Articles taggés avec ‘L’Insomniaque’

Le procès d’Amiens 2è partie


dimanche 27 février 2011 par JMD

Dans cette deuxième partie du procès d’Amiens, les comédiens amateurs de l’équipe de L’insomniaque poursuivent leur relation de la comédie judiciaire et dramatique, dans laquelle Alexandre Jacob joue le premier rôle. Ses diatribes contre la noblesse, le clergé, la rente et les militaires prouvent quoi qu’en ait pu dire la presse bourgeoise de l’époque, à l’image d’Henri Varennes dans Le Figaro, que l’on peut bien être anarchiste « quand on s’appelle Marius, qu’on a dans la voix, dans l’allure, dans le geste, la gaité méridionale et un besoin débordant de rigolade » (14 mars 1905). Lire le reste de cet article »

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Le Procès d’Amiens 1ère partie


samedi 26 février 2011 par JMD

La mise en scène du procès d’Amiens permet, comme l’affirme le livret de présentation du premier des deux cd accompagnant les Écrits de Jacob, de révéler la formidable rhétorique du voleur anarchiste. De facto, l’illégaliste peut, par une espèce d’inversion dialectique, mettre juges, avocats, jurés et témoins sur le banc des accusés. La saynète relatant cette comédie dramatique et judiciaire qui se tient du 8 au 22 mars 1905 est longue. Plus d’une demie heure ! C’est pourquoi l’équipe de l’Insomniaque a eu l’heureuse idée de la couper en deux et, dans cette première partie, nous pouvons ouïr une évocation de l’organisation de la bande des Travailleurs de la Nuit ainsi qu’un rappel des évènements qui ont conduit au démantèlement de la dite bande, nommé par la presse de l’époque « bande sinistre » ou encore « 40 voleurs » ou encore « bandits d’Abbeville ». Lire le reste de cet article »

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La rue des Bons Enfants


samedi 19 février 2011 par JMD

Des petits pas dandinés. Un air de musette sur les bords de la Marne ou sur les boulevards de la capitale. La java est une danse populaire apparaissant et se développant dans les années 1930. Celle des Bons Enfants fait référence à l’attentat d’Emile Henry commis le 08 novembre 1892. Cinq morts dans un commissariat, une marmite à renversement et des morceaux de poulets partout dans les décombres. La chanson n’a donc pu être écrite par Raymond Callemin de la bande à Bonnot. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Colombe de Dieuleveult


dimanche 6 février 2011 par JMD

Colombe est étudiante à l’université de Rouen, faculté de Lettres Sciences Humaines, département de Lettres Modernes. Mémoire de master 1 en poche et brillamment obtenu au mois de juin 2010, le second est en préparation sous la direction d’Yvan Leclerc. A priori rien de plus banal si ce n’est un sujet qui ne pouvait que retenir notre attention. Elle bosse sur un honnête quidam qui avait la faculté de manier aussi bien la plume que la pince monseigneur. Lire le reste de cet article »

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La bande à Riquiqui


dimanche 23 janvier 2011 par JMD

Toute ressemblance avec un haut personnage de l’état (sic) serait purement fortuite et nous ne pouvons que sourire devant un si bel anachronisme. Mindenhol vagyok ! Si L’Insomniaque a inclus La bande à Riquiqui dans le premier des deux cd accompagnant, en 1995, les Écrits de Jacob, c’est que le texte de Jean-Baptiste Clément, écrit en 1885,  illustre parfaitement le principe de lutte des classes opposant une bourgeoisie triomphante, arrogante et pourtant minoritaire, à la masse des prolétaires dont elle usurpe les fruits de son travail. Finalement, la chanson met en lumière les conséquences du principe proudhonien de propriété et désigne l’ennemi – victime à dévaliser pour les Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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Ecouter l’honnête


samedi 15 janvier 2011 par JMD

Les deux volumes des Ecrits, parus chez L’Insomniaque, participent pleinement, en 1995, à la redécouverte et surtout à une meilleure connaissance de l’illégaliste Jacob. Ces deux livres forment un ensemble relativement cohérent d’environ 800 pages. Cohérent et original, l’ouvrage est agrémenté d’une fort riche iconographie et surtout de deux disques compacts dans lesquels nous pouvons entendre des scènes jouées par les membres de cette petite maison d’édition de Montreuil et retraçant les principaux épisodes de la vie de Jacob (les vols, le procès d’Amiens, le bagne). Dans ces deux cd aussi, le lecteur-auditeur écoute des chansons ouvertement anarchistes interprétées dans une vaste palette de style musicaux : du free-jazz pour La bande à riquiqui de Jean-Baptiste Clément, de la variété pour Le grand crack d’Eugène Pottier, du punk-rock pour La cellule de Jules Clarenson. Neuf ans plus tard, la réédition augmentée des Ecrits reprend le principe du livre-disque. Lire le reste de cet article »

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Honnête fleur de Noël


dimanche 12 décembre 2010 par JMD

Si la route est droite mais la pente raide par ces temps glaciaires, d’aucuns pourraient être tentés de penser qu’il ne s’agirait en fait que d’un sérieux problème d’inclinaison météorologique. Et dans la froidure ambiante, aux confins de la galaxie du web, il est toujours un petit papier rendant compte de nos travaux et nous donnant de facto du baume au cœur et à l’ouvrage. Lire le reste de cet article »

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Souvenirs d’un révolté


samedi 2 octobre 2010 par JMD

Environ deux semaines après la clôture du procès d’Amiens, le 22 mars 1905, Alexandre Jacob est transféré sur Orléans où il doit y être jugé pour deux cambriolages commis avec son complice et ami Royère et surtout pour avoir fait feu sur l’agent Couillot venu arrêter, avec son collègue, les deux voleurs. C’est là, « au pays des frelons », que commence la longue correspondance avec Marie sa mère. Mais l’honnête cambrioleur entreprend aussi, pour briser l’ennui de l’enfermement, la rédaction de ses mémoires d’illégaliste. Lire le reste de cet article »

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RIP Madeleine


mardi 19 janvier 2010 par JMD

Madeleine BriselanceMadeleine Briselance est morte. Elle est passée du côté des souvenirs le 03 décembre dernier. Mais son souvenir n’est pas prêt de s’effacer. Une petite bicoque dans Montreuil. Un café et un clope pour finir le repas. C’était un dimanche de février 2002 et la vieille avait prévenu. Ce sera à la bonne franquette. Pas de chichi, pas de flonflon. La porte de l’amitié ouverte ; on y rentre illico. C’est un dimanche d’hiver. Lire le reste de cet article »

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France Inculture


dimanche 27 décembre 2009 par JMD

Bernard ThomasPetit cadeau de fin d’année que nous ont transmis Pierre et René. Il n’y avait pas de raison de ne pas le faire partager avant la reprise.

05 août 1998. Ambiance feutrée. Jean Lebrun a invité Bernard Thomas et les auditeurs de France Culture, après un peu plus d’une demi-heure d’émission, iront sûrement acheter la dernière œuvre du journaliste au Canard Enchaîné. Celui de France Culture ne manque d’ailleurs pas de signaler qu’il s’agit en 1998 d’une réécriture. Jacob est devenu Les Vies d’Alexandre Jacob. Mazarine a repris le flambeau de Tchou. Bernard vient faire sa promo. Un livre à peine réécrit sur un voleur. Il vient parler d’un voleur qui ne vole que les oisifs. Lire le reste de cet article »

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Le marque-page de l’Inso


dimanche 22 novembre 2009 par JMD

La première version des Ecrits de Jacob par L’Insomniaque en 1995 s’accompagne d’un superbe marque-page aux tons beige portant une présentation des deux volumes : « Les souvenirs de l’homme aux cent cinquante-six cambriolages, ses déclarations face à la justice, tout ce qui a pu être retrouvé des écrits de Jacob, l’un des plus célèbres illégalistes du début du siècle est reproduit dans ce livre. Il projetait la révolution par l’éventrement des coffres-forts, rêvait de l’abolition de l’argent en imaginant les ouvrier déserter l’atelier pour se faire voleurs. La correspondance entretenue avec sa mère pendant vingt-cinq années constitue un document unique sur le bagne, et témoigne de l’invraisemblable force de cet irréductible. Malgré plus de dix ans de cellule, il tenta de s’évader dix-neuf fois et ne courba jamais la tête devant ses tortionnaires. Les articles de journaux, les lettres envoyées à plusieurs de ses amis après sa libération illustrent bien l’insoumission constante d’un individu face aux pouvoirs. La mort qu’il s’est donnée à 75 ans est celle d’un homme digne pour qui la liberté fut de toujours refuser d’abandonner sa vie à d’autres mains que les siennes« . Nous signalions déjà l’objet dans l’article Le Marque-page Jacob en date du 25 avril 2008, rubrique Produits dérivés. Nous venons de retrouver ce précieux collector, illustré par un trousseau de fausses clés et quelques pinces monseigneur, dans nos cartons.

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Ecrits de haut vol


dimanche 8 novembre 2009 par JMD

A l’été 1995 le magazine télé et d’informations à caractère culturel Télérama vantait les mérites d’un ouvrage qu’il conseillait comme lecture de plage. La première publication des Ecrits de l’honnête cambrioleur chez L’Insomniaque s’écoula très vite. Fort de cet indéniable succès, la maison d’édition libertaire établie à Montreuil décide l’année suivante de ressortir le petit trésor. Cette nouvelle impression est saluée à son tour dans les médias. Lire le reste de cet article »

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Jean Fagot


samedi 18 octobre 2008 par JMD

un fagot, dessin de Georges Jauneau 1928Nous ne connaissons pas l’auteur de cette chanson écrite vers1912. Certains ont pu l’attribuer au bagnard Miet. Elle est publiée en 1924 par les soins d’Antoine Mesclon mais ne semble pas avoir connu un certain succès. Les bagnards préfèrent de toute évidence entonner le Chant de l’Orapu. Les éditions L’Insomniaque l’incluent une première fois, en 2000, dans le cd accompagnant le livre Au pied du mur, anthologie de textes sur la prison, puis, en 2004 dans le cd de la réédition des Ecrits de Jacob. Elle est donc contemporaine du séjour de l’honnête cambrioleur aux îles du Salut et, par conséquent, illustre les souffrances endurées par Barrabas et tous les autres transportés. Lire le reste de cet article »

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