Articles taggés avec ‘Paul Roussenq’

Où trouver Roussenq ?


samedi 29 juillet 2023 par JMD

Si on aime bien commencer par la fin au Jacoblog, c’est aussi pour montrer les trois années de recherche sur L’Inco Paul Roussenq. Ainsi, des archives à l’imprimé, et la liste est forcément incomplète, vous pouvez petit à petit, patiemment, reconstituer toute une vie enfermée. Ne nous leurrons pas. Il reste un grand nombre de zones d’ombre, de trous dans la chronologie. Mais d’Aix-en-Provence à Remire-Montjoly, en passant par Paris, Nanterre, Nîmes ou encore Saint-Laurent-du-Maroni, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Martin-d’Hères et Digne-les-Bains, nous avons tenté de cerner, d’approcher, de saisir la vie et les écrits d’un homme devenu bagne.

  1. Roussenq dans les archives
  2. Roussenq en imprimé
  3. Bibliographie « roussenquienne »
  4. Webothèque
Lire le reste de cet article »
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (1 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

L’homme libre : la souscription


samedi 4 juin 2022 par JMD

« Tout jeune, le virus de justice m’a été inoculé, cela m’a valu bien des désagréments. Aujourd’hui encore, au déclin de la vie, la moindre injustice me heurte et réveille en moi le Don Quichotte de mes jeunes printemps. »

Alexandre Jacob 1954

Il était Georges, Attila quand il pillait les églises de France et d’ailleurs ou encore Barrabas dans les camps de travaux forcés guyanais. L’anarchiste de la Belle Époque a fini d’expier ses crimes depuis le 30 décembre 1927. Presque un quart de siècle à payer ses horribles atteintes à la propriété. Prématurément vieilli au régime de la géhenne, l’audacieux Travailleur de la nuit aurait perdu ses repères ? Rien n’est moins faux. Alexandre Marius Jacob (1879-1954), « cambrioleur en retraite », honnête marchand forain au curriculum vitae particulièrement chargé,  a quarante-huit ans. Le bagne ne l’a pas brisé. Il est L’homme libre et a encore des Bastilles à faire tomber, des choses à dire et un amour à assumer. Prison, Josette, anarchie. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Roussenq – MES TOMBEAUX souvenirs du bagne


samedi 21 mai 2022 par JMD

S’il arrive parfois que des archives privées refassent surface[1] tels les cahiers et les photographies du Docteur Léon Colin en 2015[2] ou encore la correspondance du bagnard Arthur Roques en 2021[3], il est nettement plus rare d’exhumer et de redécouvrir de précieux documents dans les fonds d’archives publics. Cela n’est pourtant pas impossible et c’est une ultime version des souvenirs de l’ancien bagnard Paul Roussenq que l’archiviste guyanaise Vanessa Van de Walle[4] et les historiens Philippe Collin[5] et Jean-Marc Delpech[6] ont retrouvé en croisant les informations données par le dossier que les époux Beaumier avaient constitué dans les années 1980. Un peu moins d’un an et demi avant le suicide de Paul Roussenq à Bayonne, parait le dernier des trente-six articles de « Mes tombeaux – souvenirs du bagne » dans le quotidien grenoblois Les Allobroges le 11 mars 1948 : Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (2 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

L’enfer du Bagne 3e version ?


samedi 23 mai 2020 par JMD

Sisteron, juin 1942. Les écrits de Roussenq (1885-1949) ressemblent à cette vie houleuse et souffrante que le réfractaire a pu endurer. Mais là où on aurait pu le croire, fini, cassé, brisé, il n’en fut rien. Celui qui n’était plus un homme mais un bagne, comme il a pu le dire à Albert Londres en 1923, a su rebondir, retrouver vitalité et énergie ; il a repris une plume que le glorieux parti des travailleurs lui avait confisquée en le faisant revenir de Guyane en décembre 1932. C’est donc à la citadelle de Sisteron que l’Inco, une nouvelle fois prisonnier, donne une autre version de son enfer carcéral et colonial. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Le beau voyage de l’Inco


jeudi 2 août 2018 par JMD

« Exagérer en bien, comme les organes commu­nistes de chez nous, et cacher le pire ainsi qu’ils le font, cela n’est pas révolutionnaire. Il faut voir les choses telles qu’elles sont, sans plus. »

