Articles taggés avec ‘Jacob’

Entretien avec Madeleine BRISELANCE


mercredi 16 avril 2008 par JMD

Madeleine BriselanceMontreuil, le 19 février 2002

Je devais avoir au moins entre douze et quatorze ans parce que je faisais les marchés avec mes parents. Il m’intriguait avec son regard tout à fait exceptionnel. Il n’y a qu’un homme qui m’a rappelé cette force dans le visage et dans le regard surtout. Lire le reste de cet article »

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L’arrestation de Jacob : la version de la justice


mercredi 16 avril 2008 par JMD

Amiens, le 23 avril 1903

AbbevilleLe procureur général près la cour d’Amiens a l’honneur de porter à la connaissance de M. le Garde des Sceaux les faits suivants :Dans la nuit du 21 au 22 avril courant, trois cambrioleurs étrangers au pays ont pénétré par effraction et par escalade dans l’habitation de la veuve Tilloloy, rentière, place Saint Pierre à Abbeville. Surpris par un voisin qui avisa la police, les malfaiteurs prirent la fuite dans la direction de Pont Rémy. Lire le reste de cet article »

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Souvenirs de Bois Saint Denis : Nicolas ZAJAC


mardi 15 avril 2008 par JMD

Suite à votre courrier, répondant à votre demande, voilà ce dont je me souviens de l’invitation du repas de midi chez Monsieur Jacob Marius.

Monsieur Jacob nous attendait donc chez lui, il avait dressé une grande table avec nappe blanche, assiettes, couverts, comme pour des grandes personnes alors que nous n’étions que des gosses. Son inséparable compagnon, le chien noir était de la fête également. Aucun de nous avions peur car il était très doux. Lire le reste de cet article »

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Olivier CUETO : la genèse des ECRITS de Jacob


lundi 14 avril 2008 par JMD

Les Ecrits de Jacob, réédition 2004Avoir honte d’avoir honte.

Le nom d’Alexandre Marius Jacob m’est apparu la première fois au cours de recherches que je faisais pour constituer un petit recueil sur des bandits sociaux. En me promenant dans des librairies lyonnaises, je fis une halte à « Choc Corridor », où je trouvais quelques récits intéressants (entre autres le Clément Duval de Marianne Enckell) et où je tombais sur l’ouvrage d’Alain Sergent « Alexandre Marius Jacob, un anarchiste de la Belle Epoque ». Lire le reste de cet article »

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Jacob : le t-shirt


lundi 14 avril 2008 par JMD

le t-shirt et ses accessoires

Un t-shirt blanc, un ordi, une imprimante et son papier transfert. Un fer à repasser et le tour est joué. L’objet devient unique et introuvable. Pas la peine de chercher dans la cacalogue du Goeland ou de l’Albatros. Inutile de fouiller chez Kiabi et autres discounts vestimentaires. Pas la peine de surfer sur rue-du-commerce-point-con ou sur e-bay-point-daube.

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INTERVIEW DE PIERRE VALENTIN BERTHIER


dimanche 13 avril 2008 par JMD

Piere Valentin BerthierParis, le 14 février 2001

Berthier : Vous savez comment les choses ont commencé pour faire connaître la vie de Jacob ? Moi, j’avais donc avant la guerre… Non ce n’est pas pendant la guerre. Pendant la guerre, nous étions complètement coupés de Paris et puis, pendant la guerre, vous pensez bien, il n’était pas question de faire un livre sur Jacob. En outre, toute la correspondance entre la zone libre et la zone occupée n’a été rétablie qu’après l’entrée des Allemands dans la zone libre après 1942. Il y avait à Paris, forcément entre 1944 et 1951 (puisque nous avions quitté Issoudun en 1951), Fernand Planche, un personnage du mouvement anarchiste qui avait été secrétaire d’un mouvement intitulé « La Synthèse Anarchiste« , dont le but était de concilier, tout au moins de rapprocher les doctrines et les militants de l’anarchisme pacifiste et de l’anarchisme individualiste. Lire le reste de cet article »

