Articles taggés avec ‘anarchiste’

Léon PELISSARD à la prison de Saint Martin de Ré, 1905


lundi 21 avril 2008 par JMD

 la citadelle de Saint Martin de Ré

Le travailleur Léon Pélissard est condamné par la cour d’assises de la Somme à huit ans de travaux forcés. En vertu de la loi sur la transportation qui institue le doublage, l’ancien Travailleur de la Nuit doit donc finir sa vie en Guyane puisque tout retour en métropole lui est désormais interdit. Comme tous les forçats en partance, le condamné Pélissard attend son départ pour la colonie pénitentiaire à la prison de Saint Martin de Ré. Les deux lettres (adressées à son frères er sa sœur) contenues dans son dossier nominatif sont relativement instructives quant au déroulement du procès d’Amiens. Lire le reste de cet article »

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Les bons mots de Jacob : Amiens, 8-13 mars 1905


lundi 21 avril 2008 par JMD

 palais de justice d\'Amiens

Si le procès des Travailleurs de la Nuit retient dans un premier temps l’attention par l’incroyable dispositif de sécurité censé assurer la sérénité des débats de la Cour d’Assises d’Amiens, très vite le principal accusé attire sur lui la majorité des commentaires. Jacob étonne, Jacob fait rire, Jacob séduit. Dès lors, les rieurs viennent au palais d’injustice assister au spectacle d’une tragédie devenue comique. Le but du voleur est simple. En raillant aussi bien juges, que jurés, témoins et victimes, il espère charger son cas pour alléger celui de ses co-accusés. Le but de l’anarchiste est double. Il espère également pouvoir placer des professions de foi que l’on peut considérer comme autant de théories libertaires de l’illégalisme. La salle peut alors rire de bon cœur et le reporter du Petit Journal écrire le 14 mars 1905 : « Décidément, on pourrait se croire au Palais Royal et non au Palais de Justice. Le public et messieurs les jurés eux-mêmes, malgré la gravité de leur fonction, semblent s’amuser énormément ». Florilège. Lire le reste de cet article »

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Barricata et Alexandre Jacob, juin 2004


dimanche 20 avril 2008 par JMD

Jacob Barricata n°12 Fanzine de contre culture du RASH Paris-Banlieue

N°12 : juin 2004

Alexandre Jacob, portrait d’un bagnard anar

« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend »: Portrait d’Alexandre Jacob

Le 30 août 1954, Robert et Josette Passas reçoivent un télégramme de Guy Denizeau, marchand forain, annonçant la mort de leur ami commun. L’enterrement est fixé au mardi 31 à 14h30 au cimetière de Reuilly, dans l’Indre. Une dizaine de personnes tout au plus, amis et voisins, suivent le cortège funèbre. Anecdote humainement ordinaire.

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Jacob LAW et les bagnards anarchistes


samedi 19 avril 2008 par JMD

Jacob LawJacob Law est un des rares bagnards dont les mémoires mentionnent l’existence du forçat 34777. Mais sa vision d’Alexandre Jacob tranche sensiblement avec celle donnée par Dieudonné, Belbenoit ou encore Mesclon. Lire le reste de cet article »

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Olivier CUETO : la genèse des ECRITS de Jacob


lundi 14 avril 2008 par JMD

Les Ecrits de Jacob, réédition 2004Avoir honte d’avoir honte.

Le nom d’Alexandre Marius Jacob m’est apparu la première fois au cours de recherches que je faisais pour constituer un petit recueil sur des bandits sociaux. En me promenant dans des librairies lyonnaises, je fis une halte à « Choc Corridor », où je trouvais quelques récits intéressants (entre autres le Clément Duval de Marianne Enckell) et où je tombais sur l’ouvrage d’Alain Sergent « Alexandre Marius Jacob, un anarchiste de la Belle Epoque ». Lire le reste de cet article »

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INTERVIEW DE PIERRE VALENTIN BERTHIER


dimanche 13 avril 2008 par JMD

Piere Valentin BerthierParis, le 14 février 2001

Berthier : Vous savez comment les choses ont commencé pour faire connaître la vie de Jacob ? Moi, j’avais donc avant la guerre… Non ce n’est pas pendant la guerre. Pendant la guerre, nous étions complètement coupés de Paris et puis, pendant la guerre, vous pensez bien, il n’était pas question de faire un livre sur Jacob. En outre, toute la correspondance entre la zone libre et la zone occupée n’a été rétablie qu’après l’entrée des Allemands dans la zone libre après 1942. Il y avait à Paris, forcément entre 1944 et 1951 (puisque nous avions quitté Issoudun en 1951), Fernand Planche, un personnage du mouvement anarchiste qui avait été secrétaire d’un mouvement intitulé « La Synthèse Anarchiste« , dont le but était de concilier, tout au moins de rapprocher les doctrines et les militants de l’anarchisme pacifiste et de l’anarchisme individualiste. Lire le reste de cet article »

