Articles taggés avec ‘Marius Jacob’

Tintin au pays du voleur


samedi 24 mars 2012 par JMD

Nous savons nuisible la lupinose parce qu’elle déforme l’image de l’illégaliste Jacob, devenant un aventurier hors norme, le faisant inspirateur du gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc. Qu’en est-il de la Tintinite que nous avons récemment découvert, grâce aux bons soins de Marianne et Laurent, dans le journal d’expression libertaire de la région Nord-Picardie, L’Aminoir ? La feuille, sortie à environ un millier d’exemplaires des imprimeries Vere à Lille, boulevard Victor Hugo, ne connait que 4 numéros de mars 1980 à janvier 1981. Elle renait au printemps 1982 (1 numéro) et à l’hiver 1983 (1 numéro). Dès le n°2, de mai – juin 1980, les 22 abonnés peuvent découvrir les 3 premières planches d’une bande-dessinée narrant la vie édifiante de l’honnête cambrioleur. Alexandre Jacob,  prénommé ici Marius, revêt les traits du célèbre héros de BD imaginé par Hergé. Mais nous ne saurons pas la fin des aventures de Tintin au pays du voleur. La 4e planche paraît dans le 4e et dernier numéro, celui de janvier 1981, de L’Aminoir. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Rolland Hénault


vendredi 11 novembre 2011 par JMD

Prolifique et drôle, une plume acérée et néanmoins trempée dans l’humanité de l’anarchisme, Rolland Hénault n’en finit pas, dans ses livres, de montrer les errements d’une société si peu ouverte sur le rapport à l’autre. L’écrivain et parolier cultive une force tranquille, réjouissante et vivifiante. Il ne mâche pas ses mots et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous lui donnons à nouveau la parole dans les colonnes du Jacoblog. Une cause simple à cela. Rolland connait le Berry comme sa poche et peut vous conter à l’infini une réalité, sa réalité, faite de paysans retors à l’autorité instituée, de gens du cru au tempérament bien trempé, et de Reuilly rouge ou blanc qui, bien loin de vous brûler le gosier, rend la vie nettement plus supportable. Rolland a bien voulu alors se plier au jeu des dix questions. Ses réponses sur ce pays où il ne se passerait soi-disant rien et sur une de ces célébrités, qui n’est pas le gentleman cambrioleur que vous savez et dont nous n’aurons de cesse de souligner la pertinence, l’universalité et la contemporanéité du propos, nous apparaissent éclairantes à plus d’un titre. Lire le reste de cet article »

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Attila et la magie blanche


samedi 22 octobre 2011 par JMD

Attila aime la magie blanche et nous n’y trouvons rien à redire. Le livre de Gilles del Pappas s’ouvre pourtant sur un singulier avertissement. Il n’aurait pas voulu, selon ses dires, écrire une énième biographie de l’honnête cambrioleur. Logique, l’auteur est un prolixe faiseur d’histoires délaissant ici Constantin le grec pour l’illégaliste Jacob. Ou plutôt pour Marius le Marseillais. Mais, alors, pourquoi, dans cette longue préface, prend-il le soin d’expliquer au béotien lectorat ce que furent le capitalisme triomphant de la belle Epoque, l’anarchisme et le banditisme social ? Pourquoi déclamer son amour du septième art, de cette magie blanche naissante qu’il nous fait découvrir par le prisme d’un ingénieux et intrépide voleur ? Pourquoi, enfin, se prévenir d’une très improbable accusation de lupinose galopante et envoyer aux orties « les experts de tous poils lisant ces aventures à d’autres fins que de s’en régaler simplement » ? Lire le reste de cet article »

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Le marché


dimanche 26 juin 2011 par JMD

Les yeux du vieux MariusLa longue saynète Le Marché débute par la rencontre, jouée par l’équipe de L’Insomniaque en 1995, entre le vieux Marius et le jeune Robert Passas, venu à vélo le visiter. Elle met en relief la vie pas si tranquille que cela de celui que d’aucuns aimeraient bien imaginer comme un ermite reclus. S’ensuivent alors les émouvants témoignages de ce dernier, décédé un an après l’enregistrement, et de Pierre Valentin Berthier. Le livret de présentation du deuxième cd des Écrits présente ces deux interventions orales comme un ultime hommage à Marius. L’ancien instituteur de la Drôme déclare avoir toujours froid à l’évocation de son ami disparu. Le second dit l’implication de Jacob dans l’illégalisme, narre et commente les derniers jours du vieux marchand forain au mois d’août 1954 pour mieux montrer son admiration pour celui qui « a refusé de laisser au destin le choix de sa dernière heure. Telle fut cette personnalité unique, tel fut cet homme formidable« . Lire le reste de cet article »