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VOL BOURDIN, rue quincampoix, le 6 octobre 1901


samedi 12 avril 2008 par JMD

Le dimanche 6 octobre 1901, M. Bourdin, bijoutier, rentre chez lui à 10 heures du soir après avoir passé la journée à la campagne. L’appartement est au 4e étage de l’immeuble situé au 76 de la rue Quincampoix à Paris. Il a du mal à pousser la porte de sa cuisine, ce qui éveille ses soupçons. Ceux-ci se confirment lorsqu’il constate le trou au plafond fait par le ou les voleurs. Le coffre-fort a été fracturé et complètement vidé. Six jours plus tard, la commission rogatoire lancé par Joseph Leydet, juge d’instruction, établit à 121486 francs le montant du butin emporté par les voleurs. Car il apparaît évident que le forfait a été commis par plusieurs personnes. Le rapport du magistrat précise en outre les conditions d’exécution de ce cambriolage, rentré depuis dans les annales et qui stupéfie immédiatement la police. Lire le reste de cet article »

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Interview de CLAUDE NERRAND


jeudi 10 avril 2008 par JMD

Président du syndicat d’initiative de Reuilly (Indre, 36),

Fait à Reuilly le 03 avril 2001

Claude Nerrand dans son repaire rueillois

NERRAND : Dans l’environnement, que moi j’ai cherché, en fait le premier qui est venu me voir c’est donc Denizeau, un monsieur très gentil mais maintenant très âgé. Il a des difficultés à se déplacer mais il vient quand même régulièrement sur la tombe de Marius Jacob. C’est d’ailleurs lui qui a payé la nouvelle car l’ancienne a gelé, il y a deux ans. C’est lui qui en sait le plus parce que c’est lui qui a été un des héritiers de Marius Jacob. Il avait acheté la maison de Jacob avant qu’il ne meure. Lire le reste de cet article »

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Jacques SAUTAREL


mercredi 9 avril 2008 par JMD

SAUTAREL Jacques Bonaventure François (dit Rossignol)

Né à Llado (Espagne) le 5 janvier 1870, mort à une date inconnue, Fils de Jean et de Marie Tresent (de nationalité espagnole), marié à Marie Tixier (née à La Chatre en 1870), deux enfants : Lucien (mort en 1917) et Carmen, bijoutier et écrivain.

Jacques Sautarel a toujours nié son implication au sein des Travailleurs de la Nuit. Il n’a jamais cessé d’affirmer avoir rencontré Alexandre Jacob pour la première fois lors de leur détention commune à la prison d’Abbeville en 1904. Tout concourt pourtant à donner un rôle important au bijoutier anarchiste dans la bande d’illégalistes. Les aveux de Joseph Ferrand lors de l’instruction en vue du procès d’Amiens (du 8 au 22 mars 1905), les déclarations de la concubine de celui-ci (Gabrielle Damiens) le mettent formellement en cause. C’est d’ailleurs chez lui que cette dernière se rend le 9 janvier 1903 pour y déposer les produits d’un vol commis par son amant à Bourges quatre jours plus tôt. C’est encore lui que le police signale à Sète en février 1902 en compagnie d’Ernest Saurel, chez qui Alexandre Jacob a formé sa première brigade de cambrioleurs. Lire le reste de cet article »

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Léon PELISSARD


mercredi 9 avril 2008 par JMD

PELISSARD Léon (dit Edme)

Né à Lyon le 15 juin 1867, mort certainement à Panama au début du mois de janvier 1913. Fils de Marius et de Marie Roux.

Léon Pélissard, Archives Pérfecture de Police de Paris

L’inscription comme représentant de commerce dans les divers rapports de police dont il est l’objet masque mal les activités illégales de Léon Pélissard. Le procureur général Régnault le qualifie même d’ « aventurier » et de « multirécidiviste du vol » en mars 1905 lors du procès des Travailleurs de la Nuit. L’homme de loi omet alors volontairement de signaler des états de services militaires remarquables au Tonkin au début des années 1890. Habitué du Palais de Justice de Lyon, Léon Pélissard cumule 8 condamnations avant d’intégrer en 1901 la bande de cambrioleurs anarchistes mise au point par Alexandre Jacob. Lire le reste de cet article »

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Joseph FERRAND


mercredi 9 avril 2008 par JMD

FERRAND Joseph (dit Dunin)

Né le 9 janvier 1880 à Varambon (Ain), mort à un date inconnue en Guyane. Fils de Joseph et d’Anne Perrin. Anarchiste illégaliste.