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Interview de CLAUDE NERRAND


jeudi 10 avril 2008 par JMD

Président du syndicat d’initiative de Reuilly (Indre, 36),

Fait à Reuilly le 03 avril 2001

Claude Nerrand dans son repaire rueillois

NERRAND : Dans l’environnement, que moi j’ai cherché, en fait le premier qui est venu me voir c’est donc Denizeau, un monsieur très gentil mais maintenant très âgé. Il a des difficultés à se déplacer mais il vient quand même régulièrement sur la tombe de Marius Jacob. C’est d’ailleurs lui qui a payé la nouvelle car l’ancienne a gelé, il y a deux ans. C’est lui qui en sait le plus parce que c’est lui qui a été un des héritiers de Marius Jacob. Il avait acheté la maison de Jacob avant qu’il ne meure. Lire le reste de cet article »

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Claire, Laplume et Goudron


mercredi 9 avril 2008 par JMD

De Laplume et du Goudron

 Il est des histoires que l’on aimerait ne pas voir s’arrêter. Il est encore des histoires qui survivent à notre culture enfantine et manichéenne. Le bien contre le mal. Les cow-boys contre les indiens. Les gendarmes contre les voleurs. Faire l’inversion. Se mettre de l’autre côté du manche. Vous aurez alors une définition à peu près correcte de la justice sociale. Il est enfin des histoires qui semblent si vraies que l’on se plait de croire en leur existence. En 1897, Georges Hyppolite Adrien, dit Darien, nous contait les édifiantes tribulations de Georges Randall, incarné bien des années plus tard par Jean-Paul Belmondo (la rupture d’anévrisme à son chien chien) dans le film de Louis Malle. Le film est chiant. Le livre est sublime. Et Darien de nous promener de Paris à Londres, en passant par la Belgique. Et le voleur de nous introduire subrepticement, à pas feutré, sans faire de bruit dans les belles demeure de France et de Navarre, et bien au-delà car l’anarchiste et le voleur ne connaissent pas, ne reconnaissent pas l’imbécile et hypocrite principe de frontière. Lire le reste de cet article »

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Bonnot et « ses amis »


mercredi 9 avril 2008 par JMD

Du bon usage de la bande à Bonnot

Anarchistes ? Parfaitement ! On a beaucoup dit, beaucoup écrit, beaucoup palabré sur les bandits tragiques. Il y eut Bernard Thomas. Il y eut William Caruchet. Il y en eut tant d’autres. Et voilà Renaud Thomazo. « Mort aux bourgeois » (Larousse, 19€50). On prend presque les mêmes et on recommence. Rôles inversés. Cette fois-ci, on sent le flair du flic, la quête polaristique. L’enquête. Ou comment le fait devient divers pour le lecteur d’été. A Paris plage, à Saint Dié plage, à Lacanau plage, à Berck plage ou ailleurs. C’est un roman. C’est un polar. Mieux. C’est une histoire vraie. C’est un polar vrai. C’est vrai donc ça fait encore plus sensations sur la serviette. On mouille. Suspens. Frissons. Eté pluvieux, bouquin nauséeux. Les ingrédients du best seller espéré après promo. Manichéen et simple à souhait.

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Jacques SAUTAREL


mercredi 9 avril 2008 par JMD

SAUTAREL Jacques Bonaventure François (dit Rossignol)

Né à Llado (Espagne) le 5 janvier 1870, mort à une date inconnue, Fils de Jean et de Marie Tresent (de nationalité espagnole), marié à Marie Tixier (née à La Chatre en 1870), deux enfants : Lucien (mort en 1917) et Carmen, bijoutier et écrivain.

Jacques Sautarel a toujours nié son implication au sein des Travailleurs de la Nuit. Il n’a jamais cessé d’affirmer avoir rencontré Alexandre Jacob pour la première fois lors de leur détention commune à la prison d’Abbeville en 1904. Tout concourt pourtant à donner un rôle important au bijoutier anarchiste dans la bande d’illégalistes. Les aveux de Joseph Ferrand lors de l’instruction en vue du procès d’Amiens (du 8 au 22 mars 1905), les déclarations de la concubine de celui-ci (Gabrielle Damiens) le mettent formellement en cause. C’est d’ailleurs chez lui que cette dernière se rend le 9 janvier 1903 pour y déposer les produits d’un vol commis par son amant à Bourges quatre jours plus tôt. C’est encore lui que le police signale à Sète en février 1902 en compagnie d’Ernest Saurel, chez qui Alexandre Jacob a formé sa première brigade de cambrioleurs. Lire le reste de cet article »

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Léon PELISSARD


mercredi 9 avril 2008 par JMD

PELISSARD Léon (dit Edme)

Né à Lyon le 15 juin 1867, mort certainement à Panama au début du mois de janvier 1913. Fils de Marius et de Marie Roux.

Léon Pélissard, Archives Pérfecture de Police de Paris

L’inscription comme représentant de commerce dans les divers rapports de police dont il est l’objet masque mal les activités illégales de Léon Pélissard. Le procureur général Régnault le qualifie même d’ « aventurier » et de « multirécidiviste du vol » en mars 1905 lors du procès des Travailleurs de la Nuit. L’homme de loi omet alors volontairement de signaler des états de services militaires remarquables au Tonkin au début des années 1890. Habitué du Palais de Justice de Lyon, Léon Pélissard cumule 8 condamnations avant d’intégrer en 1901 la bande de cambrioleurs anarchistes mise au point par Alexandre Jacob. Lire le reste de cet article »

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Joseph FERRAND


mercredi 9 avril 2008 par JMD

FERRAND Joseph (dit Dunin)

Né le 9 janvier 1880 à Varambon (Ain), mort à un date inconnue en Guyane. Fils de Joseph et d’Anne Perrin. Anarchiste illégaliste.

L\'Illustration 18 mars 1905

Souvent qualifié par la presse de principal lieutenant d’Alexandre Jacob, Joseph Ferrand n’est pas un inconnu des annales judiciaires. Il subit 11 condamnations avant d’être arrêté à Nevers le 22 janvier 1903 et, à Amiens, dans le cadre du procès des Travailleurs de la Nuit, il est poursuivi pour 39 vols. C’est à Marseille que la police remarque une première fois ce colporteur de journaux « au caractère emporté, parlant beaucoup et d’allure décidé ». Il quitte cette ville (où il a rencontré Jacob) le 31 août 1898. Inscrit à l’Etat Vert des anarchistes portés disparus (n°188 puis n°475), la carrière de Joseph Ferrand passe par Paris et se termine au bagne où il doit subir sa peine de 20 ans de travaux forcés. Les aveux de son amante, Gabrielle Damiens, ont permis en 1903 le démantèlement de la bande Jacob. Lire le reste de cet article »

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Jules CLARENSON


mercredi 9 avril 2008 par JMD

CLARENSON Jules Alexandre Gabriel (dit Albert Puis, Fournil, le Baron, Canet, Audierne)

Né à Saintes le 31 janvier 1867, mort à Saint Jean du Maroni le 19 juillet 1927. Fils d’André et de Maria Fragniaud.

Jules Clarenson, mars 1905

Anarchiste illégaliste, l’existence de Jules Clarenson est, selon l’expression employée par le journal La France du 18 septembre 1896, « un véritable roman criminel ». L’homme vient d’être arrêté à cette date à Montpellier en flagrant délit de cambriolage. Il n’en est pas à son coup d’essai. Le 20 décembre 1884, la Cour d’Assises de la Gironde le condamne à 3 ans d’emprisonnement pour vol et tentative d’homicide. Lire le reste de cet article »

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Félix BOUR


mercredi 9 avril 2008 par JMD

BOUR Félix (dit Herselin, Tellier)

 Né à Paris le 13 mai 1881, mort à l’île Saint Joseph (Guyane) le 7 septembre 1914. Fils naturel de Félicie Moulard, domestique, mariée à un dénommé Bour dont il a pris le patronyme. Ouvrier typographe et anarchiste illégaliste.

Félix Bour, Archives Préfecture de Police de Paris

Félix Bour n’a subi aucune condamnation avant qu’il ne rencontre Alexandre Jacob aux Causeries Populaires d’Albert Libertad dans le XVIIIe arrondissement de Paris en 1901. Enfant réputé doux, poli et docile, il est élevé par sa grand-mère à Brumetz (Aisne). Enfant de chœur, il fait aussi les courses pour la châtelaine du village. Après son certificat d’étude, il devient apprenti typographe à Paris. Son beau-père escomptait le voir s’engager dans l’armée, Félix Bour est un des membres actifs de la bande des Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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Marius BAUDY


mercredi 9 avril 2008 par JMD

BAUDY Marius Antoine Joseph (dit Oulié)

Né le 18 octobre 1875 à Grospierre (Ardèche), mort le 2 janvier 1912 à Saint Jean du Maroni (Guyane), ouvrier sculpteur, anarchiste illégaliste.

Marius Baudy, Le Monde illustré 25 mars 1905Marius Baudy rédige ses « mémoires » en prison en 1905. Il espère ainsi échapper à la route du bagne. Cette relation d’une vingtaine de pages dresse alors le parcours d’une jeune homme, orphelin de père, anarchiste par conviction, voleur par nécessité. Lire le reste de cet article »

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