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L’usine


samedi 25 juin 2011 par JMD

une usineLa chanson L’usine, imaginée et interprétée par les Fret Liner en 1995, illustre une période de transition de la vie de Jacob. Elle est la dernière que l’on peut entendre dans le deuxième cd des Ecrits. Eugène Dieudonné a évoqué dans son livre de souvenirs sur le bagne la réussite sociale du forçat libéré Barrabas. Mais, pour reprendre le propos de May Picqueray, elle-même reprenant celui du roman biographique de Bernard Thomas en 1970, l’atmosphère de la capitale et encore plus celle de l’usine oppressent Alexandre Jacob. Il est chef d’atelier pour l’entreprise Marivaux, sous-traitant le grand magasin Le Printemps (Voir notre article Le Travailleur libre). La vente d’un brevet sur les porte-manteaux lui permet, quatre ans après sa libération, de s’inscrire au registre du commerce de la Seine et d’aller vendre ses articles de bonneterie sur les foires et marchés de la banlieue parisienne, puis d’aller tenter sa chance dans l’Yonne d’abord, dans le Berry ensuite. Marius a pris le relais d’Alexandre. Lire le reste de cet article »

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L’indomptable Marius Jacob


samedi 11 juin 2011 par JMD

Il est L’homme qui servit de modèle à Arsène Lupin. Demain, après-demain et le jour suivant. Trois jours pour ce chapitre tiré de L’Épopée de la révolte, et écrit par André Mahé. Le livre est, lui coécrit avec Gilbert Guilleminault. Il est paru chez Denoël en 1963 et s’intègre dans la collection des Romans Vrais dirigée par ce même Guilleminault. Un an plus tard, dans son numéro 123 (août 1964), la revue Historia reprend le texte, légèrement réduit. C’est peu dire, donc, qu’avec Alexandre Jacob, Alain Sergent, qui signe ici son texte de son vrai nom, tient un filon littéraire à la suite de sa biographie de l’honnête cambrioleur, parue au Seuil treize ans plus tôt. Lire le reste de cet article »

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Connaissez-vous Arsène Lupin ?


samedi 7 mai 2011 par JMD

Lupinose pour un champion. Si le jeu possède son utilité sociale quand il est pratiqué collectivement, le questionnaire permet de mesurer un niveau individuel de savoir. Inséparable du développement de la presse nationale ou thématique, les quizz en tout genre fleurissent pour égayer la lecture forcément plus austère de tel ou tel papier ; par exemple, sur l’histoire du crime ou encore sur celle du gentleman cambrioleur. Et le résultat de tomber. Imparable. Vous êtes assurément atteints de lupinose lorsque que vous lisez Historia ou Le Figaro. Dis-moi ce que tu réponds et je te dirais ton degré d’affliction. Car si vous connaissez Arsène Lupin, si le monde des bandits n’a plus de secret pour vous, il n’est pas sûr en revanche que vous maîtrisiez la geste jacobienne. Lire le reste de cet article »

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Le jeu d’Emile Lupin


vendredi 6 mai 2011 par JMD

Ca commence toujours ou presque par « Chers amis, bonjour ! » et ça fait plus de cinquante ans que ça dure. Le jeu des 1000 euros est même le plus ancien des jeux du paysage radiophonique français. Et, de ville en ville, Lucien Jeunesse, Louis Bozon mais aussi Roger Lanzac, Maurice Gardett ou encore Albert Raisner ont égrainé nombre de questions bleues, blanches et rouges. Depuis trois ans, c’est Nicolas Stoufflet qui s’y colle. Sous les cris d’un public déchaîné et le plus souvent provincial, on ne compte plus les candidats qui ont tenté le banco puis qui se sont ramassé ou pas sur le super banco. Le mardi 23 novembre 2010, l’animateur de France Inter a posé ses valises dans un petit village de l’Indre où l’on boit du rouge AOC, où l’on mange du boudin et où l’on semble atteint d’une vache et bizarre maladie. Lire le reste de cet article »

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Universalienne lupinose


jeudi 5 mai 2011 par JMD

L’historien démêle par définition les fils du passé et la tâche n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. Car étroite est la marge entre la perception du fait et le fait lui-même. Car facile est le stéréotype. Car la démarche révisionniste n’écrase pas forcément l’imagerie traditionnelle quand la déformation a prise dans le réel. Si, longtemps, certains ont eu la chance de se lever de bonne heure, plus longtemps encore la barbe de Carolus Magnus, créateur de l’école formatrice et non émancipatrice, resta joliment fleurie. A Epinal comme dans le reste de l’hexagone, l’idée d’une France fièrement résistante demeure tenace. On sait fort heureusement aujourd’hui que peu nombreux partirent en août 1914 la fleur au fusil. Peu vers Berlin et encore moins une bonne centaine d’année plus tôt suivirent, le cœur altier, le tyran corse à l’assaut des steppes russes. Jean Tulard est justement spécialiste du fait napoléonien mais ce n’est pas à ce titre qu’il intègre la galaxie des victimes de la lupinose. Lire le reste de cet article »

