Articles taggés avec ‘Pierre Valentin Berthier’

Introduction CD 2004


samedi 24 septembre 2011 par JMD

La réédition augmentée des Écrits de Jacob est assortie, en 2004, d’un nouveau cd. Nous pouvons alors entendre au début de celui-ci la voix gouailleuse, façon Titi parisien, d’Olivier Cueto faire la présentation des morceaux musicaux à venir. Il justifie aussi la présence des témoignages de Pierre Valentin Berthier et de Robert Passas ; témoignages qui, comme le procès d’Amiens, se trouvaient déjà  dans les disques de 1995. Nombre de saynètes, jouées en 1995, ont ainsi disparu : Le mont de piété, une réunion de la bande, Jacob et Méric, le commandant Michel, une évasion, la recette de la cervelle, une rencontre avec Dieudonné, le Dr Rousseau et une mère. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Dix questions à… L’Insomniaque


samedi 17 septembre 2011 par JMD

Tel un beau pléonasme, L’Insomniaque pourrait se lever tôt et émarger à l’esclavage salarié, à la suite cette Belle France, qu’avait si bien décrite Darien en son temps et qui, aujourd’hui, travaille plus pour gagner plus. Mais le travail tue ou rend libre. C’est selon. L’Insomniaque entend bien briser, à la manière des luddistes du début du XIXe siècle, les chaînes de l’oppression sociale et culturelle qui fait de l’individu lambda un paponnesque consommateur. Un but évident : ne pas se taire et répondre à l’injure permanente faite au droit de vivre. Depuis 1993, ses livres distillent un chouette savoir, un savant bonheur, une lumineuse et intelligente subversion. Des artisans de la lettre, un point d’honneur à ne produire que des bouquins pas chers et de qualité, et surtout une intense jubilation à tenir entre ses mains, en 1995, l’indispensable ouvrage, réédité neuf ans plus tard. C’est peu dire que la sortie des Ecrits d’Alexandre Marius Jacob, sa réédition et les trois déclinaisons de la collection A Couteaux Tirés permettent d’entrevoir autre chose qu’un singulier voleur distillant, sans parcimonie aucune, des coups plus fameux les uns que les autres. La nouvelle sortie, ce mois de septembre, des Travailleurs de la Nuit, petit opus réunissant la déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ? et les Souvenirs d’un révolté dans la collection Petites Insomnies, était l’occasion, pour le Jacoblog, de poser dix petites questions aux Insos de Montreuil. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Le marché


dimanche 26 juin 2011 par JMD

Les yeux du vieux MariusLa longue saynète Le Marché débute par la rencontre, jouée par l’équipe de L’Insomniaque en 1995, entre le vieux Marius et le jeune Robert Passas, venu à vélo le visiter. Elle met en relief la vie pas si tranquille que cela de celui que d’aucuns aimeraient bien imaginer comme un ermite reclus. S’ensuivent alors les émouvants témoignages de ce dernier, décédé un an après l’enregistrement, et de Pierre Valentin Berthier. Le livret de présentation du deuxième cd des Écrits présente ces deux interventions orales comme un ultime hommage à Marius. L’ancien instituteur de la Drôme déclare avoir toujours froid à l’évocation de son ami disparu. Le second dit l’implication de Jacob dans l’illégalisme, narre et commente les derniers jours du vieux marchand forain au mois d’août 1954 pour mieux montrer son admiration pour celui qui « a refusé de laisser au destin le choix de sa dernière heure. Telle fut cette personnalité unique, tel fut cet homme formidable« . Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

André + Alain = 2 x Sergent


samedi 27 février 2010 par JMD

André Mahé est mort le 29 août 1982. Oublié. Une mort dans l’indifférence. Une mort ordinaire. La mort d’un inconnu à l’hôpital psychiatrique de Maison Blanche dans la région parisienne. Les premiers symptômes de la folie datent des années 1970. Effet de l’alcool ingéré pendant des années ? André ne buvait plus. Mort anonyme alors d’un vieux cinoque de 74 ans. Qui se souvient, comme l’a récemment écrit son ami Michel Ragon dans son Dictionnaire de l’anarchie, qu’il fut un des historiens du mouvement les plus actifs et les plus féconds de l’après-guerre ?

