Les vols et les volés

L’œil de la police picarde


jeudi 1 mai 2008 par JMD

l\'oeil de la policeSi, à l’heure actuelle, il s’avère impossible de dire où se trouve le dossier d’instruction des « bandits d’Abbeville », il est en revanche heureux d’avoir pu consulter les dossiers des Archives départementales de la Somme et certains de ceux du fonds Moscou des Archives Contemporaines de Fontainebleau. Ceux-ci contiennent les rapports, presque réguliers, du commissaire Giraud d’Abbeville au préfet de la Somme et au Directeur de la Sûreté Parisienne. De 1903 à 1904, l’œil de la police picarde nous permet alors de suivre la difficile instruction menée par le juge Hatté, Lire le reste de cet article »

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Vols en Bretagne


mercredi 30 avril 2008 par JMD

Rennes vers 1900Des vols Louis, Buissot et Drouin, commis à Rennes au début du mois de septembre 1901, la justice picarde ne retient à charge que les deux premiers. Ils sont abordés lors de la deuxième audience du procès d’Amiens (8-22 mars 1905). Les trois cambriolages sont pourtant caractéristiques du choix politique des victimes sociales des Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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L’HUMANITE 1905


mardi 29 avril 2008 par JMD

L\'Humanité Une du 18 avril 1904Lorsque paraît le premier numéro de L’Humanité, le 18 avril 1904, grâce notamment aux subsides de la bourgeoisie dreyfusarde, Jean Jaurès entend bien faire de ce « journal quotidien socialiste » un instrument d’unification des gauches françaises une feuille d’information défendant ouvertement la laïcité et la classe ouvrière. Malgré des débuts prometteurs, l’année 1905 s’annonce sombre pour le journal. Son tirage ne cesse de chuter. Si nous pouvons y retrouver la plume d’Octave Mirbeau, les sympathies libertaires s’y font pourtant rares. Lire le reste de cet article »

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Léon et Angèle FERRE


samedi 26 avril 2008 par JMD

Léon Ferré 1905Dans son roman à caractère biographique, Bernard Thomas affirme que les époux Ferré se seraient installés à Narbonne après avoir purgé leur peine. La Cour d’assises de Laon  condamne en appel, le 1er octobre 1905, Léon Ferré à huit années de réclusion et sa femme, Ecélie Ephrosine Bononi, dite Angèle, à 3 ans de prison. Le 22 mars de cette année, le procès d’Amiens avait conclut à leur culpabilité dans l’affaire dite des « bandits d’Abbeville » et les respectivment  avaient condamnés à 10 ans réclusion et 5 ans de prison. La participation de ce couple aux travailleurs de la nuit ne fait en effet aucun doute. Lire le reste de cet article »

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Libérez mon fils !


samedi 26 avril 2008 par JMD

Caricature de Marie Jacob au moment du procès d\'Amiens Marie Jacob est acquittée en appel par la cour d’Assises de Laon le 1er octobre 1905 alors que son rejeton attend à Saint Martin de Ré son départ pour la Guyane. La mère du bagnard espère immédiatement pouvoir le faire sortir d’un espace qu’elle sait mortifère. C’est à Paris qu’elle active les réseaux de soutien anarchistes et qu’elle commence à multiplier les démarches administratives. Jusqu’en 1925, toutes sont vouées à l’échec. Celle de 1910 est la première dont nous ayons pu trouver trace dans les services d’archives. La lettre qu’elle adresse au Président de la République le 10 janvier de cette année par l’entremise du « bon docteur Flaissière » de Marseille (un des premiers sénateurs socialistes de France), permet l’ouverture d’un dossier auprès de la commission de recours en grâce. Dans cette longue supplique, Marie présente son fils comme une victime expiant aux îles du Salut des crimes qu’il n’a pu commettre puisqu’il a toujours été un bon fils. Nous pouvons alors y trouver une version toute particulière de l’enfance du bagnard mais également des allusions à ses premières tentatives d’évasion ainsi qu’au meurtre du forçat Capeletti. Le ton larmoyant n’émeut pas la commission qui, le 21 février,  rejette la demande « une mère brisée par des chagrins exceptionnels ». Marie Jacob ne baisse pas les bras pour autant. Lire le reste de cet article »