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L’Almanach du Berricon


mercredi 4 mai 2011 par JMD

Les almanachs ont, théoriquement, une durée de vie limitée, égrainant jour après jour, mois après mois, leur lot de recettes du cru, de petits trucs sympas pour illuminer les cuivres ou enlever la tâche de myrtille qui tue. Passé le 31 décembre, les tâches reviennent et les cuivres se ternissent. S’il ne brille guère par la valeur des informations données, l’almanach est bien souvent lié à son lecteur par un thème précis, une région déterminée, une pratique sportive ou culturelle. En 1940, l’almanach Wehrmacht rassemblait les aficionados de la Blitzkrieg. En 2006, celui du Berrichon, comme son nom l’indique, couvre une aire géographique particulière. Lire le reste de cet article »

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Tous les anarchistes sont dans l’illégalité


dimanche 13 mars 2011 par JMD

Philippe Pelletier

L’anarchisme

Le Cavalier Bleu, Collection Idées Reçues

2010, 126p.

P49-54 : « Tous les anarchistes sont dans l’illégalité. »

Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend.

Marius Jacob à son procès, 1905

Outre le terrorisme, l’illégalisme est l’autre idée reçue qui affuble l’anarchisme. Elle n’est pas fausse, mais tout illégalisme n’est pas anarchiste. Et tout anarchiste n’est pas forcément illégaliste. Il ne faut pas non plus oublier que ce qui est illégal en Corée du Nord, en Birmanie ou en Arabie Saoudite, ne l’est pas forcément en France ou ailleurs, ainsi que d’une époque à l’autre. Des illégalistes libertaires pratiquant la contraception ou l’avortement à un moment où les lois l’interdisent en France sont en réalité des précurseurs vis-à-vis de la législation actuelle. Lire le reste de cet article »

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Un grand bandit de l’Histoire ?


dimanche 19 décembre 2010 par JMD

Est-il naïf de considérer comme surprenante la présence d’anarchistes dans une revue de vulgarisation historique consacrée justement aux Grands bandits de l’Histoire et dont le seul but serait d’impressionner à peu de frais et à grands renforts de stéréotypes faciles le lecteur – acheteur ? Est-il vain de remarquer alors la faiblesse démonstrative des articles évoquant trois figures de l’illégalisme, mises les unes après les autres dans un ordre si peu chronologique ? L’épopée de Ravachol précède celle du sanglant Bonnot qui laisse sa place au drolatique et fantasque Marius Jacob, dont on oublie une fois encore qu’il se prénomme Alexandre quand il cambriole et Marius quand il devient marchand forain en bonneterie, à Paris d’abord puis dans le Val de Loire. Est-il utile de s’acharner justement sur ce genre de papier qui, par une narration linéaire, véhicule les valeurs morales de notre bonne vieille société consumériste ? Lire le reste de cet article »

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Honnête fleur de Noël


dimanche 12 décembre 2010 par JMD

Si la route est droite mais la pente raide par ces temps glaciaires, d’aucuns pourraient être tentés de penser qu’il ne s’agirait en fait que d’un sérieux problème d’inclinaison météorologique. Et dans la froidure ambiante, aux confins de la galaxie du web, il est toujours un petit papier rendant compte de nos travaux et nous donnant de facto du baume au cœur et à l’ouvrage. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Josette Duc


samedi 25 septembre 2010 par JMD

Le livre de Josette Duc, Ecrits sur la vie, qu’elle publie à compte d’auteur et pour son entourage en ce début d’année 2010, reprend en page de garde des paroles de Jim Morrison, chanteur des Doors : « J’ai épousé la vie et respiré par la moelle de mes os ». Josette est du genre infatigable, toujours par monts et par vaux. Un jour en Cappadoce, un autre dans le désert saharien ou perdu en pleine forêt équatoriale quelque part en République dominicaine. Et, quand l’envie d’un grand trek ne la prend pas, nous pouvons la retrouver dans un monastère pour des cours de chant grégorien ou bien encore dans un ashram en Inde. Il lui arrive aussi de tendre le pouce, de prendre le train pour avaler les kilomètres. Lire le reste de cet article »

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Claude Nerrand, les Malbête et moi…


dimanche 19 septembre 2010 par JMD

Rollanad HenaultMon Reuilly à moi. Rolland Hénault est un gars du cru. Mais cela ne constitue pas pour lui une règle de base, l’axiome avec un grand A, une loi universelle fondamentale pour estimer supérieure la race de ses congénères berrichons. Et, dans ce Reuilly qu’il connaît si bien, sur ce sol rouge et blanc, la réalité de Marius Jacob orchestrée par l’office du tourisme local a de quoi agacer et ne sied guère à celui qui, en 1995, fit L’éloge du plouc et qui, quatre ans plus tard, vanta les Saveurs de la terre. Le co-fondateur du magazine La Bouinotte a vivement réagi, en rubrique commentaire, à notre article sur la possibilité d’un musée Jacob à Reuilly. Nous lui avons proposé de nous conter son Jacob et son patelin, ses amis et les autres. Rolland Hénault est en pleine forme ! Lire le reste de cet article »

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