Articles taggés avec ‘Alain Sergent’

30 décembre 1927 : Alexandre Jacob est LIBRE


mercredi 7 mai 2008 par JMD

Une du Quotidien 12 janvier 1928Le 30 décembre 1927, l’ancien bagnard, matricule 34777, se dirige enfin vers la sortie de la maison centrale de Fresnes. Le temps des prisons est clos. Alexandre Jacob vient de passer 19 ans au bagne et un peu moins de deux ans dans les geôles de métropole. Visiblement Alain Sergent s’est trompé d’une année quant à la libération d’Alexandre Jacob, qu’il fixe le 30 décembre 1928. Louis Roubaud, journaliste, a participé activement à la campagne de libération de 1925 par toute une série de papiers parus dans Le Quotidien et rassemblant nombre de témoignages favorables à Jacob. Son article, dans ce même journal en date du 12 janvier 1928, nous permet de rectifier l’erreur de Sergent et de rajouter 365 jours de liberté à l’ancien forçat. Lire le reste de cet article »

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L’HUMANITE 1951


mardi 29 avril 2008 par JMD

L\'Huma, 1950, sans dateQuarante-six ans après le procès d’Amiens, L’Humanité évoque à nouveau Alexandre Jacob à l’occasion de la sortie d’Un anarchiste de la Belle Epoque. Nous ne savons pas la date exacte de cet article. L’organe officiel du parti communiste oublie de rappeler que son auteur, Alain Sergent, fréquenta assidûment avant guerre les rangs des moscovites de Saint Denis pour aller finalement rejoindre ceux du PPF puis du MSR. Il est vrai qu’avant guerre, Sergent s’appelait Mahé. Et si la feuille rouge apprécie néanmoins la prose du biographe, l’anarchisme de Jacob ne pouvait bien sûr qu’être d’opérette, négatif, sans valeur réelle, s’effaçant au profit de l’image d’un dangereux et inquiétant bandit, tueur de flic qui plus est. Lire le reste de cet article »

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Arsène Lupin


vendredi 25 avril 2008 par JMD

logo du papier à en-tête du Clos LupinOn ne compte plus les articles de presse qui mentionnent Alexandre Jacob comme étant le VRAI Arsène Lupin. Si l’on doit  première allusion au héros créé par Maurice Leblanc au Commandant Michel dans l’interview qu’il donne pour le magazine des frères Kessel, Confessions, en 1937, c’est bien Alain Sergent, lui-même qui impulse l’imposture lupinienne. La biographie qu’il écrit sur Jacob date de 1950. En août 1964, en collaboration avec Gilbert Guilleminault, il donne pour le n°213 du magazine de vulgarisation Historia un article au titre significatif : « L’homme qui servit de modèle à Arsène Lupin ». Le fallacieux parallèle est depuis presque systématiquement fait à chaque fois que l’on trouve un papier sur Jacob. La petite-fille de Maurice Leblanc s’est exprimée pour nous à ce propos. Lire le reste de cet article »

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Souvenirs de mousse


jeudi 24 avril 2008 par JMD

Jacob mousse, fonds Jacob, CIRA MarseilleAlexandre Jacob a officié sur au moins huit navires : le Thibet, le Ville de la Ciotat, l’Armand Behic, le Prince of Albert, le Guadiana, le Douro, l’Alix et le Suzanne et Marie. Il ne fait guère de doute que ses multiples voyages ont nourri son imagination et sa réflexion. Mais sa vie de mousse ne nous est guère connue que par les trois biographies commises par Alain Sergent, Bernard Thomas et William Caruchet. Il  n’y a pas pléthore de sources quant à cette période déterminante. Les archives des Messageries Maritimes ont été brûlées dans les années 1980. Restent alors les souvenirs du vieux marchand forain écrivant à Jean Maitron en 1948, puis à Josette Passas en 1953 et 1954. S’ouvre ainsi à nous une expérience maritime enrichissante même si lors de son procès, à Amiens en 1905, Alexandre Jacob a pu déclamer : « J’ai vu le monde et il n’était pas beau ». Lire le reste de cet article »

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Josette et Marius


lundi 21 avril 2008 par JMD

Josette PassasMa rencontre avec Alexandre Marius Jacob

En 1950, je me suis mariée avec Robert Passas. Nous habitions Romans dans la Drôme. Il a lu le livre d’Alain Sergent : « Un anarchiste de la Belle Epoque ». Il a été passionné par ce personnage et par sa vie. En 1951, il est allé le voir à Reuilly, à bicyclette, plus de 400 km ! Il a été bien accueilli par Marius Jacob qui lui a dit : « tu peux revenir avec ta compagne ». Ce que nous avons fait l’année suivante par le train. Lire le reste de cet article »

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INTERVIEW DE PIERRE VALENTIN BERTHIER


dimanche 13 avril 2008 par JMD

Piere Valentin BerthierParis, le 14 février 2001

Berthier : Vous savez comment les choses ont commencé pour faire connaître la vie de Jacob ? Moi, j’avais donc avant la guerre… Non ce n’est pas pendant la guerre. Pendant la guerre, nous étions complètement coupés de Paris et puis, pendant la guerre, vous pensez bien, il n’était pas question de faire un livre sur Jacob. En outre, toute la correspondance entre la zone libre et la zone occupée n’a été rétablie qu’après l’entrée des Allemands dans la zone libre après 1942. Il y avait à Paris, forcément entre 1944 et 1951 (puisque nous avions quitté Issoudun en 1951), Fernand Planche, un personnage du mouvement anarchiste qui avait été secrétaire d’un mouvement intitulé « La Synthèse Anarchiste« , dont le but était de concilier, tout au moins de rapprocher les doctrines et les militants de l’anarchisme pacifiste et de l’anarchisme individualiste. Lire le reste de cet article »

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