Articles taggés avec ‘Travailleurs de la Nuit’

Germinal : le journal du peuple et d’Alexandre ?


dimanche 11 mai 2008 par JMD

Manchette du journal libertaire amiénois GerminalGerminal parait pour la première fois le 19 novembre 1904, soit plus de trois mois avant le procès des « bandits d’Abbeville ». Le journal du peuple amiénois est justement une des rares feuilles anarchistes à soutenir activement les Travailleurs de la Nuit, tant dans ses colonnes qu’autour du tribunal où on lui refuse l’accès. Lire le reste de cet article »

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Pourquoi je suis anarchiste ?


dimanche 11 mai 2008 par JMD

Marius Baudy, Le Monde illustré 25 mars 1905A l’image du Pourquoi j’ai cambriolé ? d’Alexandre Jacob, la profession de foi de Marius Baudy n’est mentionnée que dans le journal libertaire amiénois Germinal. Elle parait dans le n°12, en date du 26 mars au 9 avril 1905. Le procès des Travailleurs de la Nuit est clos depuis quatre jours. Lire le reste de cet article »

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Vols à Cherbourg


vendredi 9 mai 2008 par JMD

affiche publicitaire début XXe siècleLes vols Laurens et Pontaumont sont l’œuvre de Jacob, Ferré et Ferrand. Nous ne savons pas qui accompagne le premier, trois mois plus tard, pour le cambriolage des demeures du contre-amiral de la Noë et du contrôleur général de l’administration de la marine Adam. Il est fort probable que Bour ait remplacé Ferrand dans cette deuxième tournée des Travailleurs de la Nuit sur Cherbourg. Léon Ferré pourrait être toujours présent. L’enquête du commissaire Piglowski révèle que les voleurs se fournissent sur place en matériel de temps à autres. Lire le reste de cet article »

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BONNEFOY Honoré Alphonse Joseph


mercredi 7 mai 2008 par JMD

Honoré BonnefoyDit Fondet, dit Edme, dit Guilloux, dit Mezu, dit Arsac, né le 10 janvier 1861 à Paris, mort à Lyon au mois de mars 1930, fils de Jean Amédée Bonnefoy et de Joséphine Fondet, se disant employé de commerce.

 En notant que sa vie est proche de celle d’un « un authentique héros de romans de cape et d’épée » (Les vies d’Alexandre Jacob, p.168), Bernard Thomas oriente son lectorat vers le profil de l’aventurier. Force est de constater que l’existence de ce compagnon de Jacob apparaît ici à peu près correctement résumée. Mais Honoré Bonnefoy porte aussi le n°172 dans l’état vert n°IV des anarchistes signalés comme disparus. Lire le reste de cet article »

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VOLS dans l’Eure 1903


dimanche 4 mai 2008 par JMD

Le Crapouillot septembre 1939L’entreprise de démolition, telle qu’Alexandre Jacob la définit lui-même, connaît donc une productivité élevée. Elle fonctionne sur le travail en équipe, en brigade et par tournée. Celles du début de l’année 1903 sont à bien des égards révélatrices. Si le premier larcin est l’œuvre de Joseph Ferrand et d’une tierce personne (peut-être Gabrielle Damiens), Bour, Pélissard et Jacob s’occupent de ceux qui suivent en février, Ferré et Augain de celui d’avril. Lire le reste de cet article »

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L’œil de la police picarde


jeudi 1 mai 2008 par JMD

l\'oeil de la policeSi, à l’heure actuelle, il s’avère impossible de dire où se trouve le dossier d’instruction des « bandits d’Abbeville », il est en revanche heureux d’avoir pu consulter les dossiers des Archives départementales de la Somme et certains de ceux du fonds Moscou des Archives Contemporaines de Fontainebleau. Ceux-ci contiennent les rapports, presque réguliers, du commissaire Giraud d’Abbeville au préfet de la Somme et au Directeur de la Sûreté Parisienne. De 1903 à 1904, l’œil de la police picarde nous permet alors de suivre la difficile instruction menée par le juge Hatté, Lire le reste de cet article »