Le temps a aussi effacé la mémoire d’un homme au passé trouble et obscur … brun et collaborationniste.

Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Les tournées de Marius


samedi 21 novembre 2009 par JMD

Les tournées de Marius, 1939

17 janvier 1931. Le tribunal de commerce de la Seine inscrit à son registre la naissance de la très honorable maison de vente Marius. L’ancien chef d’atelier Jacob de l’entreprise Marivaux est devenu marchand forain. Il  porte le matricule 494323 et parcourt les marchés de la région parisienne. Sur son étal : du tissu, des articles de bonneterie. Mais l’honnête commerçant ne rentre semble-t-il pas dans ses fonds et quitte la capitale pour venir s’installer dans l’Yonne, non loin d’Auxerre. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (7 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

La lettre au proc


samedi 17 octobre 2009 par JMD

Nous ignorons les raisons qui, au début de l’année 1954, ont poussé le « cambrioleur en retraite » Jacob à effectuer une demande d’extrait de casier judiciaire auprès des services de la préfecture des Bouches du Rhône. Toujours est-il que le fait alimente sa vindicte contre le fisc et les agents de l’Etat. A vrai dire, la colère du vieil anar n’a fait que croître depuis son arrestation et sa condamnation à la fin de la guerre pour quelques mètres de tissus non déclarés. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (8 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Pour en finir avec Arsène lupin


vendredi 22 mai 2009 par JMD

tombe de Marius Jacob (site de l\'OIT de Reuilly)pancarte Arsène LupinSamedi 23 octobre 2004. Reuilly, Indre. Claude Nerrand, président de l’office du tourisme local, et Patrick Bertrand, adjoint au maire, dévoilent une plaque de rue. L’impasse porte désormais le nom de Marius Jacob. Dans ce petit village d’à peine 2000 âmes repose depuis un peu plus de cinquante ans « le dernier des grands voleurs anarchistes » (dixit le Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français de Jean Maitron). Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (6 votes, moyenne: 4,67 sur 5)
Loading...

Jacob, Janine, Robert, Josette, Pierre, Guy, Paul, Madeleine et moi


samedi 14 mars 2009 par JMD

Robert Passas et Jean-François Amary, juin 1996 Il y a quelques temps, Jean-François Amary nous a écrit une lettre à notre demande. Sa femme, Janine, et lui disposaient des archives personnelles d’Alexandre Marius Jacob. Ce fonds, précieux entre tous, a depuis été déposé au CIRA Marseille. Le vieux marchand forain, en 1951, rencontre un jeune instituteur de la Drôme chez lui, dans son hameau de Bois Saint Denis. Immédiatement, l’amitié qui lie les deux anarchistes, Robert Passas et Alexandre Jacob, semble indéfectible. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (8 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Mon ami Bernard


vendredi 13 février 2009 par JMD

Pierre Valentin Berthier, 2004 Nous aurions pu intituler cet article : Un lecteur nous écrit. Mais Pierre Valentin Berthier n’est pas un lecteur comme les autres. Il fait partie intégrante de l’histoire de l’honnête cambrioleur en retraite dans le Berry. Il a connu Alexandre Jacob (Marius à l’époque) sur les marchés par l’entremise de Louis Briselance et de Bernard Bouquereau peu de temps avant la seconde guerre mondiale. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Sur les pas de Marius Jacob : Claude Nerrand


lundi 12 mai 2008 par JMD

La Marseillaise 5 avril 2001La presse berrichonne n’a pas manqué bien sûr de relater cet évènement reuillois que fut notre rencontre avec le président de l’office du tourisme de ce petit village riant, au bord de l’Arnon, à la fin du mois de mars 2001 (Voir le papier de La marseillaise du Berry à la fin de cet article). Claude Nerrand nous a confié un carton de papiers relatifs à Marius Jacob. Il s’agissait de recherches que l’ancien lieutenant-colonel avait effectuées pour les besoins de l’exposition qu’il a monté sur l’anarchiste, considéré alors comme un vieil homme tranquille. Si ce dossier, constitué en 1993,  n’est pas fondamental pour la connaissance de l’illégaliste, il contient certaines informations intéressantes sur la fin de sa vie, sur le rapport ambigu et mythique avec Arsène Lupin mais aussi sur la famille du vieux marchand forain de Bois Saint Denis. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur