Articles taggés avec ‘Pont Rémy’

SOUVENIRS D’UN REVOLTE épisode 10


mardi 12 octobre 2010 par JMD

Souvenirs d’un révolté

Par Jacob

Les derniers actes – Mon arrestation

(suite)

Rien qu’à voir les mines que faisait sa petite tête de belette (car il y avait de la belette dans sa physionomie) on sentait qu’elle mourait d’envie de me questionner. A la fin, n’y tenant plus :

– Monsieur n’est pas du pays… monsieur est voyageur sans doute. Lire le reste de cet article »

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SOUVENIRS D’UN REVOLTE épisode 8


dimanche 10 octobre 2010 par JMD

Souvenirs d’un révolté

Par Jacob

Les derniers actes – Mon arrestation

(suite)

– Indiquez-moi donc un peu le chemin pour éviter la régie, les gendarmes et les gendarmeries ?
– Oh ! ça c’est pas bien difficile, dit-il officieusement et, en personne familiarisée avec les alentours, il se planta au beau milieu du sentier tout droit dans l’attitude d’un poteau télégraphique, puis, étendant le bras dans la direction de l’est, il commença ses litanies, en me citant une kyrielle de noms de villages : Abancourt, Pupicourt, Mamacourt, Seuricourt, Pierricourt, Chichicourt, puis des Picquigny, Pupigny, Pierrigny… Chichigny. À chaque nom de village, il m’indiquait la façon d’éviter la gendarmerie. Lire le reste de cet article »

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SOUVENIRS D’UN REVOLTE épisode 7


samedi 9 octobre 2010 par JMD

Souvenirs d’un révolté

Par Jacob

Les derniers actes – Mon arrestation

(suite)

Ce ne fut pas pour des prunes comme vous l’allez voir. Au même instant, la voilà qui déplie le télégramme et se met à le lire en me tournant le dos. «Pour le coup, ma belle ! tu ne pouvais mieux faire», lui dis-je. Mais, elle ne m’entendit pas, car il est bon de vous dire que je me trouvais au moins à deux bons kilomètres du château. N’importe, cette distance ne m’empêcha pas de lire le petit bleu tout comme si je l’avais eu entre les mains. Lire le reste de cet article »

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SOUVENIRS D’UN REVOLTE épisode 6


vendredi 8 octobre 2010 par JMD

Souvenirs d’un révolté

Par Jacob

Les derniers actes – Mon arrestation

(suite)

Je me redressai vivement. Mais lui, toujours veinard, eut le temps de me ressaisir les poignets, en prenant soin de se tenir derrière moi, comme une croix derrière un christ. Sa position était des plus avantageuses ; et s’il avait été plus vigoureux, il n’est pas douteux qu’il m’eût empêché de fuir. A ce moment, j’ignorais que Pélissard et Bour eussent pris la fuite. En voyant le danger de ma position, je les appelai à mon aide. Comme l’on s’en doute, mes appels demeurèrent vains. Lire le reste de cet article »

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SOUVENIRS D’UN REVOLTE épisode 5


jeudi 7 octobre 2010 par JMD

Souvenirs d’un révolté

Par Jacob

Les derniers actes – Mon arrestation

(suite)

– Les voilà ! les voleurs de la place Saint-Pierre ! Les voilà ! les voleurs de l’église Saint-Jacques ! Les voilà ! les voleurs de monsieur de La Rivière ! Lire le reste de cet article »

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SOUVENIRS D’UN REVOLTE épisode 4


mercredi 6 octobre 2010 par JMD

Souvenirs d’un révolté

Par Jacob

Les derniers actes – Mon arrestation

(suite)

Et, après avoir réveillé Bour et Pélissard, un quart d’heure ensuite, nous étions attablés tous quatre, chez l’un des aubergistes qui n’avaient point voulu nous recevoir quelques heures avant. Lire le reste de cet article »

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SOUVENIRS D’UN REVOLTE épisode 3


mardi 5 octobre 2010 par JMD

Souvenirs d’un révolté

Par Jacob

Les derniers actes – Mon arrestation

(suite)

Aussi n’insistons-nous pas davantage. Bour et Pélissard allèrent explorer les alentours de la gare. Moi, plus fatigué, j’allai m’asseoir sur un banc, sous le hall de la voie ferrée.

Je commençais à peine de goûter les douceurs du repos lorsque le garde-sémaphore vint vers moi d’un air peu accommodant. Lire le reste de cet article »

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SOUVENIRS D’UN REVOLTE épisode 2


lundi 4 octobre 2010 par JMD

Souvenirs d’un révolté

Par Jacob

Les derniers actes – Mon arrestation

(suite)

Mes camarades ayant vu l’apparition en même temps que moi, en un clin d’œil nous fûmes tous trois dans la rue.

– Tiens ! s’écria-t-elle. Ils sont encore trois ! Lire le reste de cet article »

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Souvenirs d’un révolté


samedi 2 octobre 2010 par JMD

Environ deux semaines après la clôture du procès d’Amiens, le 22 mars 1905, Alexandre Jacob est transféré sur Orléans où il doit y être jugé pour deux cambriolages commis avec son complice et ami Royère et surtout pour avoir fait feu sur l’agent Couillot venu arrêter, avec son collègue, les deux voleurs. C’est là, « au pays des frelons », que commence la longue correspondance avec Marie sa mère. Mais l’honnête cambrioleur entreprend aussi, pour briser l’ennui de l’enfermement, la rédaction de ses mémoires d’illégaliste. Lire le reste de cet article »

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Vive le feu !


lundi 11 août 2008 par JMD

feuA Amiens, du 8 au 22 mars 1905, Alexandre Jacob est poursuivi pour association de malfaiteurs, tentative de meurtre, vols, vols avec effraction … et incendie volontaire. L’examen du cambriolage commis chez Mme Postel dans la nuit du 21 au 22 février 1903 à Evreux en compagnie de Léon Ferré et de Félix Bour lui permet de se justifier devant les jurés de la cour d’assises de la Somme. Il peut ainsi lors de cette troisième déclaration de la 5e audience digresser sur la violence en politique. Et l’honnête cambrioleur de placer ses actes criminels dans le cadre d’une guerre sociale menée à la bourgeoisie triomphante. Mais le brasier purificateur peut également avoir sa logique pratique. Lire le reste de cet article »

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Le héros du jour


dimanche 10 août 2008 par JMD

le brigadier Anquier, héros de carte postaleLe brigadier Anquier (et non Auquier) n’a croisé la route d’Alexandre Jacob qu’une seule fois. Et la rencontre fut brève. Elle fut violente et sanglante. Mortelle aussi. 22 avril 1903. Gare de Pont Rémy. 6 heures du matin. Auquier et l’agent Pruvost descendent du premier train. L’appel téléphonique du sieur Leleu, la veille au soir, les a mis sur la piste des « voleurs d’Abbeville », ceux-là même qui ont tenté de cambrioler la demeure de Mme Tilloloy. Mais les trois hommes interpellés ne se laissent pas faire. Le revolver de Félix Bour refroidit irrémédiablement le collègue d’Anquier qui n’est que blessé par les balles de Jacob Il est alors le seul survivant de ce que les indigènes du cru nomment encore aujourd’hui « l’affaire d’Abbeville ». La presse nationale parle elle du « drame de Pont Rémy ». Lire le reste de cet article »

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L’œil de la police picarde


jeudi 1 mai 2008 par JMD

l\'oeil de la policeSi, à l’heure actuelle, il s’avère impossible de dire où se trouve le dossier d’instruction des « bandits d’Abbeville », il est en revanche heureux d’avoir pu consulter les dossiers des Archives départementales de la Somme et certains de ceux du fonds Moscou des Archives Contemporaines de Fontainebleau. Ceux-ci contiennent les rapports, presque réguliers, du commissaire Giraud d’Abbeville au préfet de la Somme et au Directeur de la Sûreté Parisienne. De 1903 à 1904, l’œil de la police picarde nous permet alors de suivre la difficile instruction menée par le juge Hatté, Lire le reste de cet article »

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L’arrestation de Jacob : la version de la justice


mercredi 16 avril 2008 par JMD

Amiens, le 23 avril 1903

AbbevilleLe procureur général près la cour d’Amiens a l’honneur de porter à la connaissance de M. le Garde des Sceaux les faits suivants :Dans la nuit du 21 au 22 avril courant, trois cambrioleurs étrangers au pays ont pénétré par effraction et par escalade dans l’habitation de la veuve Tilloloy, rentière, place Saint Pierre à Abbeville. Surpris par un voisin qui avisa la police, les malfaiteurs prirent la fuite dans la direction de Pont Rémy. Lire le reste de cet article »

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Léon PELISSARD


mercredi 9 avril 2008 par JMD

PELISSARD Léon (dit Edme)

Né à Lyon le 15 juin 1867, mort certainement à Panama au début du mois de janvier 1913. Fils de Marius et de Marie Roux.

Léon Pélissard, Archives Pérfecture de Police de Paris

L’inscription comme représentant de commerce dans les divers rapports de police dont il est l’objet masque mal les activités illégales de Léon Pélissard. Le procureur général Régnault le qualifie même d’ « aventurier » et de « multirécidiviste du vol » en mars 1905 lors du procès des Travailleurs de la Nuit. L’homme de loi omet alors volontairement de signaler des états de services militaires remarquables au Tonkin au début des années 1890. Habitué du Palais de Justice de Lyon, Léon Pélissard cumule 8 condamnations avant d’intégrer en 1901 la bande de cambrioleurs anarchistes mise au point par Alexandre Jacob. Lire le reste de cet article »

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Félix BOUR


mercredi 9 avril 2008 par JMD

BOUR Félix (dit Herselin, Tellier)

 Né à Paris le 13 mai 1881, mort à l’île Saint Joseph (Guyane) le 7 septembre 1914. Fils naturel de Félicie Moulard, domestique, mariée à un dénommé Bour dont il a pris le patronyme. Ouvrier typographe et anarchiste illégaliste.

Félix Bour, Archives Préfecture de Police de Paris

Félix Bour n’a subi aucune condamnation avant qu’il ne rencontre Alexandre Jacob aux Causeries Populaires d’Albert Libertad dans le XVIIIe arrondissement de Paris en 1901. Enfant réputé doux, poli et docile, il est élevé par sa grand-mère à Brumetz (Aisne). Enfant de chœur, il fait aussi les courses pour la châtelaine du village. Après son certificat d’étude, il devient apprenti typographe à Paris. Son beau-père escomptait le voir s’engager dans l’armée, Félix Bour est un des membres actifs de la bande des Travailleurs de la Nuit. Lire le reste de cet article »

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