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Jacob dans L’EPEE DU SCANDALE


samedi 26 avril 2008 par JMD

l\'épée du scandaleJournaliste, humaniste et poète dans sa jeunesse, Alexis Danan (1890-1979) s’est fait connaître par ses combats  contre la maltraitance, pour la fermeture des bagnes d’enfants (Mettray notamment) et du bagne tout court.  Il est l’auteur en 1934 de Cayenne, ouvrage dénonçant vertement la colonie pénitentiaire guyanaise à partir de portraits de forçats. Mais ce n’est qu’en 1935 qu’il rencontre Alexandre Jacob sur le marché d’Amboise. De cet entretien naît un reportage « Jean Valjean 1935 », paru dans le magazine Voilà  (n°217, 18 mai 1935), dans lequel Danan donne l’image d’un homme revenu de l’enfer des îles du Salut et désormais inséré dans le monde des marchands forains. Danan rencontre une deuxième fois Jacob quelques jours avant son suicide. L’article qui s’ensuit sonne comme l’hagiographie d’un homme au soir de sa vie : « Le crépuscule du justicier » parait dans Franc Tireur le 3 août 1954. C’est lui qui se charge de la nécrologie de l’ancien voleur, ancien bagnard, ancien marchand forain qui se suicide le 28 août 1954, dans les colonnes du monde libertaire en novembre 1954. Il évoque encore Jacob, avec de nombreuses erreurs et imprécisions, dans le livre-souvenir qu’il écrit en 1961 : L’Epée du scandale. Extraits : Lire le reste de cet article »

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Jacob châtelain ?


jeudi 24 avril 2008 par JMD

le château d\'AmboiseLettre de Marius Jacob à Josette Passas, non datée

Si je connais le château d’Amboise ? J’en ai été le propriétaire en 1902 pendant trois à quatre heures. Alexis Danan l’a visité. Tous les dimanches, nous y garons la voiture à ses pieds. C’est un parc. De Nantes à Orléans, je connais toute la région. J’y ai quelques anciens clients. Lire le reste de cet article »

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Rose est morte


mercredi 23 avril 2008 par JMD

Rose Roux Jeune ?Lazarine Rose Roux, dite Henriette Beziat, est née à Marseille le 17 septembre 1868.  Rose aurait été la compagne de Jules Clarenson avant d’unir sa destinée à celle d’Alexandre Jacob. Dès le début de l’instruction menée par le juge Hatté d’Amiens, Rose Roux retient l’attention. Nettement plus âgée que son amant de voleur, elle manifeste les mêmes opinions que lui. Circonstances aggravantes, cette ancienne prostituée marseillaise a négocié une partie du butin du vol Bourdin (rue Quincampoix, Paris, 6 octobre 1901) et s’est fait prendre à chaparder dans le grand magasin parisien Le Bon Marché. Lire le reste de cet article »

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Le juge Hatté instruit l’affaire d’Abbeville


mardi 22 avril 2008 par JMD

l\'oeil de la police L’arrestation d’Alexandre Jacob et de Léon Pélissard, le 23 avril 1903, marque le début de l’instruction menée contre la «bande sinistre ». Le commissaire Girault, en poste à Abbeville, rend régulièrement compte au préfet de la Somme et au directeur de la Sûreté générale de l’avancement de l’instruction judiciaire menée au sujet « des cambrioleurs Jacob et autres ». Le 4 juin 1903, il estime qu’elle « donne lieu à des découvertes intéressantes au point de vue de la sûreté générale ». Quatorze jours plus tard, « l’instruction suit son cours normal ». Mais, face à l’ampleur de l’organisation mise à jour, le commissaire ne prévoit la fin des recherches entreprises par le juge Hatté que vers la fin de l’été 1904. Le 1er novembre 1903, ce dernier écrit au procureur général d’Amiens pour faire état de l’avancement de ses investigations : Lire le reste de cet article »

