Articles taggés avec ‘braquage’

Cambrioler et tuer


samedi 28 décembre 2013 par JMD

« Je sais que cela aura une fin dans la lutte qui s’est engagée entre le formidable arsenal dont dispose la société et moi, je sais que je serai vaincu, je serai le plus faible mais j’espère vous faire payer cher votre victoire. », écrit Octave Garnier le 12 mars 1912. Cinquante-sept jours plus tard, une foule nombreuse, plus de cinquante mille personnes, se presse aux abords du pavillon de Nogent sur Marne où René Valet et lui se sont réfugiés. La veille, la maison avait été cernée par un bon millier d’hommes en armes. Des policiers, des gendarmes, un bataillon de zouaves. Le préfet de police Louis Lépine et le ministre de l’Intérieur Théodore Steeg ont fait le déplacement.  Marie Vuillemin, la compagne de Garnier, est sortie avant que la police ne tente de donner l’assaut. Mais les deux bandits tragiques résistent comme Bonnot à Choisy le Roi le 28 avril. Ca mitraille de tous les côtés. Plusieurs hommes sont à terre. A minuit, un kilo et demi de mélinite font exploser la maison. Elle est investie. Garnier et Valet tirent encore. A deux heures du matin, le 15 mai, tout est fini. Les deux anarchistes sont morts ; René Valet avait vingt et un an et Octave Albert Garnier un de plus. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (12 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Pauvres Robins, pauvre Jacob


dimanche 6 novembre 2011 par JMD

Un concert de Louanges ? C’est peu dire. La chaîne de télévision France 3 diffusait, mardi 25 octobre 2011, les Robins des pauvres, une fiction censée rompre avec la monotonie des historiettes hexagonales et rangeant, de facto, au placard tous les Louis la brocante, toutes les Joséphine ange gardien de la terre. Même Télérama, pourtant si peu prompt à saluer les productions nationales, dessert quelques lauriers au téléfilm de Frédéric Tellier, qui a réuni deux millions de téléspectateurs, soit 7,7% du public présent devant son petit écran entre 20h35 et 22h15. Une histoire euphorisante, des acteurs épatants, une réalisation bluffante, exulte le site web de l’Express qui n’hésite pas à en rajouter une vache de couche : mise en scène nerveuse, photo soignée, ambiance crépusculaire : Frédéric Tellier connaît les classiques du genre, à mille lieues des faiseurs qui traînent habituellement la charentaise sur France 3. Un miracle ? Non, du talent. Pécho encore dans le Nouvel Obs télé : la crise a du bon … quand elle suscite des fictions énervées qui n’hésitent pas à voler dans les plumes du réel (…) ce téléfilm riposte sur le mode du « feel good movie » qui consiste à faire d’une mouise bien contemporaine le terrain d’une histoire enrichie en espoir. La preuve que l’imaginaire ne fait pas faillite. Et pourtant … A y regarder de plus près, cela tient plus du repiquage fadasse que de l’imagination au pouvoir. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur