Archives pour le mois de février 2012

Bientôt dans le Jacoblog : Le forçat intraitable


dimanche 26 février 2012 par JMD

Une nouvelle biographie de l’honnête cambrioleur ? Décidément, l’actualité jacobienne est sensiblement chargée en cette fin de saison hivernale ! La mort de Bernard Thomas a remis la lupinose en scène  et, c’est un fait reconnu, reconnu et chanté, que les morts sont tous de braves types. Les transalpines éditions Eleuthéra s’appêtent à publier notre Jacob : voler pour l’anarchie, version totalement remaniée de notre honnête cambrioleur et centrée sur les Travaileurs de la Nuit. Dans le même temps, Colombe de Dieuleveult vient de commencer une brillante (à n’en point douter) et novatrice thèse sur l’écrivain Jacob à l’université de Rouen. Une étude fondamentale sur l’autre plume maniée par l’anarchiste. Nous ne manquerons pas d’en reparler bien sûr. Février 2012, une nouvelle biographie de Jacob ? Le livre vient tout juste de sortir. Il va bientôt atterrir sur notre table de chevet. Les post-it sont prêts à entrer en action, à relever tel ou tel passage intéressant, sujet à critique ou à encensement. Mais force est de constater que le cinéaste Jacques Colombat signe un bien énigmatique Alexandre Marius Jacob le forçat intraitable aux Éditions Riveneuve.   Un nouvel opus sur l’honnête cambrioleur ne peut pourtant que nous réjouir et faire avancer sinon la connaissance, tout au moins l’historiographie du personnage . Le fait d’être préfacé par Lucio Uturbia vaut-il caution ? La pratique n’est pas nouvelle en tout cas. Alphonse Boudard a largement commenté le liv… la grosse daube à prétention biographique commise par William Caruchet. L’ouvrage présente, en outre, dans sa première de couverture un Jacob dans une posture toute lupinienne, surdimensionné et dominant les toits de Paris, tenant dans sa main un trousseau de fausses clefs, alors que le titre du livre laisse à penser que l’on va nous édifier sur l’histoire du bagnard 34777 ! Lire le reste de cet article »

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Le lapin et les chasseurs


samedi 25 février 2012 par JMD

Si Georges Etiévant déclare lors de son second procès ne pas accorder d’importance à une vie, la sienne, faite de misère, c’est bien parce qu’il sait la condamnation à mort qui l’attend pour avoir, le 18 janvier 1898 rue Berzélius à Paris, planté vingt-deux coup de couteaux sur le planton Renard et treize sur l’agent Le Breton venu le secourir. Au poste de police où il est emmené, Georges Etiévant, profitant de l’absence de fouille, tire encore un coup de pistolet sur Le Breton. Les deux pandores ne sont que légèrement blessés et, bien que n’ayant tué personne, la cour d’assises de la seine prononce, le 18 juin, la peine capitale, commuée par la suite en celle des travaux forcés à perpétuité. Cela ne l’empêche pourtant pas d’exprimer sa révolte et sa colère devant le jury appelé à rendre justice. Lire le reste de cet article »

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Quatorze questions … à Efix


dimanche 19 février 2012 par JMD

L’interview d’Efix, dessinateur de la BD Tue Ton Patron parue il y a peu chez Fetjaine, a été réalisé par Sylvain Ortega et mis en ligne sur le site internet Free-Landz le 20 janvier dernier. Il nous est apparu intéressant de le faire apparaitre dans les colonnes du Jacoblog à la suite de l’entretien qu’a bien voulu nous accorder Jean-Pierre Levaray.

Un auteur aux bd viscérales

Nous vous avions déjà parlé de sa bd Putain d’usine, dont sortira le 6 février le 3e tome : Tue ton patron. À Lyon depuis une dizaine d’années, Efix, auteur de bandes-dessinées aux titres évocateurs, a répondu aux questions de Free-Landz, démontrant une vision plus consciente qu’engagée, plus lucide que politisée. Lire le reste de cet article »

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Dix questions à … Jean-Pierre Levaray


samedi 18 février 2012 par JMD

Jean-Pierre Levaray fait partie de ces plumes que l’on aime bien au Jacoblog. Non pas parce qu’il a les mains calleuses de l’ouvrier. Non pas parce qu’il est un actif et inlassable militant syndical, associatif et politique. Non pas parce qu’il décrit une réalité vue de la France d’en bas. Mais bien parce qu’enfin, lorsqu’il nous écrit de l’usine ou d’ailleurs, ses mots font mouche systématiquement. C’est peu dire que son Putain d’usine, sorti en 2002 chez L’Insomniaque, a constitué un coup de tonnerre. C’est peu dire que ses autres livres sont de la même facture, de celle qui remue insensiblement vos neurones et votre colère et qui, fatalement, ne suscite pas uniquement de l’indignation. En février 2010, Tue Ton Patron, roman noir aux accents marvéliens, met en scène un ouvrier licencié qui, pour approcher et flinguer le PDG de son entreprise, revêt entre autres les traits d’un personnage connu pour son illégalisme et sa morale anarchiste. L’ouvrage de Jean-Pierre Levaray ne pouvait que susciter l’intérêt du blog de l’honnête cambrioleur et ce d’autant plus que la saison 2 ne va pas tarder à paraître chez Libertalia et qu’il est depuis le 16 février dernier l’objet d’une version bd brillamment mise en images par Efix aux éditions Fetjaine. Jean-Pierre Levaray a bien voulu répondre à nos dix questions sur la condition ouvrière, sur l’illégalisme et sur la lupinose. Et son propos claque comme coup de grisou dans la mine, comme coffre fort que l’on éventre, comme la balle sociale sorti du canon de del Sindicalista. Lire le reste de cet article »

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BOCALBLUES : le livre, la souscription


mercredi 15 février 2012 par JMD

Les Éditions de La Pigne,

Imaginez un poisson rouge. Imaginez la bestiole pas si domestique que cela et dans les situations les plus inattendues que lui offre son bocal : en Schtroumpf, en kamikaze, en cri de Munsch, en berger des Landes, en Dark Vador ou encore en François Mitterrand. Imaginez un poisson rouge, un peu dépressif, souvent borderline, et tout le temps loufoque.

Les Editions de La Pigne et le dessinateur Gil vont faire un petit. Si vous le voulez bien, le génial poisson rouge du BOCALBLUES blog va pouvoir vivre en quelques 170 dessins tout en couleur sur du vrai papier en bois d’arbre. Le jour heureux arrivera au mois de mai.

Imaginez un livre drôle à mettre entre toutes les mains, les toutes potelées comme les plus ridées. Mais les temps sont durs pour une toute petite maison d’éditions associative comme LA PIGNE et nos finances ne nous permettent pas d’assurer une sortie immédiate du web-bocal où le poisson rouge de Gil évolue depuis près d’un an maintenant. C’est pourquoi nous vous proposons une souscription pour la parution du BOCALBLUES. Vous pouvez acquérir (en premier et avant la sortie public) le livre d’environ 80 pages et de format 15 cm sur 15 cm pour la somme de 12 euros (9 euros l’unité si vous en prenez 5 ou plus). Nous offrons les frais de port en plus. Vos chèques, à l’ordre de LA PIGNE, ne seront encaissés qu’après envoi du BOCALBLUES et doivent être envoyés à l’adresse suivante :

Editions de La Pigne

21 rue Yvan Goll

88100 Saint Dié

Cela vous tente ? Nous attendons avec impatience votre participation à cette aquatique aventure en vous adressant une énorme merci d’avance.

Hasta la pigna siempre et amitié jacobienne

ps : copier – coller – imprimer, le bon de souscription est dans cet article.

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Honnête tour du lac


dimanche 12 février 2012 par JMD

Souvenir estival et plaisirs balnéaires. Cela ne peut pas faire de mal dans la grisaille et la froidure. Cela peut même faire du bien lorsque l’on découvre, ahuri, qu’à Aureilhan la landaise, l’eau n’est pas le seul plaisir du transhumant vacancier et des quelques 915 autochtones au teint hâlé. On repassera d’ailleurs pour le teint hâlé au regard de la capricieuse météo de cet été 2011. Pluie. Pluie. Pluie. Il n’y a plus de saison ma bonne dame ! Ceci expliquant cela, nous comprenons d’autant plus aisément que d’honnêtes lectures, supplantant celles des halls de garde et des rebords de serviette, aient pu constituer un rayon de soleil autour du barbecue, au comptoir, sur la terrasse du mobilhome ou même dans la cabane du MNS qui, tel Zangra dominant la plaine, n’a rien à surveiller. Un reportage autour du lac dune bonne trentaine de clichés par Léo et Max D. Lire le reste de cet article »

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L’honnête au pays des frelons (2)


samedi 11 février 2012 par JMD

Avril – mai 1905. Au pays des frelons, la vie s’écoule, lente et monotone. Le « capucin » Jacob en profite pour distiller commentaires et conseils en vue du procès en cassation du jugement d’Amiens. Apparaît également dans ces trois lettres, dont deux sont non datées, la question récurrente de la présence de l’honnête cambrioleur pour les assises d’Orléans à venir. D’autres thèmes, plus matériels mais ô combien révélateurs, sont enfin appelés à revenir sans cesse dans l’échange épistolaire : le linge et la santé des deux écrivants. Lire le reste de cet article »

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Manif à Bicêtre


dimanche 5 février 2012 par JMD

La bagarre qui éclate le 11 février 1905 au soir devant le bar Lephay pourrait constituer un fait divers d’une affligeante banalité. Il n’en est pourtant rien. La rixe est même révélatrice de la tension grandissante, à Amiens, à l’approche du procès des travailleurs de la Nuit. Ce soir-là, Sébastien Faure donne une conférence aux accents antimilitariste et pacifiste à l’Alcazar de la ville. La foule est venue nombreuse écouter « le commis-voyageur de l’anarchie » et la police locale éprouve de grandes difficultés à la disperser une fois la causerie terminée. La soirée ne fait alors que commencer. Une manifestation se met en place, joyeuse, bruyante, et se dirige aux cris de Vive l’Internationale !, de Vive l’Anarchie ! … et de Vive Jacob ! vers la prison de Bicêtre. Nous ne savons pas exactement l’ampleur du défilé de soutien mais nous pouvons supposer un nombre conséquent de manifestants au regard du volume sonore engendré par les slogans criés. 500 à 600 selon Germinal qui, dans son numéro 08 en date du 17 au 25 février 1905, relate avec précision comment l’intervention du gardien de prison Straboni, sortant complètement saoul du bar Lephay, provoque l’incident dont la presse locale a vite fait d’attribuer la responsabilité aux seuls anarchistes. L’affaire, de toute évidence ne doit  pas en rester là. Lire le reste de cet article »

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La conf à Sébast


samedi 4 février 2012 par JMD

Le procès d’Amiens permet aux libertaires locaux d’intensifier leur propagande. Le thème de la conférence que donne Sébastien Faure le 11 février 1905 dans la cité picarde, à moins d’un mois de l’ouverture des assises, n’a pourtant aucun rapport avec les Travailleurs de la Nuit. La guerre russo-japonaise est en effet l’occasion de développer tout un discours pacifiste et antimilitariste. Rien n’interdit pourtant à l’infatigable orateur de digresser. La foule, venue en nombre dans la salle de l’Alcazar, peut aussi se procurer Germinal et diverses brochures. Les conversations animées s’engagent, nous dit l’article rendant compte de la soirée qui se poursuit dans les locaux du journal anarchiste, se trouvant à proximité de la prison de Bicêtre où croupissent Jacob et ses amis. Un peu plus loin, dans ce numéro 08 de Germinal, Emilien Ségard se plait visiblement et ironiquement à faire la critique des papiers de la presse locale sur cet épisode picard de propagande anarchiste. La manifestation qui s’ensuit dégénère bien vite. Lire le reste de cet article »

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