Articles taggés avec ‘Reuilly’

Marius et Josette


lundi 21 avril 2008 par JMD

Marius Jacob dans son jardin A 74 ans, Alexandre Jacob se découvre une passion amoureuse pour Josette, jeune femme de 26 ans. Mais ce n’est que lors d’une troisième visite du couple Passas, en septembre 1953, qu’il avoue le sentiment qui l’anime depuis un an. Robert Passas, parfaitement au courant de cette relation, ne connaît pas la jalousie pour autant et laisse sa femme correspondre pendant un an avec son ami. Il sait aussi que cet amour maintient le vieil anarchiste en vie. Car, de plus en plus ce dernier évoque le suicide dans ses nombreuses lettres. De septembre 1953 à juillet 1954, ce sont plus de 150 missives que Josette reçoit de Bois Saint Denis. Certaines font plus de six pages. Si nous pouvons entrevoir le quotidien du vieil homme, ses souvenirs et ses pensées, cette intense relation épistolaire met aussi et surtout en avant un amour presqu’adolescent. Beau et touchant. Extraits. Lire le reste de cet article »

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Josette et Marius


lundi 21 avril 2008 par JMD

Josette PassasMa rencontre avec Alexandre Marius Jacob

En 1950, je me suis mariée avec Robert Passas. Nous habitions Romans dans la Drôme. Il a lu le livre d’Alain Sergent : « Un anarchiste de la Belle Epoque ». Il a été passionné par ce personnage et par sa vie. En 1951, il est allé le voir à Reuilly, à bicyclette, plus de 400 km ! Il a été bien accueilli par Marius Jacob qui lui a dit : « tu peux revenir avec ta compagne ». Ce que nous avons fait l’année suivante par le train. Lire le reste de cet article »

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Barricata et Alexandre Jacob, juin 2004


dimanche 20 avril 2008 par JMD

Jacob Barricata n°12 Fanzine de contre culture du RASH Paris-Banlieue

N°12 : juin 2004

Alexandre Jacob, portrait d’un bagnard anar

« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend »: Portrait d’Alexandre Jacob

Le 30 août 1954, Robert et Josette Passas reçoivent un télégramme de Guy Denizeau, marchand forain, annonçant la mort de leur ami commun. L’enterrement est fixé au mardi 31 à 14h30 au cimetière de Reuilly, dans l’Indre. Une dizaine de personnes tout au plus, amis et voisins, suivent le cortège funèbre. Anecdote humainement ordinaire.

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Reuilly ou les saveurs de la Terre


vendredi 18 avril 2008 par JMD

Reuilly ou les saveurs de la terreDans cet ouvrage (La Bouinotte éditions, 270p., novembre 1999), Rolland Hénault livre « le témoignage d’un buveur de Reuilly, aux antécédents maternels Reuillois ». Cet ancien prof de lettres en déploie une multitude pour présenter SON coin de Berry, SES gens, SES ploucs, SON pinard qui tâche, qui rend joyeux et loquace. Des portraits à la pelle ou plutôt au ballon … de Reuilly rouge ou blanc bien sûr. Et, parmi ceux-là, ce n’est pas le visage d’un aventurier que l’on entrevoit, ce n’est pas non plus la face burinée d’un vieil ermite, usé, reclus et enfermé sur lui-même que l’on peut lire, ce n’est pas enfin le faciès d’un « phantasme » anarchiste ou littéraire ( tel qu’il est présenté dans le numéro de printemps 2008 de Berry Magazine)  que l’on peut subodorer dans « La chronique reuilloise de Marius » (p.137 à 149) et encore moins la tête apeurée d’un ex bagnard qui faisait le détour par l’autre coté de la rue pour éviter de passer par la gendarmerie locale. Une image d’homme. Extraits : Lire le reste de cet article »

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Souvenirs de Bois Saint Denis : Thérèse ROUSSEAU


jeudi 17 avril 2008 par JMD

Reuilly Marius est arrivé en 1940 dans notre village de Bois Saint Denis, commune de Reuilly. Mon père, Méry Romain, artisan couvreur zingueur, effectue des petits travaux de rénovation de sa maison achetée la même année. Nous sommes dix enfants Méry, Marius aime les enfants, il le prouvera pendant les quatorze années passées dans le village. Lire le reste de cet article »

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Souvenirs de Bois Saint Denis : Nicolas ZAJAC


mardi 15 avril 2008 par JMD

Suite à votre courrier, répondant à votre demande, voilà ce dont je me souviens de l’invitation du repas de midi chez Monsieur Jacob Marius.

Monsieur Jacob nous attendait donc chez lui, il avait dressé une grande table avec nappe blanche, assiettes, couverts, comme pour des grandes personnes alors que nous n’étions que des gosses. Son inséparable compagnon, le chien noir était de la fête également. Aucun de nous avions peur car il était très doux. Lire le reste de cet article »

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INTERVIEW DE PIERRE VALENTIN BERTHIER


dimanche 13 avril 2008 par JMD

Piere Valentin BerthierParis, le 14 février 2001

Berthier : Vous savez comment les choses ont commencé pour faire connaître la vie de Jacob ? Moi, j’avais donc avant la guerre… Non ce n’est pas pendant la guerre. Pendant la guerre, nous étions complètement coupés de Paris et puis, pendant la guerre, vous pensez bien, il n’était pas question de faire un livre sur Jacob. En outre, toute la correspondance entre la zone libre et la zone occupée n’a été rétablie qu’après l’entrée des Allemands dans la zone libre après 1942. Il y avait à Paris, forcément entre 1944 et 1951 (puisque nous avions quitté Issoudun en 1951), Fernand Planche, un personnage du mouvement anarchiste qui avait été secrétaire d’un mouvement intitulé « La Synthèse Anarchiste« , dont le but était de concilier, tout au moins de rapprocher les doctrines et les militants de l’anarchisme pacifiste et de l’anarchisme individualiste. Lire le reste de cet article »

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Interview de CLAUDE NERRAND


jeudi 10 avril 2008 par JMD

Président du syndicat d’initiative de Reuilly (Indre, 36),

Fait à Reuilly le 03 avril 2001

Claude Nerrand dans son repaire rueillois

NERRAND : Dans l’environnement, que moi j’ai cherché, en fait le premier qui est venu me voir c’est donc Denizeau, un monsieur très gentil mais maintenant très âgé. Il a des difficultés à se déplacer mais il vient quand même régulièrement sur la tombe de Marius Jacob. C’est d’ailleurs lui qui a payé la nouvelle car l’ancienne a gelé, il y a deux ans. C’est lui qui en sait le plus parce que c’est lui qui a été un des héritiers de Marius Jacob. Il avait acheté la maison de Jacob avant qu’il ne meure. Lire le reste de cet article »

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Jacob dans l’impasse


mercredi 9 avril 2008 par JMD

DE LA REPRISE NON-INDIVIDUELLE

ET A DES FINS COMMERCIALES D’UN MEC BIEN

A Reuilly, \

Samedi 23 octobre 2004. Reuilly. 15 km au Sud de Vierzon. Un trou du cul du monde parmi tant d’autre. 17h15. Claude Nerrand, président de l’office du tourisme local, et Patrick Bertrand, adjoint au maire d’une commune sans étiquette et pourtant renommée pour son gros rouge qui tache, dévoilent une plaque de rue. Assistance peu nombreuse. L’impasse porte désormais le nom de Marius Jacob.

La mode est à la commémoration. Argument facile et publicitaire. Il y a 60 balais, les tommies nous libéraient des sicaires de tonton Adolf. Les étals des marchands du temple de la culture regorgent de bouquins sur l’événement. Il y 50 piges « le dernier des grands voleurs anarchistes » (dixit le Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français de Jean Maitron) se donnait la mort par injection de morphine et par inhalation de gaz carbonique dans sa maison du hameau de Bois Saint Denis à Reuilly, petit village berrychon. Lire le reste de cet article »

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