L\'Illustration 18 mars 1905

Souvent qualifié par la presse de principal lieutenant d’Alexandre Jacob, Joseph Ferrand n’est pas un inconnu des annales judiciaires. Il subit 11 condamnations avant d’être arrêté à Nevers le 22 janvier 1903 et, à Amiens, dans le cadre du procès des Travailleurs de la Nuit, il est poursuivi pour 39 vols. C’est à Marseille que la police remarque une première fois ce colporteur de journaux « au caractère emporté, parlant beaucoup et d’allure décidé ». Il quitte cette ville (où il a rencontré Jacob) le 31 août 1898. Inscrit à l’Etat Vert des anarchistes portés disparus (n°188 puis n°475), la carrière de Joseph Ferrand passe par Paris et se termine au bagne où il doit subir sa peine de 20 ans de travaux forcés. Les aveux de son amante, Gabrielle Damiens, ont permis en 1903 le démantèlement de la bande Jacob. Lire le reste de cet article »

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Jules CLARENSON


mercredi 9 avril 2008 par JMD

CLARENSON Jules Alexandre Gabriel (dit Albert Puis, Fournil, le Baron, Canet, Audierne)

Né à Saintes le 31 janvier 1867, mort à Saint Jean du Maroni le 19 juillet 1927. Fils d’André et de Maria Fragniaud.

Jules Clarenson, mars 1905

Anarchiste illégaliste, l’existence de Jules Clarenson est, selon l’expression employée par le journal La France du 18 septembre 1896, « un véritable roman criminel ». L’homme vient d’être arrêté à cette date à Montpellier en flagrant délit de cambriolage. Il n’en est pas à son coup d’essai. Le 20 décembre 1884, la Cour d’Assises de la Gironde le condamne à 3 ans d’emprisonnement pour vol et tentative d’homicide. Lire le reste de cet article »

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Félix BOUR


mercredi 9 avril 2008 par JMD

BOUR Félix (dit Herselin, Tellier)

 Né à Paris le 13 mai 1881, mort à l’île Saint Joseph (Guyane) le 7 septembre 1914. Fils naturel de Félicie Moulard, domestique, mariée à un dénommé Bour dont il a pris le patronyme. Ouvrier typographe et anarchiste illégaliste.

Félix Bour, Archives Préfecture de Police de Paris

Félix Bour n’a subi aucune condamnation avant qu’il ne rencontre Alexandre Jacob aux Causeries Populaires d’Albert Libertad dans le XVIIIe arrondissement de Paris en 1901. Enfant réputé doux, poli et docile, il est élevé par sa grand-mère à Brumetz (Aisne). Enfant de chœur, il fait aussi les courses pour la châtelaine du village. Après son certificat d’étude, il devient apprenti typographe à Paris. Son beau-père escomptait le voir s’engager dans l’armée, Félix Bour est un des membres actifs de la bande des Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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Jacob dans l’impasse


mercredi 9 avril 2008 par JMD

DE LA REPRISE NON-INDIVIDUELLE

ET A DES FINS COMMERCIALES D’UN MEC BIEN

A Reuilly, \

Samedi 23 octobre 2004. Reuilly. 15 km au Sud de Vierzon. Un trou du cul du monde parmi tant d’autre. 17h15. Claude Nerrand, président de l’office du tourisme local, et Patrick Bertrand, adjoint au maire d’une commune sans étiquette et pourtant renommée pour son gros rouge qui tache, dévoilent une plaque de rue. Assistance peu nombreuse. L’impasse porte désormais le nom de Marius Jacob.

La mode est à la commémoration. Argument facile et publicitaire. Il y a 60 balais, les tommies nous libéraient des sicaires de tonton Adolf. Les étals des marchands du temple de la culture regorgent de bouquins sur l’événement. Il y 50 piges « le dernier des grands voleurs anarchistes » (dixit le Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français de Jean Maitron) se donnait la mort par injection de morphine et par inhalation de gaz carbonique dans sa maison du hameau de Bois Saint Denis à Reuilly, petit village berrychon. Lire le reste de cet article »

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