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La carte postale


jeudi 1 mai 2008 par JMD

Carte postale Jacob, rectoPour financer sa campagne de soutien à Alexandre Jacob mais aussi pour alimenter ses caisses, le journal libertaire amiénois Germinal a édité en 1905 une série de cartes postales de Jacob et des autres Travailleurs de la Nuit. La carte postale s’inscrit alors comme un vecteur facile et efficace de la propagande par l’image. Mais elle peut aussi avoir un aspect ludique, informel et publicitaire. Lire le reste de cet article »

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Vols en Bretagne


mercredi 30 avril 2008 par JMD

Rennes vers 1900Des vols Louis, Buissot et Drouin, commis à Rennes au début du mois de septembre 1901, la justice picarde ne retient à charge que les deux premiers. Ils sont abordés lors de la deuxième audience du procès d’Amiens (8-22 mars 1905). Les trois cambriolages sont pourtant caractéristiques du choix politique des victimes sociales des Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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L’HUMANITE 1905


mardi 29 avril 2008 par JMD

L\'Humanité Une du 18 avril 1904Lorsque paraît le premier numéro de L’Humanité, le 18 avril 1904, grâce notamment aux subsides de la bourgeoisie dreyfusarde, Jean Jaurès entend bien faire de ce « journal quotidien socialiste » un instrument d’unification des gauches françaises une feuille d’information défendant ouvertement la laïcité et la classe ouvrière. Malgré des débuts prometteurs, l’année 1905 s’annonce sombre pour le journal. Son tirage ne cesse de chuter. Si nous pouvons y retrouver la plume d’Octave Mirbeau, les sympathies libertaires s’y font pourtant rares. Lire le reste de cet article »

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Léon et Angèle FERRE


samedi 26 avril 2008 par JMD

Léon Ferré 1905Dans son roman à caractère biographique, Bernard Thomas affirme que les époux Ferré se seraient installés à Narbonne après avoir purgé leur peine. La Cour d’assises de Laon  condamne en appel, le 1er octobre 1905, Léon Ferré à huit années de réclusion et sa femme, Ecélie Ephrosine Bononi, dite Angèle, à 3 ans de prison. Le 22 mars de cette année, le procès d’Amiens avait conclut à leur culpabilité dans l’affaire dite des « bandits d’Abbeville » et les respectivment  avaient condamnés à 10 ans réclusion et 5 ans de prison. La participation de ce couple aux travailleurs de la nuit ne fait en effet aucun doute. Lire le reste de cet article »

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Jacob dans L’EPEE DU SCANDALE


samedi 26 avril 2008 par JMD

l\'épée du scandaleJournaliste, humaniste et poète dans sa jeunesse, Alexis Danan (1890-1979) s’est fait connaître par ses combats  contre la maltraitance, pour la fermeture des bagnes d’enfants (Mettray notamment) et du bagne tout court.  Il est l’auteur en 1934 de Cayenne, ouvrage dénonçant vertement la colonie pénitentiaire guyanaise à partir de portraits de forçats. Mais ce n’est qu’en 1935 qu’il rencontre Alexandre Jacob sur le marché d’Amboise. De cet entretien naît un reportage « Jean Valjean 1935 », paru dans le magazine Voilà  (n°217, 18 mai 1935), dans lequel Danan donne l’image d’un homme revenu de l’enfer des îles du Salut et désormais inséré dans le monde des marchands forains. Danan rencontre une deuxième fois Jacob quelques jours avant son suicide. L’article qui s’ensuit sonne comme l’hagiographie d’un homme au soir de sa vie : « Le crépuscule du justicier » parait dans Franc Tireur le 3 août 1954. C’est lui qui se charge de la nécrologie de l’ancien voleur, ancien bagnard, ancien marchand forain qui se suicide le 28 août 1954, dans les colonnes du monde libertaire en novembre 1954. Il évoque encore Jacob, avec de nombreuses erreurs et imprécisions, dans le livre-souvenir qu’il écrit en 1961 : L’Epée du scandale. Extraits : Lire le reste de cet article »

