Les bons mots de Jacob : Amiens, 8-13 mars 1905


21 avril 2008 par JMD

 palais de justice d\'Amiens

Si le procès des Travailleurs de la Nuit retient dans un premier temps l’attention par l’incroyable dispositif de sécurité censé assurer la sérénité des débats de la Cour d’Assises d’Amiens, très vite le principal accusé attire sur lui la majorité des commentaires. Jacob étonne, Jacob fait rire, Jacob séduit. Dès lors, les rieurs viennent au palais d’injustice assister au spectacle d’une tragédie devenue comique. Le but du voleur est simple. En raillant aussi bien juges, que jurés, témoins et victimes, il espère charger son cas pour alléger celui de ses co-accusés. Le but de l’anarchiste est double. Il espère également pouvoir placer des professions de foi que l’on peut considérer comme autant de théories libertaires de l’illégalisme. La salle peut alors rire de bon cœur et le reporter du Petit Journal écrire le 14 mars 1905 : « Décidément, on pourrait se croire au Palais Royal et non au Palais de Justice. Le public et messieurs les jurés eux-mêmes, malgré la gravité de leur fonction, semblent s’amuser énormément ». Florilège. Lire le reste de cet article »

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Antoine Mesclon, l’affaire Capeletti et le forçat Jacob


21 avril 2008 par JMD

Comment j\'ai subi quinze ans de bagne, Antoine MesclonEn 1904, Antoine Mesclon, condamné à 6 ans de travaux forcés par la Cour d’Assises de la Drôme, est interné à la citadelle de Saint Martin de Ré dans l’attente de son transport vers la Guyane. Il fait parti du convoi de juin 1905, soit six mois avant celui du matricule 34777. Mesclon retrouve Jacob aux îles du Salut. Là il assiste en 1908 à la mort violente du forçat Capeletti et ne manque pas de la retranscrire en 1926 dans son livre de souvenirs, Comment j’ai subi quinze ans de bagne, paru aux Editions Sociales. « La tragédie qui fit date à ce moment dans les annales des îles » met en scène la victime et ses deux assassins : Joseph Ferrand et Alexandre Jacob Lire le reste de cet article »

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Le petit Jacob vu par …


20 avril 2008 par JMD

Jacob bébéAlexandre Jacob est né le 28 septembre 1879 au n°29 de la rue Navarin à Marseille. Il est le fils de Joseph Léon Jacob et de Marie Berthou. La faiblesse des sources à caractère généalogique autorise nombre d’élucubrations. Bien pratique pour dresser le portrait d’un être fatalement influencé, écrasé par un vécu familial et social des plus lourds. Lire le reste de cet article »

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Barricata et Alexandre Jacob, juin 2004


20 avril 2008 par JMD

Jacob Barricata n°12 Fanzine de contre culture du RASH Paris-Banlieue

N°12 : juin 2004

Alexandre Jacob, portrait d’un bagnard anar

« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend »: Portrait d’Alexandre Jacob

Le 30 août 1954, Robert et Josette Passas reçoivent un télégramme de Guy Denizeau, marchand forain, annonçant la mort de leur ami commun. L’enterrement est fixé au mardi 31 à 14h30 au cimetière de Reuilly, dans l’Indre. Une dizaine de personnes tout au plus, amis et voisins, suivent le cortège funèbre. Anecdote humainement ordinaire.

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Souvenirs d’enfance


20 avril 2008 par JMD

Marseille par Lacaf et MoriquandLa jeunesse d’Alexandre Jacob ne fut certainement pas celle retranscrites par M.M. Thomas et Caruchet. Il convient d’écarter les images d’Epinal faisant du petit marseillais un stéréotype du lumpenprolétariat phocéen marqué notamment par l’alcoolisme du père (Joseph). C’est d’ailleurs ce qu’écrit le vieux marchand forain à Jean Maitron en 1948 dans les Souvenirs rassis d’un demi siècle : « Ma prime enfance fut heureuse ». C’est encore ce qui transparaît dans la correspondance que Jacob entretient en 1953 et 1954 avec Josette Passas. Lire le reste de cet article »

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Dieudonné, Barrabas et le matricule 34777


19 avril 2008 par JMD

La vie des forçats, Libertalia 2007Le matricule 34777 n’apparaît pas dans « La vie des forçats », paru en 1930 et récemment réédité (éditions Libertalia).  Mais Eugène Dieudonné évoque neuf fois le transporté Barrabas. Ce dernier est décrit comme l’exemple de ceux qui, aux îles, surent rester probes sans plier devant le système pénitentiaire, sans adopter les tares d’un lieu vicié par l’enfermement carcéral. Nous avons retrouvé dans les archives personnelles d’Alexandre Jacob trois textes écrits de sa main fort probablement entre 1925 et 1927. Les trois mettent en scène le forçat Barrabas. Lire le reste de cet article »

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Belbenoit, la Case Rouge, Dieudonné et Jacob


19 avril 2008 par JMD

Dry GuillotineRené BelbenoitLe 29 mai 1922, la Cour d’assises de Dijon  condamne un jeune parisien de 23 ans à huit ans de travaux forcés. Multirécidiviste du vol, René Belbenoit embarque pour la Guyane le 7 juin 1923. C’est dans la Case Rouge de l’Ile Royale qu’il peut notamment fréquenter Eugène Dieudonné et Alexandre Jacob. Lire le reste de cet article »

