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Prolégomènes de la redécouverte des écrits d’un homme devenu bagne 2e partie


dimanche 13 août 2023 par JMD

L’Enfer manuscrit 1942-2018

25 ans de bagne, éditions de La Défense, 1933« Le visage du bagne », La Bourgogne Républicaine, du 28 juin au 12 juillet 1937Le Visage du Bagne, manuscrit, C.S.S. de Sisteron, juin 1941L’Enfer du Bagne, manuscrit, C.S.S. de Sisteron, juin 1942« Mes tombeaux », Les Allobroges, du 29 janvier au 11 mars 1948L’enfer du bagne, Pucheu Éditeur, 1957

L’Enfer du bagne, souvenirs vécus est déposé en 2018 aux Archives des Alpes de Hautes Provence par M. Michel Henry. Un autre carnet, manuscrit lui-aussi, l’accompagne. Il s’agit d’un poème de 72 alexandrins intitulé Les internés de Sisteron[1]. Roussenq évoque les dures conditions de vie dans la citadelle où il est enfermé. Le parallèle avec son existence passée aux îles du Salut parait évidente tant les thèmes de la fatalité, de la violence, de la faim, de la promiscuité et de l’homosexualité aboutissent comme au bagne au rêve de liberté qui ici ne peut s’imposer dans le cadre du conflit mondial que par une paix retrouvée :

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Prolégomènes de la redécouverte des écrits d’un homme devenu bagne 1e partie


samedi 12 août 2023 par JMD

De l’abbé Pucheu aux éditions de la Défense : histoire d’une plus que double manipulation historiographique. il convient de signaler que il s’agit de cette partie qui est à l’origine de la non publication de Roussenq une vie enfermée.

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L’enfer du Bagne 3e version ?


samedi 23 mai 2020 par JMD

Sisteron, juin 1942. Les écrits de Roussenq (1885-1949) ressemblent à cette vie houleuse et souffrante que le réfractaire a pu endurer. Mais là où on aurait pu le croire, fini, cassé, brisé, il n’en fut rien. Celui qui n’était plus un homme mais un bagne, comme il a pu le dire à Albert Londres en 1923, a su rebondir, retrouver vitalité et énergie ; il a repris une plume que le glorieux parti des travailleurs lui avait confisquée en le faisant revenir de Guyane en décembre 1932. C’est donc à la citadelle de Sisteron que l’Inco, une nouvelle fois prisonnier, donne une autre version de son enfer carcéral et colonial. Lire le reste de cet article »

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