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Antoine par Laurent


samedi 19 avril 2014 par JMD

Gavroche, n°166, avril-juin 2011

Laurent Gallet

INJUSTICE POLITIQUE

Antoine Cyvoct, premier martyr de l’anarchie

Une décennie avant les comparses de Ravachol, avant Léauthier et Meunier, le Lyonnais Antoine Cyvoct fut envoyé au bagne à l’occasion de la première affaire retentissante de propagande par le fait en France. Sa vie est celle de son combat pour faire reconnaître son innocence. Antoine Cyvoct est inconnu des autorités avant la date du 7 août 1882, où il est désigné nouveau gérant du journal anar­chiste L’Etendard révolutionnaire lors d’une réunion générale des groupes de la fédération révolutionnaire lyonnaise. Il garde la gérance du journal le temps de cinq numéros parus entre le 13 août et le 10 septembre 1882 et prend la parole lors de cinq réunions jusqu’au 4 octobre. Trois jours après, il est interrogé par le juge d’instruc­tion Rigot, sur l’inculpation d’avoir « directement provoqué à commettre les crimes de meurtre, de pillage et d’incendie sans que cette provocation ait été suivie d’effets ». Lire le reste de cet article »

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Cambrioler et tuer


samedi 28 décembre 2013 par JMD

« Je sais que cela aura une fin dans la lutte qui s’est engagée entre le formidable arsenal dont dispose la société et moi, je sais que je serai vaincu, je serai le plus faible mais j’espère vous faire payer cher votre victoire. », écrit Octave Garnier le 12 mars 1912. Cinquante-sept jours plus tard, une foule nombreuse, plus de cinquante mille personnes, se presse aux abords du pavillon de Nogent sur Marne où René Valet et lui se sont réfugiés. La veille, la maison avait été cernée par un bon millier d’hommes en armes. Des policiers, des gendarmes, un bataillon de zouaves. Le préfet de police Louis Lépine et le ministre de l’Intérieur Théodore Steeg ont fait le déplacement.  Marie Vuillemin, la compagne de Garnier, est sortie avant que la police ne tente de donner l’assaut. Mais les deux bandits tragiques résistent comme Bonnot à Choisy le Roi le 28 avril. Ca mitraille de tous les côtés. Plusieurs hommes sont à terre. A minuit, un kilo et demi de mélinite font exploser la maison. Elle est investie. Garnier et Valet tirent encore. A deux heures du matin, le 15 mai, tout est fini. Les deux anarchistes sont morts ; René Valet avait vingt et un an et Octave Albert Garnier un de plus. Lire le reste de cet article »

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Où est-il allé ?


vendredi 10 septembre 2010 par JMD

Il est de ces endroits, paisibles et perdus, particulièrement propices – et c’est le cas de le dire – à la réflexion et à la lecture, loin du bruit et de la fureur, loin surtout des imbéciles qui sont nés quelques part, loin de ceux qui préfèrent le tommies ou les teutons, loin encore de cette fratricide dispute entre nationalistes flamands et régionalistes wallons. Stupide guéguerre dont on nous rebat depuis peu les esgourdes et dont on se fout royalement comme aurait pu dire feu Baudoin the first. Le petit garçon, doté du plus célèbre zizi du monde, loin de l’inutile querelle, délaissant la supplique amoureuse d’un Dick Annegarn, s’en est allé. IL a même emporté un livre avec lui, histoire de combler l’ennui de l’exil et de s’instruire sur l’honnête cambrioleur. A vous de trouver maintenant où se cache l’honnête Manneken Pis ? Des indices peut- être à glaner dans les photographies qui suivent. Et bien sûr, il n’y a rien à gagner. Lire le reste de cet article »

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  • Alexandre Jacob, l'honnête cambrioleur