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Le procès d’Amiens vu par La Gazette des Tribunaux


mardi 22 avril 2008 par JMD

palais de justice d\'AmiensMalgré un tirage limité et ciblé ,la Gazette des Tribunaux, journal né en 1825 et spécialisé dans le compte-rendu de procès, n’échappe pas à la mode du fait divers qui fait la fortune des grandes feuilles nationales. Ce fait divers, qu’elle nomme AFFAIRE pour bien se différencier des journaux populaires, n’en constitue pas moins un fonds de commerce, initialement destiné à un public de juristes qu’elle perd à la fin du XIXe siècle pour s’approprier un lectorat de curieux, avides de sensationnel. Le journal peut alors se targuer de son ancienneté. Stendhal n’aurait-il pas imaginé Le Rouge et le Noir de la lecture de  la Gazette des Tribunaux en 1827 ? Et, de ces chroniques bourgeoises et « morales » du palais d’injustice, à l’image de celles d’Albert Bataille dans ses Causes criminelles et mondaines, se dégage l’éternel sentiment d’insécurité et son corollaire politique : la nécessité de réforme allant dans le sens de plus de répression bien sûr. Le procès d’Amiens, dit « de la bande d’Abbeville », du 8 au 22 mars 1905, n’échappe pas à la règle. Lire le reste de cet article »

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Léon PELISSARD à la prison de Saint Martin de Ré, 1905


lundi 21 avril 2008 par JMD

 la citadelle de Saint Martin de Ré

Le travailleur Léon Pélissard est condamné par la cour d’assises de la Somme à huit ans de travaux forcés. En vertu de la loi sur la transportation qui institue le doublage, l’ancien Travailleur de la Nuit doit donc finir sa vie en Guyane puisque tout retour en métropole lui est désormais interdit. Comme tous les forçats en partance, le condamné Pélissard attend son départ pour la colonie pénitentiaire à la prison de Saint Martin de Ré. Les deux lettres (adressées à son frères er sa sœur) contenues dans son dossier nominatif sont relativement instructives quant au déroulement du procès d’Amiens. Lire le reste de cet article »

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Barricata et Alexandre Jacob, juin 2004


dimanche 20 avril 2008 par JMD

Jacob Barricata n°12 Fanzine de contre culture du RASH Paris-Banlieue

N°12 : juin 2004

Alexandre Jacob, portrait d’un bagnard anar

« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend »: Portrait d’Alexandre Jacob

Le 30 août 1954, Robert et Josette Passas reçoivent un télégramme de Guy Denizeau, marchand forain, annonçant la mort de leur ami commun. L’enterrement est fixé au mardi 31 à 14h30 au cimetière de Reuilly, dans l’Indre. Une dizaine de personnes tout au plus, amis et voisins, suivent le cortège funèbre. Anecdote humainement ordinaire.

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L’arrestation de Jacob : la version de la justice


mercredi 16 avril 2008 par JMD

Amiens, le 23 avril 1903

AbbevilleLe procureur général près la cour d’Amiens a l’honneur de porter à la connaissance de M. le Garde des Sceaux les faits suivants :Dans la nuit du 21 au 22 avril courant, trois cambrioleurs étrangers au pays ont pénétré par effraction et par escalade dans l’habitation de la veuve Tilloloy, rentière, place Saint Pierre à Abbeville. Surpris par un voisin qui avisa la police, les malfaiteurs prirent la fuite dans la direction de Pont Rémy. Lire le reste de cet article »

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VOL BOURDIN, rue quincampoix, le 6 octobre 1901


samedi 12 avril 2008 par JMD

Le dimanche 6 octobre 1901, M. Bourdin, bijoutier, rentre chez lui à 10 heures du soir après avoir passé la journée à la campagne. L’appartement est au 4e étage de l’immeuble situé au 76 de la rue Quincampoix à Paris. Il a du mal à pousser la porte de sa cuisine, ce qui éveille ses soupçons. Ceux-ci se confirment lorsqu’il constate le trou au plafond fait par le ou les voleurs. Le coffre-fort a été fracturé et complètement vidé. Six jours plus tard, la commission rogatoire lancé par Joseph Leydet, juge d’instruction, établit à 121486 francs le montant du butin emporté par les voleurs. Car il apparaît évident que le forfait a été commis par plusieurs personnes. Le rapport du magistrat précise en outre les conditions d’exécution de ce cambriolage, rentré depuis dans les annales et qui stupéfie immédiatement la police. Lire le reste de cet article »

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