia reprend le texte, légèrement réduit. C’est peu dire, donc, qu’avec Alexandre Jacob, Alain Sergent, qui signe ici son texte de son vrai nom, tient un filon littéraire à la suite de sa biographie de l’honnête cambrioleur, parue au Seuil treize ans plus tôt. Lire le reste de cet article »

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