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Jacob LAW et les bagnards anarchistes


19 avril 2008 par JMD

Jacob LawJacob Law est un des rares bagnards dont les mémoires mentionnent l’existence du forçat 34777. Mais sa vision d’Alexandre Jacob tranche sensiblement avec celle donnée par Dieudonné, Belbenoit ou encore Mesclon. Lire le reste de cet article »

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CONDAMNATION (l’Encyclopédie anarchiste)


18 avril 2008 par JMD

caricature dans Le Père Peinard

n. f. Décision judiciaire par la­quelle un tribunal contraint un individu à se soumettre et à subir une peine qui lui est infligée, en vertu de l’application de la loi. Une condamnation est toujours arbitraire et ridicule. Arbitraire, parce qu’il n’appartient à personne, le droit de juger son prochain ; et ridicule, car il est impossible de déterminer la somme de souffrance et de peine qui peuvent réprimer un crime ou un délit. Lire le reste de cet article »

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Reuilly ou les saveurs de la Terre


18 avril 2008 par JMD

Reuilly ou les saveurs de la terreDans cet ouvrage (La Bouinotte éditions, 270p., novembre 1999), Rolland Hénault livre « le témoignage d’un buveur de Reuilly, aux antécédents maternels Reuillois ». Cet ancien prof de lettres en déploie une multitude pour présenter SON coin de Berry, SES gens, SES ploucs, SON pinard qui tâche, qui rend joyeux et loquace. Des portraits à la pelle ou plutôt au ballon … de Reuilly rouge ou blanc bien sûr. Et, parmi ceux-là, ce n’est pas le visage d’un aventurier que l’on entrevoit, ce n’est pas non plus la face burinée d’un vieil ermite, usé, reclus et enfermé sur lui-même que l’on peut lire, ce n’est pas enfin le faciès d’un « phantasme » anarchiste ou littéraire ( tel qu’il est présenté dans le numéro de printemps 2008 de Berry Magazine)  que l’on peut subodorer dans « La chronique reuilloise de Marius » (p.137 à 149) et encore moins la tête apeurée d’un ex bagnard qui faisait le détour par l’autre coté de la rue pour éviter de passer par la gendarmerie locale. Une image d’homme. Extraits : Lire le reste de cet article »

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Souvenirs de Bois Saint Denis : Thérèse ROUSSEAU


17 avril 2008 par JMD

Reuilly Marius est arrivé en 1940 dans notre village de Bois Saint Denis, commune de Reuilly. Mon père, Méry Romain, artisan couvreur zingueur, effectue des petits travaux de rénovation de sa maison achetée la même année. Nous sommes dix enfants Méry, Marius aime les enfants, il le prouvera pendant les quatorze années passées dans le village. Lire le reste de cet article »

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Entretien avec Madeleine BRISELANCE


16 avril 2008 par JMD

Madeleine BriselanceMontreuil, le 19 février 2002

Je devais avoir au moins entre douze et quatorze ans parce que je faisais les marchés avec mes parents. Il m’intriguait avec son regard tout à fait exceptionnel. Il n’y a qu’un homme qui m’a rappelé cette force dans le visage et dans le regard surtout. Lire le reste de cet article »

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L’arrestation de Jacob : la version de la justice


16 avril 2008 par JMD

Amiens, le 23 avril 1903

AbbevilleLe procureur général près la cour d’Amiens a l’honneur de porter à la connaissance de M. le Garde des Sceaux les faits suivants :Dans la nuit du 21 au 22 avril courant, trois cambrioleurs étrangers au pays ont pénétré par effraction et par escalade dans l’habitation de la veuve Tilloloy, rentière, place Saint Pierre à Abbeville. Surpris par un voisin qui avisa la police, les malfaiteurs prirent la fuite dans la direction de Pont Rémy. Lire le reste de cet article »

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Souvenirs de Bois Saint Denis : Nicolas ZAJAC


15 avril 2008 par JMD

Suite à votre courrier, répondant à votre demande, voilà ce dont je me souviens de l’invitation du repas de midi chez Monsieur Jacob Marius.

Monsieur Jacob nous attendait donc chez lui, il avait dressé une grande table avec nappe blanche, assiettes, couverts, comme pour des grandes personnes alors que nous n’étions que des gosses. Son inséparable compagnon, le chien noir était de la fête également. Aucun de nous avions peur car il était très doux. Lire le reste de cet article »

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Olivier CUETO : la genèse des ECRITS de Jacob


14 avril 2008 par JMD

Les Ecrits de Jacob, réédition 2004Avoir honte d’avoir honte.

Le nom d’Alexandre Marius Jacob m’est apparu la première fois au cours de recherches que je faisais pour constituer un petit recueil sur des bandits sociaux. En me promenant dans des librairies lyonnaises, je fis une halte à « Choc Corridor », où je trouvais quelques récits intéressants (entre autres le Clément Duval de Marianne Enckell) et où je tombais sur l’ouvrage d’Alain Sergent « Alexandre Marius Jacob, un anarchiste de la Belle Epoque ». Lire le reste de cet article »

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