Heureux qui comme Paul Roussenq (1885-1949) a fait un beau voyage … C’est peu dire que, durant l’entre-deux guerres, l’URSS fascine et interpelle tous les imaginaires politiques, chacun y trouvant son compte, y puisant un argumentaire partisan ou critique. Quoi de mieux alors pour se rendre à l’évidence que d’aller y faire un tour ? Le périple de Roussenq en 1933, à l’initiative du Secours Rouge International, a duré presque quatre mois. Son récit, publié deux ans plus tard aux éditions de La Défense, doit édifier le prolétariat français sur la grandeur de l’œuvre accomplie au pays des soviets ; il doit révéler que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Un monde dirigé par le meilleur des camarades qui soit et où le culte de la personnalité coïncide depuis 1929 avec le lancement du premier plan quinquennal. Mais on ne dupe pas une œil qui a vu l’horreur carcérale et coloniale. Le parti communiste réécrit Roussenq ? Mais l’ancien bagnard Roussenq est tenace, incorrigible, réfractaire à tous les totalitarismes. Roussenq l’anarchiste réécrit ses souvenirs du beau voyage à sa façon ! Cette seconde version, publiée dans le journal Terre Libre diffère quelque peu du dogme officiel en vigueur en URSS. Pour la première fois, les éditions de LA PIGNE proposent la réunion des deux textes du périple. Vous allez voir la construction du socialisme dans un seul pays. Vous allez voir aussi ses errements dont on sait aujourd’hui combien ils furent tragiques. très prochainement chez vous. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (4 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Pour Paul


samedi 8 mars 2014 par JMD

Les combats du quinquagénaire Jacob ont évolué. Qu’elle soit métropolitaine ou coloniale, il s’agit désormais pour lui de dénoncer l’horreur carcérale.  A l’appui de sa douloureuse expérience  et nanti d’un savoir presque universitaire dans le domaine de la justice criminelle, l’ancien fagot n’a de cesse depuis sa libération le 30 décembre 1927 de révéler le monstre bagne et d’apporter son soutien à ses anciens camarades d’infortunes. Il n’est en rien cet homme brisé, usé, fatigué que ses deux biographes romanciers ont imaginé. Bien au contraire, les quelques sources dont nous disposons nous montrent un homme actif utilisant ses réseaux et ses contacts pour faire avancer son combat contre les prisons, contre toutes les prisons. C’est lui qui s’occupe de faire publier le Médecin au bagne de son ami Louis Rousseau en 1930. C’est encore lui qui participe à des conférences en 1929 à Paris sur ce qu’il a pu subir en Guyane. C’est enfin lui qui  donne cette année-là dans le numéro 4 du Réfractaire, organe de la Ligue internationales des Réfractaires à toutes guerres dans lequel nous pouvons trouver les signatures de Sébastien Faure, de Victor Méric, de Georges Pioch ou encore de Julien Le Pen , un article jamais réédité depuis et réclamant le retour en métropole d’un « homme-cloporte », « injustement, iniquement condamné » le 5 mai 1908 par le conseil de guerre de Tunis à vingt ans de travaux forcés. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Demandez le programme : premier semestre 2014


dimanche 22 décembre 2013 par JMD

Voler. Etre jugé. Etre condamné. Survivre. S’évader. Crever. Témoigner aussi. De tout temps et de tout lieux, le voleur, le propagandiste par le fait savent ce qui les attendent s’ils se font pincer. Il n’est pas sûr en revanche qu’ils aient mesuré le degré de violence d’une vindicte sociale exercée au nom de  la divine propriété. Le prix à payer pour que les honnêtes gens puissent dormir tranquille risque fort de dépasser toutes les attentes. C’est ce que nous enseigne l’histoire de l’honnête cambrioleur qui n’est pas qui vous savez ; c’est ce que nous apprend aussi celle de Paul, celle de Louis, celle de Jacob, celle d’Émile, celle d’Alexis ou celle de tant d’autres qui ont manié la pince-monseigneur, le browning ou la marmite. Beaucoup d’entre eux pourtant ont clamé leur droit à l’existence, leur droit de vivre qui ne se mendie pas, leur lutte des classes à la face de la servitude par le salariat et par le bulletin de vote.  Les élections municipales auront d’ailleurs lieu très bientôt et … les démocrites, après une bataille dure, éprouvante, loyale et acharnée, seront satisfaits du travail accompli. Le Jacoblog s’en fout ; il file sur sa sixième année et vous invite à découvrir et à partager cette fenêtre ouverte sur ces illégalistes, sur ces amoureux de la plume – car ils savaient écrire aussi – sur ces lieux de répression, sur ces systèmes éliminatoires. Car le droit de savoir se prend nom d’une pigne ! Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (11 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

L’honnête à Lyon et au salon


mardi 13 novembre 2012 par JMD

Il ne sera pas tout seul l’honnête. Le deuxième salon des éditions libertaires de Lyon, organisé les 17 et 18 novembre 2012 par le CDL (Centre de Documentation Libertaire), les Amis de la Gryffe et la librairie libertaire la Gryffe, se tiendra le samedi 17 et le dimanche 18 novembre2012. Plus de soixante éditeurs et revues, des centres documentaires, des librairies (neuf et occasion), des groupes locaux seront présents à la Maison des Associations, 28 rue Denfert-Rocherau. Vous pourrez y discuter Alexandre jacob avec l’ACL, Paul Rousenq avec Libertalia ou encore Bocalblues, Mégoustastoux et Jacob Law avec les éditions de La Pigne, sans oublier un programme des plus alléchants. On vous y attend nombreux et nombreuse. Parce que la culture libertaire ne se mendie pas, …

