Marius, Oncle Louis et les Passas


13 août 2008 par JMD

Robert Passas dans son bureauLouis Rousseau devant son étagère à souvenirsLa courte et incomplète relation épistolaire entre le docteur Rousseau et les Passas nous parait intéressante à plusieurs titres. 28 août 1954. Alexandre Jacob est mort. Son souvenir demeure dans le cœur de l’Oncle. Cela prouve au demeurant que l’ancien médecin des îles du Salut a conservé des relations avec certains de ses anciens patients, quitte à partager sur certains point leur anarchisme. Rousseau nous livre également son sentiment sur le bagne. Sentiment partagé avec l’honnête fagot que fut le vieux Marius, dont son vieil ami nous dit encore la volonté d’en finir et de se délivrer de ses « salopes » de maladies qui le guettaient, et ce malgré la peine faite à ses compagnons. De toute évidence, Alexandre Marius Jacob marque les gens qui l’ont fréquenté : l’ancien médecin des îles du Salut comme le jeune couple d’instituteurs de la Drôme. Lire le reste de cet article »

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La santé de Barrabas


12 août 2008 par JMD

Publicité pour le GlobéolLe bagne est une machine à broyer le criminel, un système éliminatoire où prévaut le principe du Vae Victis. Le terme revient fréquemment dans la dialectique jacobienne mais également dans celle du Médecin au bagne (éditions Fleury, 1930), le Dr Louis Rousseau. Le taux de mortalité des camps guyanais, durant toute leur histoire, oscille autour de 10%. Il y a bien sûr des périodes de creux comme en 1911 (5%) et d’autres voyant les fagots tomber comme à Gravelotte. La grippe espagnole est ainsi fautive d’une véritable saignée en 1918. Si l’on excepte le petit nombre, relativement parlant, de morts violentes (rixe, suicide, meurtre, violence des surveillants de l’AP, accidents), la maladie occupe donc une part importante de ce décompte macabre. Lire le reste de cet article »

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Vive le feu !


11 août 2008 par JMD

feuA Amiens, du 8 au 22 mars 1905, Alexandre Jacob est poursuivi pour association de malfaiteurs, tentative de meurtre, vols, vols avec effraction … et incendie volontaire. L’examen du cambriolage commis chez Mme Postel dans la nuit du 21 au 22 février 1903 à Evreux en compagnie de Léon Ferré et de Félix Bour lui permet de se justifier devant les jurés de la cour d’assises de la Somme. Il peut ainsi lors de cette troisième déclaration de la 5e audience digresser sur la violence en politique. Et l’honnête cambrioleur de placer ses actes criminels dans le cadre d’une guerre sociale menée à la bourgeoisie triomphante. Mais le brasier purificateur peut également avoir sa logique pratique. Lire le reste de cet article »

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Le héros du jour


10 août 2008 par JMD

le brigadier Anquier, héros de carte postaleLe brigadier Anquier (et non Auquier) n’a croisé la route d’Alexandre Jacob qu’une seule fois. Et la rencontre fut brève. Elle fut violente et sanglante. Mortelle aussi. 22 avril 1903. Gare de Pont Rémy. 6 heures du matin. Auquier et l’agent Pruvost descendent du premier train. L’appel téléphonique du sieur Leleu, la veille au soir, les a mis sur la piste des « voleurs d’Abbeville », ceux-là même qui ont tenté de cambrioler la demeure de Mme Tilloloy. Mais les trois hommes interpellés ne se laissent pas faire. Le revolver de Félix Bour refroidit irrémédiablement le collègue d’Anquier qui n’est que blessé par les balles de Jacob Il est alors le seul survivant de ce que les indigènes du cru nomment encore aujourd’hui « l’affaire d’Abbeville ». La presse nationale parle elle du « drame de Pont Rémy ». Lire le reste de cet article »

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L’honnête et le Mague


9 août 2008 par JMD

PacoPaco est un pseudo. Paco est du Havre. Paco est anarchiste. Paco est journaliste. Paco est romancier. Paco écrit. Paco écrit bien et Paco a visiblement apprécié l’Honnête cambrioleur. Paco le dit. L’article de l’auteur de Dansons la Ravachole (road movie rouge et noir aux éditions Libertaires, 2004) est paru sur la toile, dans le Mague, journal culturel, politique et sociétal, le 21 juin 2008. Lire le reste de cet article »

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Excès de zèle figaresque et petit plaisir balnéaire


2 août 2008 par JMD

DEVOIRS DE VACANCES – Plaisir du matin estival et balnéaire. Landes. Eté 2008, tôt, très tôt dans la journée : sous les pavés que dalle. Foncer chez le buraliste pour lire son torchon de plage qui est le même que celui de la vie civile. Regard croisé sur la presse que d’ordinaire on ne lit pas parce qu’on sait, comme celle qu’on lit d’ailleurs, ce que l’on va y trouver. Des fois, la surprise arrive, éveille l’œil encore engourdi par la folie nocturne du front de mer ou bien par le Scrabble, le Cluedo ou le Uno de la veille au soir qui s’est éternisé. Faut bien occuper la marmaille. Dans le panel de la presse nationale, exposé aux quatre vents du présentoir, la tête à Jules finit de dissiper le brouillard que l’infâme kawa de bas de rayon n’avait pu déloger de l’encéphale en villégiature.

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Jacob : le jeu


3 juillet 2008 par JMD

inconnuQui est-ce ?

Ceci est un jeu où il n’y a rien à gagner. Il suffit juste de deviner qui est le personnage mystère qui apparaît masqué sur cette carte postale. Il est fondamental dans l’histoire d’Alexandre Jacob et, pourtant les deux hommes ne se connaissent pas. Pour répondre, il suffit de laisser un commentaire.

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Por qué he robado


3 juillet 2008 par JMD

Por qué he robadoSi le titre de l’ouvrage; paru chez Pepitas de Calabaza éditions, invite à penser que nous sommes en présence d’une version ibérique des Ecrits de Jacob, le sous-titre de l’article qui suit, el anarquista que inspiró el personaje de Arsenio Lupin, ne peut s’empêcher en revanche de verser dans l’imposture lupinienne. Mais notre maîtrise de l’espagnol étant plus que limitée, nous arrêtons là notre commentaire de ce papier trouvé sur le web . Merci donc à tous les lecteurs du jacoblogue d’apporter leur contribution et de bien, vouloir traduire le texte ci-après (nous incluons les référence du site). Laissez la version française en commentaire et nous la mettrons en ligne dès que possible. Lire le reste de cet article »

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Expression libre


3 juillet 2008 par JMD

honnête affichage 1Le panneau d’expression libre, et non commerciale, de la rue Saint Charles à Saint Dié jouit d’une position privilégiée. C’est le seul des quatre ou cinq de ce type qui soit visible par un grand nombre de gens et où l’on a encore le droit de faire passer une idée, une information, une image … Lire le reste de cet article »

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Coup de foudre sur la box à Jean-Marc


24 juin 2008 par admin

Un malencontreux coup de foudre est tombé sur la box de Jean-Marc Delpech, qui anime ce site. Ne soyez donc pas surpris de ne pas avoir votre article quotidien.

En espérant qu’il sera vite parmi nous…

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Le sel de Jacob et l’aisselle de Jimmy


23 juin 2008 par JMD

Les Ecrits de Jacob, réédition 2004Les Ecrits de Jacob sortent des presses de l’Insomniaque en 1995. Neuf ans plus tard, la réédition, augmentée et complétée, voit enfin le jour. Le hors-série n°25 du Monde Libertaire, spécial « plage » en date du 8 juillet au 8 septembre 2004, consacre une page à ce superbe ouvrage. Et c’est le vainqueur de Russel Crowe, aussi style si particulier, reconnaissable entre tous, et aux jeux de mots lourds comme une victoire du Hongrois aux présidentielles sur la nunuche en charentaises, qui se charge de commenter l’ouvrage. Et qui le fait bien ! « A emporter sous l’aisselle » nous dit Jimmy le gladiateur, l’homme qui parle aux éléphants de la patrie (Libertalia, 2008). D’où le titre de l’article !!!! Lire le reste de cet article »

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Attila, Barrabas et Marius versus Michel


23 juin 2008 par JMD

le comandant Michelportrait de Jacob dans la République du Centre, avril 1951La lettre qui suit rétablit quelques vérités que le commandant Michel, dans le magazine Confessions avait en 1937, quelque peu déformée pour faire de Jacob un aventurier hors norme et donner de l’épique à son récit. Car Jacob ne fait pas qu’évoquer le temps où il fut Barrabas. Ses affirmations prouvent un choix politique et social des victimes des cambriolages des Travailleurs de la Nuit : ainsi, ne cambriolait-on pas ceux dont le « cas ne relevait pas du camp ennemi », c’est-à-dire ceux qui ont une certaine utilité sociale : médecin, écrivain, professeur, etc. Attila a des principes, Barrabas aussi. Lire le reste de cet article »

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Clarenson le fou chantant


22 juin 2008 par JMD

Jules Clarenson, mars 1905 A Amiens, Jules Clarenson rejoue le registre de la folie. Cela lui avait réussi à Marseille en 1891 et à Bordeaux en 1892. Systématiquement envoyé en asile psychiatrique (Montperrin à Aix en Provence, Cadillac en Gironde), il en profite pour s’évader presque aussitôt. Bien qu’il se défende devant le jury de la Somme d’être anarchiste pour mieux justifier son aliénation mentale, la stratégie adoptée ne fonctionne pas comme il l’entend. Lire le reste de cet article »

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Vol à Tours


21 juin 2008 par JMD

Cathédrale Saint Gatien de ToursLe vol commis à la cathédrale Saint Gatien de Tours le 27 mars 1903 est, avec celui perpétré chez le bijoutier Bourdin, 76 rue Quincampoix, à Paris le 6 octobre 1901, un des cambriolages les plus importants des Travailleurs de la Nuit du fait de la valeur des objets dérobés mais aussi de l’édifice visité. Si les sources, que nous exposons ici, se contredisent sur la datation des tapisseries subtilisées, elles semblent en revanche s’accorder sur une opération rondement menée. Ce vol constitue donc une espèce de cas d’école, du début du forfait jusqu’à l’écoulement des produits soustraits. Lire le reste de cet article »

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Les Agitateurs de la Jeunesse Internationale


19 juin 2008 par JMD

sorcière anarchisteDans les souvenirs rassis qu’il adresse à Jean Maitron en 1948, Alexandre Jacob évoque son implication dans la création, à Marseille, de la feuille L’Agitateur en 1897. « Cette troisième série du journal est due à l’initiative du groupe La Jeunesse Internationale » nous dit René Bianco sur la fiche qu’il dresse  dans ses 100 ans de presse anarchiste. De ces deux sources, nous pouvons alors tirer les noms de ceux qui, entre autres, cette année-là, organisent l’agitation et la propagande libertaire dans la cité phocéenne. Lire le reste de cet article »

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