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Le juge Hatté instruit l’affaire d’Abbeville


mardi 22 avril 2008 par JMD

l\'oeil de la police L’arrestation d’Alexandre Jacob et de Léon Pélissard, le 23 avril 1903, marque le début de l’instruction menée contre la «bande sinistre ». Le commissaire Girault, en poste à Abbeville, rend régulièrement compte au préfet de la Somme et au directeur de la Sûreté générale de l’avancement de l’instruction judiciaire menée au sujet « des cambrioleurs Jacob et autres ». Le 4 juin 1903, il estime qu’elle « donne lieu à des découvertes intéressantes au point de vue de la sûreté générale ». Quatorze jours plus tard, « l’instruction suit son cours normal ». Mais, face à l’ampleur de l’organisation mise à jour, le commissaire ne prévoit la fin des recherches entreprises par le juge Hatté que vers la fin de l’été 1904. Le 1er novembre 1903, ce dernier écrit au procureur général d’Amiens pour faire état de l’avancement de ses investigations : Lire le reste de cet article »

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Les Travailleurs de la Nuit : le groupe 2002-2005


mardi 22 avril 2008 par JMD

pocette de l\'album Les Travailleurs de la nuitBatterie : Clément. Basse, chant : Kamel. Guitare : R-Kommander. Guitare, chant : François. Sax ténor : Tim. Trompette : Clément. Chant : Audrey Lire le reste de cet article »

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Le procès d’Amiens vu par La Gazette des Tribunaux


mardi 22 avril 2008 par JMD

palais de justice d\'AmiensMalgré un tirage limité et ciblé ,la Gazette des Tribunaux, journal né en 1825 et spécialisé dans le compte-rendu de procès, n’échappe pas à la mode du fait divers qui fait la fortune des grandes feuilles nationales. Ce fait divers, qu’elle nomme AFFAIRE pour bien se différencier des journaux populaires, n’en constitue pas moins un fonds de commerce, initialement destiné à un public de juristes qu’elle perd à la fin du XIXe siècle pour s’approprier un lectorat de curieux, avides de sensationnel. Le journal peut alors se targuer de son ancienneté. Stendhal n’aurait-il pas imaginé Le Rouge et le Noir de la lecture de  la Gazette des Tribunaux en 1827 ? Et, de ces chroniques bourgeoises et « morales » du palais d’injustice, à l’image de celles d’Albert Bataille dans ses Causes criminelles et mondaines, se dégage l’éternel sentiment d’insécurité et son corollaire politique : la nécessité de réforme allant dans le sens de plus de répression bien sûr. Le procès d’Amiens, dit « de la bande d’Abbeville », du 8 au 22 mars 1905, n’échappe pas à la règle. Lire le reste de cet article »

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Léon PELISSARD à la prison de Saint Martin de Ré, 1905


lundi 21 avril 2008 par JMD

 la citadelle de Saint Martin de Ré

Le travailleur Léon Pélissard est condamné par la cour d’assises de la Somme à huit ans de travaux forcés. En vertu de la loi sur la transportation qui institue le doublage, l’ancien Travailleur de la Nuit doit donc finir sa vie en Guyane puisque tout retour en métropole lui est désormais interdit. Comme tous les forçats en partance, le condamné Pélissard attend son départ pour la colonie pénitentiaire à la prison de Saint Martin de Ré. Les deux lettres (adressées à son frères er sa sœur) contenues dans son dossier nominatif sont relativement instructives quant au déroulement du procès d’Amiens. Lire le reste de cet article »

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