Le Marseille de Jacob

Les Agitateurs de la Jeunesse Internationale


jeudi 19 juin 2008 par JMD

sorcière anarchisteDans les souvenirs rassis qu’il adresse à Jean Maitron en 1948, Alexandre Jacob évoque son implication dans la création, à Marseille, de la feuille L’Agitateur en 1897. « Cette troisième série du journal est due à l’initiative du groupe La Jeunesse Internationale » nous dit René Bianco sur la fiche qu’il dresse  dans ses 100 ans de presse anarchiste. De ces deux sources, nous pouvons alors tirer les noms de ceux qui, entre autres, cette année-là, organisent l’agitation et la propagande libertaire dans la cité phocéenne. Lire le reste de cet article »

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L’Agitateur


vendredi 23 mai 2008 par JMD

manchette de l\'AgitateurUne note de police rapportant la soirée anarchiste du 25 décembre 1896 à la brasserie Noailles fait état de la parution à Marseille d’un nouveau journal anarchiste. Lors de cette réunion : « Jules Cheylan déclare que le but du concert est de trouver des adhérents pour fonder un journal, L’Agitateur, dont le besoin s’impose et il engage l’assistance à acheter des brochures anarchistes et l’Almanach du Père Peinard en vente dans la salle ». Lire le reste de cet article »

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Fabrication d’explosifs


samedi 17 mai 2008 par JMD

Alexandre Jacob à 17 ansLa première arrestation d’Alexandre Jacob, durant l’été 1897,  n’est certainement pas le fruit d’une simple dénonciation. C’est pourtant ce que suggèrent Sergent, Thomas et Caruchet. C’est aussi l’avis bien des années plus tard de l’intéressé lui-même. Nous pensons pourtant l’affaire plus complexe qu’il n’y parait. Si les lois scélérates stoppent les ardeurs terroristes en France, le phantasme du drapeau noir perdure et le climat d’insécurité internationale (assassinat de Canovas del Castillo en Espagne) a vite fait de remettre la chasse aux anarchistes à l’ordre du jour. Lire le reste de cet article »

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Libérez mon fils !


samedi 26 avril 2008 par JMD

Caricature de Marie Jacob au moment du procès d\'Amiens Marie Jacob est acquittée en appel par la cour d’Assises de Laon le 1er octobre 1905 alors que son rejeton attend à Saint Martin de Ré son départ pour la Guyane. La mère du bagnard espère immédiatement pouvoir le faire sortir d’un espace qu’elle sait mortifère. C’est à Paris qu’elle active les réseaux de soutien anarchistes et qu’elle commence à multiplier les démarches administratives. Jusqu’en 1925, toutes sont vouées à l’échec. Celle de 1910 est la première dont nous ayons pu trouver trace dans les services d’archives. La lettre qu’elle adresse au Président de la République le 10 janvier de cette année par l’entremise du « bon docteur Flaissière » de Marseille (un des premiers sénateurs socialistes de France), permet l’ouverture d’un dossier auprès de la commission de recours en grâce. Dans cette longue supplique, Marie présente son fils comme une victime expiant aux îles du Salut des crimes qu’il n’a pu commettre puisqu’il a toujours été un bon fils. Nous pouvons alors y trouver une version toute particulière de l’enfance du bagnard mais également des allusions à ses premières tentatives d’évasion ainsi qu’au meurtre du forçat Capeletti. Le ton larmoyant n’émeut pas la commission qui, le 21 février,  rejette la demande « une mère brisée par des chagrins exceptionnels ». Marie Jacob ne baisse pas les bras pour autant. Lire le reste de cet article »

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Souvenirs de mousse


jeudi 24 avril 2008 par JMD

Jacob mousse, fonds Jacob, CIRA MarseilleAlexandre Jacob a officié sur au moins huit navires : le Thibet, le Ville de la Ciotat, l’Armand Behic, le Prince of Albert, le Guadiana, le Douro, l’Alix et le Suzanne et Marie. Il ne fait guère de doute que ses multiples voyages ont nourri son imagination et sa réflexion. Mais sa vie de mousse ne nous est guère connue que par les trois biographies commises par Alain Sergent, Bernard Thomas et William Caruchet. Il  n’y a pas pléthore de sources quant à cette période déterminante. Les archives des Messageries Maritimes ont été brûlées dans les années 1980. Restent alors les souvenirs du vieux marchand forain écrivant à Jean Maitron en 1948, puis à Josette Passas en 1953 et 1954. S’ouvre ainsi à nous une expérience maritime enrichissante même si lors de son procès, à Amiens en 1905, Alexandre Jacob a pu déclamer : « J’ai vu le monde et il n’était pas beau ». Lire le reste de cet article »

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Le petit Jacob vu par …


dimanche 20 avril 2008 par JMD

Jacob bébéAlexandre Jacob est né le 28 septembre 1879 au n°29 de la rue Navarin à Marseille. Il est le fils de Joseph Léon Jacob et de Marie Berthou. La faiblesse des sources à caractère généalogique autorise nombre d’élucubrations. Bien pratique pour dresser le portrait d’un être fatalement influencé, écrasé par un vécu familial et social des plus lourds. Lire le reste de cet article »

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Barricata et Alexandre Jacob, juin 2004


dimanche 20 avril 2008 par JMD

Jacob Barricata n°12 Fanzine de contre culture du RASH Paris-Banlieue

N°12 : juin 2004

Alexandre Jacob, portrait d’un bagnard anar

« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend »: Portrait d’Alexandre Jacob

Le 30 août 1954, Robert et Josette Passas reçoivent un télégramme de Guy Denizeau, marchand forain, annonçant la mort de leur ami commun. L’enterrement est fixé au mardi 31 à 14h30 au cimetière de Reuilly, dans l’Indre. Une dizaine de personnes tout au plus, amis et voisins, suivent le cortège funèbre. Anecdote humainement ordinaire.

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Souvenirs d’enfance


dimanche 20 avril 2008 par JMD

Marseille par Lacaf et MoriquandLa jeunesse d’Alexandre Jacob ne fut certainement pas celle retranscrites par M.M. Thomas et Caruchet. Il convient d’écarter les images d’Epinal faisant du petit marseillais un stéréotype du lumpenprolétariat phocéen marqué notamment par l’alcoolisme du père (Joseph). C’est d’ailleurs ce qu’écrit le vieux marchand forain à Jean Maitron en 1948 dans les Souvenirs rassis d’un demi siècle : « Ma prime enfance fut heureuse ». C’est encore ce qui transparaît dans la correspondance que Jacob entretient en 1953 et 1954 avec Josette Passas. Lire le reste de cet article »

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