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (3 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Le contretemps de Paul


mercredi 6 janvier 2010 par JMD

Une fois encore le nouveau numéro de la revue A Contretemps brille par les analyses développées. Parmi elles, on pourra se délecter des fumeux rapports d’indicateurs policiers, répondant aux doux et très anonymes noms de Caraman, Guillaume et Omnibus, chargés par la préfecture de police de Paris de la surveillance du très remuant Enrico Malatesta. Ce dernier donne alors à la revue qu’anime Freddy Gomez un non moins intéressant point de vue sur un des ses « vieux amis » : Pierre Kropotkine. Passent alors à la moulinette d’une critique aigüe et affinée, comme il est de tradition dans cette feuille ne vivant que des abonnements parce qu’ « A Contretemps n’a pas de prix, juste des frais »,  nombre de livres ayant pour la plupart l’anarchie en toile de fonds. Et dans ce cadre, A Contretemps fait la recension de l’Enfer du bagne de Paul Roussenq réédité chez Libertalia. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (5 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

De Paul à Sophie en passant par Guillaume


mercredi 18 novembre 2009 par JMD

Ce n’était certes pas l’affluence du Grand Soir même si « dans l’amphithéâtre du lycée Jules Ferry, le public se plait toujours à découvrir les conférences Budé ». Malgré tout, nous pouvons constater la qualité des questions posées par un auditoire composé d’une trentaine de personnes. Des questions sur Biribi, sur les femmes au bagne, sur les cachots de Saint Joseph, sur les souvenirs du bagne de Roussenq, réédités par Libertalia … L’article du journal local, rendant compte de la conférence Budé à Saint Dié vendredi dernier, ne dit néanmoins pas notre volonté de démontrer un univers concentrationnaire précurseur des goulags et autres camps de concentration, un des aspects certainement pas positif de la colonisation à la française. L’Inco a vécu cela. Où il est écrit aussi que les malheurs de Paul précèdent ceux de Sophie. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (5 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Roussenq en Déodatie


lundi 9 novembre 2009 par JMD

Vosges Matin, 09 novembre 2009

Prochaine Conférence Budé

Paul Roussenq anarchiste bagnard

Le personnage que va présenter Jean-Marc Delpech lors de la prochaine conférence Budé est un bagnard, bête noire de l’administration pénitentiaire. Le matricule 37 664 détient le record de jours passés au cachot (l’équivalent de 11 ans !) au bagne de Cayenne. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (7 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Rendez-Vous en enfer : de Paul à Guillaume


mercredi 4 novembre 2009 par JMD

Créée en 1917 et reconnue peu après d’utilité publique, l’Association Guillaume Budé a initialement pour but de contrecarrer la puissance outre-Rhin des études gréco-latines. Elle a fort heureusement évolué depuis ces temps immémoriaux et, aujourd’hui, de nombreuses sections de cette société savante, à Paris comme en province, si elles ne bouffent plus du Teuton à la tonne, proposent des cycles annuels de conférences. Le groupe déodatien, installé dans les locaux du lycée Jules Ferry, nous a gracieusement demandé de venir évoquer la triste, lamentable et néanmoins édifiante vie de Paul Roussenq dans l’enfer de Guyane. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (10 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Paul et Alexandre au Salon du livre du FIG 2009


dimanche 27 septembre 2009 par JMD

Rencontres. Nous n’aurons de cesse d’aller taper le couaroille (comme ils disent dans le 88), la bavette, la tchatche aux amateurs d’honnête cambrioleur et du fagot récalcitrant. Et si, par des impératifs démographiques complètement dépendants de notre volonté, nos déplacements s’avèrent quelque peu ardus et limités géographiquement parlant, nous faisons alors largement appel aux principes févaliens de ce brave chevalier de Lagardère qui venait à l’autre quand l’autre ne daignait pas se mouvoir jusqu’à son auguste personne. Mais ici pas de botte de Nevers. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (11 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Roussenq dans le Midi Libre


dimanche 20 septembre 2009 par JMD

Le Midi Libre

samedi 11 juillet 2009

Histoire régionale

Vingt ans de bagne n’ont pas brisé le Gardois Roussenq

 Nom : Roussenq. Prénom : Paul. Matricule : 37 664. Particularité : détient le record de jours passés au cachot au bagne de Cayenne. Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (10 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...

Demandez le programme !


dimanche 26 juillet 2009 par JMD

En septembre les marmots reprennent le collier de l’éducastration et le Jacoblog fait sa rentrée. Le programme risque d’être chargé pour cette deuxième partie de l’année. Le Marseille d’Alexandre Jacob, le bagne, l’illégalisme et la propagande par le fait, le marchand forain et ses amis, des interviews et des produits dérivés se sont donnés rendez-vous. Du son, de l’image et de la lecture aussi. Et, en attendant le samedi 4 septembre, les aphorismes d’août ne vont pas tarder à arriver. Reste une solution : sur les plages, ou ailleurs, lisez l’honnête cambrioleur !

Lire le reste de cet article »

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (9 votes, moyenne: 5,00 sur 5)
Loading...
  • Pour rester connecté

    Entrez votre adresse email

  • Étiquettes

  • Archives

  • Menus


  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur