Articles taggés avec ‘Maurice Leblanc’

Dix questions à Léo … Lapointe


samedi 12 septembre 2015 par JMD

Alexandre Jacob est devenu depuis longtemps un personnage de fiction. Il intègre parfois avec brio le monde du polar. Nous avons eu l’occasion dans les colonnes du Jacoblog de faire parler Didier Daenincks, Jean Contrucci ou encore Patrick Pécherot. On peut retrouver encore l’honnête cambrioleur sous la plume de Rolland Auda ou de Gilles Del Pappas. En 2014, Pôle Nord Éditions publie Le Planqué des huttes de Léo Lapointe, saga familiale picarde centrée sur la Première Guerre mondiale dans cette région. Le roman, extraordinairement bien documenté, aussi bien sur le mouvement anarchiste que sur la boucherie de 1914-1918, commence par la traque de Jacob après le « drame de Pont-Rémy » le 22 avril 1903. Le commissaire Giraud, qui a procédé à son arrestation, y devient un personnage récurrent, une sorte de Javert local harcelant constamment la famille Coulon-Boulogne … et la grande faucheuse emporta tout, même les Chinois parqués comme des chiens dans le petit village de Noyelles pour les besoins de l’armée anglaise. Léo Lapointe, jacobophile et auteur remarqué en 2005 par le fantastique Vagabond de la baie de Somme dont on ne peut que vous conseiller la lecture, nous livre alors avec le Planqué des huttes un récit poignant, haut en couleur, une comédie dramatique dont on ne sort pas indemne et il a bien voulu répondre à nos dix questions. Lire le reste de cet article »

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Lupinose célèbre méconnue


samedi 30 mai 2015 par JMD

Série estivale dans les journaux. Les uns vont aller chercher les célébrités en vacances, les autres leurs destins tragiques et, enfin, il y a ceux, ethno-centrés, qui attirent leurs lecteurs en affichant la célébrité méconnue de gloires locales. La Nouvelle République nous emmène le 25 juillet 2014 sur les traces de Pierre Valentin Berthier qui eut l’honneur quelques mois plutôt d’être l’objet d’une exposition – souvenir à Issoudun. Emmanuel Bedu, l’auteur de ce périssable papier, considère que l’ami d’Alexandre Jacob mérite la renommée et il n’a pas tort. Néanmoins, s’il s’était penché avec un peu plus de sérieux sur la chronologie de l’écrivain poète libertaire, il se serait aperçu que la fraternité existant entre les deux hommes a duré des années trente jusqu’au suicide de cet honnête cambrioleur dont on apprend ici qu’il fut le mentor caché de Maurice Leblanc ! Lupinose célèbre, berrichonne mais connue. Lire le reste de cet article »

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Sylvain le rebelle a chopé la lupinose


samedi 16 mai 2015 par JMD

Réaliser une anthologie n’est pas chose aisée. L’opération nécessite forcément de faire des choix. En 2012, la Société Editrice du Monde publiait une série de dix-huit volumes consacrés aux Rebelles. Vaste programme dont on a pu voir deux ans après, aux Rendez-Vous de l’Histoire de Blois, journées inaugurées par le très réactionnaire Marcel Gauchet, combien le mot, aussi polysémique soit-il, peut donner lieu à un nombre incroyable de manipulations et de récupérations plus ou moins politiques, plus ou moins commerciales. Le rebelle fait vendre et la collection du Monde fut dirigée par Jean-Noël Jeanneney. Victo Hugo devenait … un rebelle. Jean Jaurès, Georges Clémenceau itou. Léon Blum aussi et les jansésistes, ceux-là même dont les boyaux du dernier pouvait servir à étrangler le dernier des jésuites, figuraient encore dans la listes consacrée à ceux qui ont un jour rompu avec les accommodements, les mensonges ou les préjugés de leur temps pour faire de leur vie un combat. Tout est, bien évidemment question de définition du terme rebelle mais le premier lecteur venu peut aisément comprendre que les anarchistes figurassent en bonne position dans cette collection. Le volume 4 leur est consacrés. Sylvain Boulouque, auteur en 2003 des Anarchistes français face aux guerres coloniales à l’Atelier de Création Libertaire, s’est attaché à la périlleuse entreprise. Chaque texte, de Proudhon aux Bérurier Noir en passant par Bakounine, Kropotkine, Louise Michel, Jean Grave, Émile Pouget, Sébastien Faure, Georges Brassens ou Léo Ferré, est accompagnée d’une succincte présentation de son auteur et c’est bien souvent là où le bât blesse. Qui a-t-on choisi pour illustrer l’illégalisme ? Devinez ! Devinez ! Qui est ce personnage, bien connu de nos jacoblogueurs et jacoblogueuses, à l’état-civil inversé et dont la première partie de la vie (…) a inspiré … ? Devinez ! Devinez ! Sylvain, historien – ici approximatif – mais aussi collaborateur au très libéral think tank Fondapol, a chopé la lupinose. Lire le reste de cet article »

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Lupinose en trois lettres : l’heure du crime 24 février 2014


jeudi 14 mai 2015 par JMD

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En trois lettres


mercredi 13 mai 2015 par JMD

Charles Diaz et Jean-Marc Berlière s’étaient déjà retrouvés dans le documentaire réalisé en 2003 par Christine Bouteiller pour le compte de la chaîne câblée Toute l’Histoire. Onze ans plus tard, les deux hommes, le premier contrôleur général de la police française et le second historien spécialiste des chaussettes à clous et autres pandores, ne se sont pas perdus de vue. Nous les retrouvons mêmes devant les micros de Jacques Pradel pour l’émission L’heure du crime diffusée le 24 février 2014 sur les ondes de RTL. Le célèbre animateur, ancien collaborateur radiophonique de Françoise Dolto, à moins que ce ne soit un de ses assistants, mettait en ligne trois jours plus tôt un article d’accroche pour ses futurs auditeurs. On allait évoquer un honnête voleur ayant commis au nom de l’anarchie plus d’une centaine de forfaits. Un festival de lupinose était-il pour autant et involontairement annoncé ? Tout portait  volontairement à le croire en lisant ce court billet. Ainsi de Roswell au gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc, il y aurait eu … Alexandre Jacob. Lire le reste de cet article »

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Des fleurs pour … Jean-Yves


samedi 9 mai 2015 par JMD

Non, Jean-Yves tu n’es pas le seul à éprouver une certaine empathie envers cet illégaliste qui défraya la chronique judiciaire en 1905 et qui repose au cimetière de Reuilly dans l’Indre. Lorsqu’il cambriolait, il se prénommait Alexandre. Ce n’est qu’à partir des années 1930 que, revenu de l’enfer carcéral guyanais et devenu marchand forain, il se fit appeler Marius. Le détail a son importance. Tu fais bien d’ailleurs de remarquer dans ton blog – le Lignel – que la renommée a été oublieuse à son endroit. La mémoire des vaincus – pour paraphraser Ragon – cède hélas souvent la place à une bienveillante et facile légende. Ou plutôt, la légende s’arrange le plus souvent avec la réalité historique. Dans cet isolat géographique berrichon, tu trouveras même un musée consacré à Alexandre Jacob. Un musée ? C’est un peu exagéré … une salle avec des photocopies et des chapeaux, melons et hauts de forme, évoquant bien évidemment la Belle Epoque … et le mythe lupinien ! Le chroniqueur judiciaire que tu es aurait pu toutefois trouver d’autres références que celle produite par un chroniqueur mondain, journaliste au Canard Enchaîné, dont on sait ici les dérives historiographiques et le jeu pas très clair organisé entre le réel et l’imaginaire. Mais tu as raison de souligner que Jacob fut beaucoup plus fort encore que le bel Arsène. Beaucoup plus politisé aussi. Un anarchiste dont un de tes confrères de La Provence a mentionné il y a peu l’anniversaire de la mort … un bien joli papier estival, pas si bien documenté que cela, marqué du sceau de la lupinose et dont nous allons nous  faire très très prochainement une recension. A Reuilly la tombe d’Alexandre Marius Jacob était fleurie … comme tous les ans d’ailleurs à cette date. Espérons que ce ne fût pas un bouquet de lupins. Lire le reste de cet article »

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Marseille pour les nuls, lupinose pour les cons


dimanche 3 mai 2015 par JMD

Vous êtes un gros nul et toute l’histoire de Marseille, des origines jusqu’à nos jours, va s’étaler sous vos yeux ébahis. C’est avec tout le sérieux d’un monde aux capacités encéphaliques finalement assez réduites, et inversement proportionnelles aux appétits consuméristes du lecteur ou du coup éditorial recherché, que vous allez partir à la découverte de la cité phocéenne, devenue à l’occasion en 2013 capitale européenne de la culture. C’est alors une ville, aux 111 quartiers renommés et où la vie pourrait être plus belle, que vous allez arpenter grâce ce charmant opuscule. De l’OM à l’aïoli, des calanques à la Canebière, vous découvrirez, au fil de vos pérégrinations et de votre trépidante, de votre ébouriffante, de votre stupéfiante lecture, une multitude d’anecdotes anisées, rigolotes et croustillantes. La bouillabaisse ? De Marseille ! La première carte postale ? De Marseille ! Arsène Lupin ? De Marseille pardi ! La preuve dans la concordance des temps parait-il. A ceci près que Lupin débute ses exploits littéraires en 1905 et non en 1907 dans les colonnes du magazine Je Sais Tout ! Et le petit bonhomme aux yeux exorbités, logo de la célèbre collection, nous dit qu’avec les nuls on craint dégun … sauf peut-être la lupinose car elle rend con, et c’est même à cela qu’on la reconnait. Avé l’accent, nom d’un honnête cambrioleur ! Lire le reste de cet article »

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La 7e SML devient MML !


samedi 2 mai 2015 par JMD

De Marseille à Reuilly, d’églises en cimetières, sur les ondes ou biens dans les torchons, elle court, elle court la lupinose. Elle court tant et tant qu’on l’on pourrait ouïr avec délectation une chanson de Michel Sardou dans le cœur des enfants de sept à soixante-dix-sept ans. Le mécanisme est si simple, les ficelles sont si grosses, la démonstration si évidente, que le paradigme finit par se muer en dogme. Inamovible. Intouchable. Indéboulonnable ? Incroyablement faux et subjectif néanmoins. Il fait se dresser les oreilles, s’ouvrir les pupilles et, plus le chemin est court vers nos proustiens encéphales, plus aisée est la digestion de la madeleine lupinienne. Mais le lecteur, l’auditeur, téléspectateur aussi parfois, risque fort la gastro entérite du cerveau, l’Ébola des méninges, l’avc de la raison en amalgamant le réel, aussi déformé soit-il  réception, et l’imaginaire littéraire. Il risque fort de se prendre les pieds et l’estomac dans la compréhension historique d’un phénomène historique bien précis. Le lecteur, l’auditeur, téléspectateur aussi parfois, devient alors un gastéropode consommateur. Lillégalisme anarchiste d’un Jacob ne peut évidemment être saisi en l’assimilant aux manœuvres et détournements d’un héros bourgeois de papier populaire, aussi philanthropiques soient les actes délictueux de ce dernier. La lupinose a coulé à flot cette année encore dans les eaux usées de l’historiographie. Le Jacoblog est heureux de pouvoir de transformer la 7e SML en MML, le mois mondial et universel de l’étude des recompositions historiques d’un honnête cambrioleur. Demandez le programme ! Lire le reste de cet article »

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Vingt-six questions à … Jacques Derouard


samedi 7 février 2015 par JMD

En 2004 Arsène Lupin devenait centenaire. Pour l’occasion, le magazine L’Express offrait à ses lecteurs une longue interview de Jacques Derouard, grand spécialiste du gentleman cambrioleur et de son créateur. Si ce physicien, né à Laval en 1953, enseignant chercheur à l’université de Grenoble I, connaît son lupinien sujet sur le bout d’une pince-monseigneur, force est de constater qu’en revanche sa maitrise du fait libertaire n’est pas des plus précises. Pour l’auteur de Maurice Leblanc Arsène Lupin malgrè lui (Séguier, 1993) et du Dictionnaire Arsène Lupin (Encrage / Belles Lettres, 2001), considère par exemple le romancier normand comme un sympathisant anarchiste assez violent à ses débuts avant de devenir plutôt cocardier, si ce n’est franchement nationaliste. Par effet de mimétisme, le voleur de papier suivait le même chemin. Lupin anarchiste ? Il ne dépouillerait en effet selon Derouard que d’arrogants nobliaux ou de vils bourgeois. Mais l’argent volé est-il redistribué ? Bien évidemment, nous pouvons penser cette analyse facile, rapide et simpliste. Pour autant le propos du biographe de Leblanc mérite amplement d’être relayé. D’abord parce qu’il nous éclaire sur la naissance d’un héros littéraire et nous explique la geste lupinienne, ensuite parce qu’il nie la lupinose et donc toute ressemblance même fortuite un honnête cambrioleur, bien réel et pratiquant le vol à des fins révolutionnaire. Lire le reste de cet article »

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Marius Jacob: le révolté à vie


samedi 18 octobre 2014 par JMD

Nous avions réagi à l’époque lorsque l’article de François Roux sur « le révolté à vie » était paru dans la revue Gavroche en septembre-octobre  2004 ; l’auteur du papier s’inspirant largement des biographies commises par M.M. Thomas et Caruchet. De fait, l’image retranscrite ne pouvait que véhiculer de l’aventure et de l’extraordinaire ! Notre lettre, ainsi que celle de Jean-François Amary avait été en partie reproduite dans le numéro suivant de cette excellente revue. Excellente sauf dans cette narration toute lupinienne de la vie d’un honnête homme. Nous publions cet article dix ans plus tard et y rajoutons quelques notes (après les passages en rouge). Le jacoblogueur pourra ainsi prendre la mesure du processus de recomposition d’une réalité. il était pourtant aisé de ne pas se tromper et de ne pas tomber dans cet amalgame facile. Lire le reste de cet article »

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Héros de télé !


samedi 13 septembre 2014 par JMD

action et prise sur le tasLa presse écrite a largement contribué à véhiculer une image déformée d’Alexandre Jacob. Elle n’est pas le seul support médiatique à s’être emparé d’un personnage qui a peu à peu investi le champ culturel. En 1983, le scénariste Etienne Serval écrit à Robert Passas, ami de l’honnête cambrioleur, pour lui faire part d’un projet de téléfilm. Il a obtenu ses coordonnées par le biais de May Picqueray. Mais la chaîne de télévision TF1 rejette un sujet estimé « merveilleux … mais trop cher »[1]. Du héros d’un roman vrai, nous passons facilement au personnage de fiction, au héros d’un vrai roman. Car la vie d’Alexandre Jacob autorise la multiplication des scénarios, des histoires à rebondissements ; permet de tourner dans de multiples décors ; accroît de manière conséquente le nombre de personnages secondaires. Lire le reste de cet article »

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Moche Lupinose


vendredi 6 juin 2014 par JMD

Joël lit des livres et fréquente les salons du polar ; il rencontre plein d’auteurs dont certains ont « vraiment travaillé » leur dernier bouquin.  Joël  a même aimé Attila et la magie blanche de Gilles Del Pappas. Il nous en parle dans son blog avec une certaine ferveur … et plein de fautes d’orthographe  L’ouvrage adoré de Joël, involontairement pour adolescent en mal de quête du Saint Graal, présente un bien étrange et pourtant bien réel personnage. L’auteur d’ailleurs prend soin en préface de se prévenir d’une très improbable accusation de lupinose galopante et d’envoyer aux orties « les experts de tous poils lisant ces aventures à d’autres fins que de s’en régaler simplement ». Nous avions, à l’époque, suivi le conseil … et Joël a fait de même. Lui a aimé. Pas nous. C’est moche. Ça sent tant la lupinose que l’on comprend, en refermant la chose avec des pages, ladite et vindicative préface. Joël a vu l’homme qui a imaginé Jacob mangeant sur un transatlantique à la même table qu’un certain Maurice Leblanc. Mais le livre est aussi long qu’un voyage entre le Vieux et le Nouveau Monde. Joël n’a pas eu le mal de mer en lisant le houleux périple. Nous ne l’avons pas vraiment digéré. C’est drôlement moche. C’est une moche lupinose. Lire le reste de cet article »

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Gelée de lupinose


dimanche 1 juin 2014 par JMD

La publication en 2012 de la déclaration illégaliste d’Alexandre Jacob par les Editions de Londres avait d’autant plus de quoi nous réjouir que la présentation du texte sur le site internet de cette maison d’édition numérique, autoproclamée « naïve », reconnaissait à l’anarchiste le qualificatif d’honnête. Honnêteté et probité, les deux mamelles de la geste jacobienne. La joie est bien vite retombée tel un bol de gelée à la menthe que l’on démoule sur l’infect pudding ou bien sur un plat bizarre de viande en sauce. Cela a fait sploutch et nous voilà trempés, imprégnés d’une perfide lupinose. Lire le reste de cet article »

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Étrange lupinose


samedi 31 mai 2014 par JMD

La blogosphère est un espace particulier permettant de révéler un nombre incroyable de frustrations et d’esprits refoulés, tordus, légèrement ou totalement sociopathes. Le web désinhibe le foldingue. Le siphonné du carafon, le conspi, le survivaliste, l’ésothérique, le déglingos du bulbe pour peu qu’il jouisse de quelques lueurs de lucidité peut s’investir maître universel du monde du savoir en tout genre. Terreau parfait pour une bonne dose d’inepties jacobiennes et de galopante lupinose. Un aileron de requin, des pubs pour des sites de voyance, d’achat de minéraux, d’hagiographie d’hommes d’Eglise, de présentation façon science popo de nos bouffes-galette nationaux, de plein de choses encore … nous voilà prévenus avec les très très bizarre et néanmoins très hilarant histoires-étranges.com dont l’animateur semble avoir quelques accointances malgaches. La page d’accueil de cette  fenêtre virtuelle sur le fait divers nous invite, après citation de Jean-Claude Van Damme pour rendre le propos plus léger, « à découvrir quelques personnages et faits du genre qui ont marqué l’actualité passée ou récente ». On se doute quand même un tout petit peu de ce que l’on va pouvoir trouver en cliquant sur l’onglet « Marius Jacob » de la rubrique « Escrocs ». On se doute mais nous ne sommes pas avertis du choc. Car, on tient ici une pépite du genre burlesque historiographique marinée à la sauce lupinienne dans un français  quelque fois approximatif et digérant difficilement les articles de Wikipédia et  les ouvrages à caractère biographique de messieurs Thomas et Caruchet. Même chez Marvel on ne ferait pas mieux.  Le bandit alternatif, l’escroc à principes peut alors entrer en scène. Lire le reste de cet article »

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SML : 6e année


vendredi 30 mai 2014 par JMD

L’historiographie a ceci de particulièrement intéressant qu’elle ne constitue  pas simple apport à la connaissance du passé. Elle nous invite à se focaliser sur le regard de celui qui l’étudie. Et c’est justement en étudiant ce regard que l’on saisit comment se construit, comment se compose et se recompose, comment nait et grandit une image, une idée reçue, un stéréotype. Tout phénomène de plus ou moins grande ampleur, tout évènement majeur ou mineur, tout personnage de premier ou de second ordre passe ainsi à la moulinette et en ressort vêtu d’habits d’éternité. L’opération, le plus souvent, se conjugue à des fins promotionnelles lorsqu’il est question d’ouvrage à prétention biographique. Alexandre Jacob  n’est pas Arsène Lupin. Pourtant la lupinose est. Elle parait irrévocable, immuable, indestructible. L’argument, bien vite érigé en vérité absolue, révélée même, parait de  la sorte plus facilement assimilable. Digérable. Lire le reste de cet article »

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